Élections législatives de 2019 en Estonie
Posté: Jeu 14 Fév 2019 21:27
Le 3 mars prochain, les électeurs estoniens sont appelés à renouveler les 101 sièges du Riigikogu, le Parlement monocaméral d'Estonie.
Il est élu à la proportionnelle aux plus fortes moyennes dans 12 circonscriptions (qui envoient de 6 à 15 sièges) avec seuil national de 5 % pour les partis. Les candidats indépendants peuvent se faire élire en cas d'obtention du quorum nécessaire (total exprimés dans la circo divisé par le nombre de sièges de la circo)
En 2015, le scrutin avait abouti à la 3ème victoire de rang du Parti de la Réforme (ER-Eesti Reformierakond/centre-droit ADLE) mené par alors par Taavi Rõivas, Premier Ministre depuis 2014. Il avait été reconduit dans ses fonctions après la reconduction de la coalition avec les Sociaux-démocrates (SDE), élargie aux conservateurs d'IRL (Isamaa ja Res Publica Liit- Union de la patrie et Res Publica/ droite PPE)
Fin 2016, sociaux-démocrates et conservateurs ont mis fin à cette coalition pour en former une nouvelle avec le Parti du Centre (EKE/centre; centre-gauche ADLE) de Juri Ratas, poussant ainsi le parti de la Réforme vers l'opposition après 17 années au pouvoir.
Résultats de 2015 Source
Inscrits : 899 793
Votants : 577 910 / 64,23 %
Exprimés : 574 150
Parti de la Réforme-ER (Eesti Reformierakond, centre-droit ADLE) : 158 970 voix / 27,7 % / 30 sièges
Parti du Centre-EKE (Eesti Keskerakond, centre, centre-gauche ADLE) : 142 460 voix / 24,8 % / 27 sièges
Parti social-démocrate-SDE (Sotsiaaldemokraatik Erakond, centre-gauche S&D) : 87 190 voix / 15,2 % / 15 sièges
Union de la patrie et Res Publica-IRL (Isamaa ja Res Publica Liit, droite PPE) : 78 697 voix / 14 sièges
Parti libre d'Estonie-EVA (Eesti Vabaerakond, centre-droit) : 49 883 voix / 8,7 % / 8 sièges
Parti populaire conservateur d'Estonie-EKRE (Eesti Konservatiivne Rahvaerakond, droite "populiste", "eurosceptique") : 46 772 voix / 8,1 % / 7 sièges
Autres (5) : 10 180 voix
Outre la nouvelle victoire de l'ERE, le scrutin avait également été marqué par les nets tassements des sociaux-démocrates (- 4 sièges), d'IRL (-6,8 pts et - 9 sièges) et des apparitions d'EVA et EKRE.
Dans les sondages les plus récents, les Partis de la Réforme (ERE) et du Centre (EKE) sont au coude-à-coude avec un léger avantage pour le parti au pouvoir : 26,5 à 29 vs 24,5 à 28 %
Derrière, on retrouve le Parti Populaire Conservateur (EKRE) crédité de 17 à 19 %, les sociaux-démocrates (SDE) qui continuent de se tasser (9 à 11,5 %), Pro Patria (Isamaa en estonien, le nouveau nom d'IRL) avec 8-8,5 %, Eesti 200 (Estonie 200, nouvelle formation libérale créée en novembre 2018) avec 4 à 6,5 %, les Verts (Erakond Eestimaa Rohelised) avec 3 % et qui sauf surprise, devraient louper l'entrée au Parlement et enfin EVA crédité de seulement 1 % (et qui devrait donc disparaître du Parlement)
La reconduction de la coalition sortante (qui n'est plus majoritaire dans l'actuel Riigikogu après plusieurs défections) sera assez difficile puisque le trio est crédité de 45,4 à 46,6 % contre 44,9 à 49,8 % pour l'opposition (représentée)
A noter également que le Parti de la Réforme est dirigé depuis avril 2018 par Kaja Kallas (42 ans en juin), ancienne eurodéputée et fille de Siim Kallas, ex-Premier Ministre (2002-2003) et commissaire européen du pays (2004-2014)
