Re: Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE
Posté: Mar 14 Juin 2016 22:39
Le "leave" est faible à gauche: seulement 9 députés Labour, les partis trotskystes... Sûrement parce que la campagne est trop dirigée par les conservateurs et l'UKIP, aussi parce comme K. Loach beaucoup sont conscients que la sortie ne les séparera pas des Tories ni de la City, au contraire.
Sociologiquement, malgré tout, ce sont plutôt les classes éduquées et aisées qui sont pour le maintien.
Dernièrement, de nouvelles publications de sondages (même vus comme moins fiables que d'autres), notamment un sondage ICM pour le Guardian donnant le "leave"/Brexit à 53%, semblent indiquer un regain du "leave", ce qui mène les bookmakers à modifier leurs cotes. (Ce qui contribue en tous cas à créer un trou d'air boursier.)
http://www.boursorama.com/actualites/br ... 908167d325
Le Sun prend position pour la sortie: http://cyber-actu.com/gb-sun-appelle-le ... -060053859
Côté conséquences, le ministre allemand des Finances a dit "dedans c'est dedans, dehors c'est dehors" ce qui veut dire un régime relativement dur en remplacement de l'appartenance à l'UE (commercialement, peut-être les accords OMC et rien de plus).
Cependant, certains accords bilatéraux (accords du Touquet sur les migrants, coopération franco-britannique en matière de défense, appartenances à l'OTAN,...) ne seront pas directement impactés.
A noter que si le Royaume-Uni veut rester dans l'Espace Economique Européen (comme la Norvège), cela reviendra à devoir adopter les normes de l'UE sans avoir participé à la discussion sur leur contenu (ce qu'on appelle la "fax-democracy": recevoir un texte par fax et devoir le voter sous peine de ne plus être dans l'EEE avec des conséquences importantes sur la circulation des biens et des personnes, ou comme dit Schaüble "Le pays devrait alors se tenir aux règles d'un club, dont il a voulu sortir").
Vu de l'UE, le départ serait la perte d'un contributeur net, ce qui est ennuyeux; autant en profiter ou compenser en affaiblissant son rôle de concurrent.
Sociologiquement, malgré tout, ce sont plutôt les classes éduquées et aisées qui sont pour le maintien.
Dernièrement, de nouvelles publications de sondages (même vus comme moins fiables que d'autres), notamment un sondage ICM pour le Guardian donnant le "leave"/Brexit à 53%, semblent indiquer un regain du "leave", ce qui mène les bookmakers à modifier leurs cotes. (Ce qui contribue en tous cas à créer un trou d'air boursier.)
http://www.boursorama.com/actualites/br ... 908167d325
Le Sun prend position pour la sortie: http://cyber-actu.com/gb-sun-appelle-le ... -060053859
Côté conséquences, le ministre allemand des Finances a dit "dedans c'est dedans, dehors c'est dehors" ce qui veut dire un régime relativement dur en remplacement de l'appartenance à l'UE (commercialement, peut-être les accords OMC et rien de plus).
Cependant, certains accords bilatéraux (accords du Touquet sur les migrants, coopération franco-britannique en matière de défense, appartenances à l'OTAN,...) ne seront pas directement impactés.
A noter que si le Royaume-Uni veut rester dans l'Espace Economique Européen (comme la Norvège), cela reviendra à devoir adopter les normes de l'UE sans avoir participé à la discussion sur leur contenu (ce qu'on appelle la "fax-democracy": recevoir un texte par fax et devoir le voter sous peine de ne plus être dans l'EEE avec des conséquences importantes sur la circulation des biens et des personnes, ou comme dit Schaüble "Le pays devrait alors se tenir aux règles d'un club, dont il a voulu sortir").
Vu de l'UE, le départ serait la perte d'un contributeur net, ce qui est ennuyeux; autant en profiter ou compenser en affaiblissant son rôle de concurrent.