cevenol30 a écrit:Pour Lula, ce n'était pas le poste de premier ministre mais ministre "da Casa Civil", sorte d'aide de camp du président. Ce n'était pas malin, non. Et pourtant Lula a été donné en tête dans des sondages après tout ça...
Le "Ministro da Casa Civil" est équivalent au poste de Premier Ministre, même si le Brésil a un régime présidentiel. Selon les textes en vigueur, il a un rang de ministre et sert notamment d'articulation entre Président(e) et ministres. C'est le "Premier des Ministres"
cevenol30 a écrit:Le gouvernement actuel, présidé par l'ancien vice-président de Dilma, a une base fort fragile: un centre qui s'est retourné, additionné d'une droite faible mais plus forte que le premier... L'affaiblissement par la poursuite de l'affaire Petrobras (au moins dans la presse et l'opinion mais il semble que la justice insiste, avec peut-être une volonté d'enfoncer un gouvernement qui, s'il tombe, ne lui nuira pas - tout simplement de l'acharnement à faire son travail, ce qui n'est pas forcément habituel) le ronge encore davantage... Et la droite a possiblement intérêt à aller à l'élection (Neves dépassant largement Temer dans les sondages).
Comme je l'ai dit, le PMDB est très puissant mais pas suffisamment pour gagner une élection à lui seul (c'est aussi le cas des deux grands que sont PT et PSDB). par contre il peut faire gagner (ou perdre) une élection. Un vrai parti pivot :
- après la présidentielle de 1994, il soutient le Président Cardoso (PSDB)
- en 2002, il soutient la candidature de José Serra (PSDB)
- en 2010 et 2014, il se coalise au PT.
cevenol30 a écrit:Et la droite a possiblement intérêt à aller à l'élection (Neves dépassant largement Temer dans les sondages).
Un scénario très hypothétique... (pour rappel : le sénateur Neves fait l'objet d'une enquête. Et le Président intérimaire, en plus d'être impopulaire,
est pour l'instant inéligible)