Il est élu à la proportionnelle aux plus fortes moyennes dans 12 circonscriptions (qui envoient de 6 à 15 sièges) avec seuil national de 5 % pour les partis. Les candidats indépendants peuvent se faire élire en cas d'obtention du quorum nécessaire (total exprimés dans la circo divisé par le nombre de sièges de la circo)
En 2015, le scrutin avait abouti à la 3ème victoire de rang du Parti de la Réforme (ER-Eesti Reformierakond/centre-droit ADLE) mené par alors par Taavi Rõivas, Premier Ministre depuis 2014. Il avait été reconduit dans ses fonctions après la reconduction de la coalition avec les Sociaux-démocrates (SDE), élargie aux conservateurs d'IRL (Isamaa ja Res Publica Liit- Union de la patrie et Res Publica/ droite PPE)
Fin 2016, sociaux-démocrates et conservateurs ont mis fin à cette coalition pour en former une nouvelle avec le Parti du Centre (EKE/centre; centre-gauche ADLE) de Juri Ratas, poussant ainsi le parti de la Réforme vers l'opposition après 17 années au pouvoir.
Résultats de 2015 Source
Inscrits : 899 793
Votants : 577 910 / 64,23 %
Exprimés : 574 150
Parti de la Réforme-ER (Eesti Reformierakond, centre-droit ADLE) : 158 970 voix / 27,7 % / 30 sièges
Parti du Centre-EKE (Eesti Keskerakond, centre, centre-gauche ADLE) : 142 460 voix / 24,8 % / 27 sièges
Parti social-démocrate-SDE (Sotsiaaldemokraatik Erakond, centre-gauche S&D) : 87 190 voix / 15,2 % / 15 sièges
Union de la patrie et Res Publica-IRL (Isamaa ja Res Publica Liit, droite PPE) : 78 697 voix / 14 sièges
Parti libre d'Estonie-EVA (Eesti Vabaerakond, centre-droit) : 49 883 voix / 8,7 % / 8 sièges
Parti populaire conservateur d'Estonie-EKRE (Eesti Konservatiivne Rahvaerakond, droite "populiste", "eurosceptique") : 46 772 voix / 8,1 % / 7 sièges
Autres (5) : 10 180 voix
Outre la nouvelle victoire de l'ERE, le scrutin avait également été marqué par les nets tassements des sociaux-démocrates (- 4 sièges), d'IRL (-6,8 pts et - 9 sièges) et des apparitions d'EVA et EKRE.
Dans les sondages les plus récents, les Partis de la Réforme (ERE) et du Centre (EKE) sont au coude-à-coude avec un léger avantage pour le parti au pouvoir : 26,5 à 29 vs 24,5 à 28 %
Derrière, on retrouve le Parti Populaire Conservateur (EKRE) crédité de 17 à 19 %, les sociaux-démocrates (SDE) qui continuent de se tasser (9 à 11,5 %), Pro Patria (Isamaa en estonien, le nouveau nom d'IRL) avec 8-8,5 %, Eesti 200 (Estonie 200, nouvelle formation libérale créée en novembre 2018) avec 4 à 6,5 %, les Verts (Erakond Eestimaa Rohelised) avec 3 % et qui sauf surprise, devraient louper l'entrée au Parlement et enfin EVA crédité de seulement 1 % (et qui devrait donc disparaître du Parlement)
La reconduction de la coalition sortante (qui n'est plus majoritaire dans l'actuel Riigikogu après plusieurs défections) sera assez difficile puisque le trio est crédité de 45,4 à 46,6 % contre 44,9 à 49,8 % pour l'opposition (représentée)
A noter également que le Parti de la Réforme est dirigé depuis avril 2018 par Kaja Kallas (42 ans en juin), ancienne eurodéputée et fille de Siim Kallas, ex-Premier Ministre (2002-2003) et commissaire européen du pays (2004-2014)