La vie politique en Suisse
Posté: Lun 23 Oct 2017 13:01
J'ouvre ce fil car n'existent jusqu'à présent que des fils sur des élections précises ou des référendums ou votations, or ce qui suit n'a, pour une fois dans ce pays où l'on vote souvent, pas de rapport assez immédiat avec un scrutin.
D'une part, le conseiller fédéral aux Affaires Etrangères et ancien président de l'OSCE, Didier Burkhalter, a quitté ses fonctions, pour des motifs plutôt personnels liés à la fatigue de la fonction apparemment. Il était fort apprécié de certains et les partis de gauche, Verts et PS, ont regretté son départ encore plus que son propre parti le PLR (il venait du PRD branche radicale fusionnée au sein des libéraux-radicaux)
http://www.revue.ch/fr/editions/2017/05 ... pre-parti/
https://www.rts.ch/info/suisse/8704254- ... ivee-.html
D'autre part, on apprend que des difficultés budgétaires sont apparues par rapport à la marine marchande suisse.
Oui, vous avez bien lu. La marine. Suisse. Un pays enclavé. Qui a pourtant une marine marchande dont la formation a débuté pendant la Seconde Guerre Mondiale, période où l'approvisionnement était délicat.
L'idée au départ était d'avoir une flotte marchande qui, notamment en cas de crise, se verrait dédiée à l'approvisionnement extérieur de la Confédération en débarquant la marchandise dans un pays voisin et l'y faisant transiter (en espérant qu'entre les diverses façades maritimes allemandes, françaises, italiennes -voire yougoslaves en passant par l'Autriche neutre-, il se trouverait toujours un passage sûr, avec en priorité la navigation fluviale sur le Rhin de Rotterdam à Bâle)
Des armateurs suisses ont donc emprunté avec des garanties d'emprunt confédérales. La Confédération a imprudemment suivi l'expansion du trafic maritime mondial et quand la tension (donc les prix) sur le marché du fret est redescendue, des armateurs se sont retrouvés en difficulté et il faut faire jouer les garanties! A la hauteur de 215 millions de francs suisses pour le moment, sur un total de plus de 700. Le Parlement de Berne a débloqué les premières garanties mais a lancé une enquête.
https://www.letemps.ch/economie/2017/05 ... ons-francs
D'une part, le conseiller fédéral aux Affaires Etrangères et ancien président de l'OSCE, Didier Burkhalter, a quitté ses fonctions, pour des motifs plutôt personnels liés à la fatigue de la fonction apparemment. Il était fort apprécié de certains et les partis de gauche, Verts et PS, ont regretté son départ encore plus que son propre parti le PLR (il venait du PRD branche radicale fusionnée au sein des libéraux-radicaux)
http://www.revue.ch/fr/editions/2017/05 ... pre-parti/
https://www.rts.ch/info/suisse/8704254- ... ivee-.html
D'autre part, on apprend que des difficultés budgétaires sont apparues par rapport à la marine marchande suisse.
Oui, vous avez bien lu. La marine. Suisse. Un pays enclavé. Qui a pourtant une marine marchande dont la formation a débuté pendant la Seconde Guerre Mondiale, période où l'approvisionnement était délicat.
L'idée au départ était d'avoir une flotte marchande qui, notamment en cas de crise, se verrait dédiée à l'approvisionnement extérieur de la Confédération en débarquant la marchandise dans un pays voisin et l'y faisant transiter (en espérant qu'entre les diverses façades maritimes allemandes, françaises, italiennes -voire yougoslaves en passant par l'Autriche neutre-, il se trouverait toujours un passage sûr, avec en priorité la navigation fluviale sur le Rhin de Rotterdam à Bâle)
Des armateurs suisses ont donc emprunté avec des garanties d'emprunt confédérales. La Confédération a imprudemment suivi l'expansion du trafic maritime mondial et quand la tension (donc les prix) sur le marché du fret est redescendue, des armateurs se sont retrouvés en difficulté et il faut faire jouer les garanties! A la hauteur de 215 millions de francs suisses pour le moment, sur un total de plus de 700. Le Parlement de Berne a débloqué les premières garanties mais a lancé une enquête.
https://www.letemps.ch/economie/2017/05 ... ons-francs