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Le Parti Social-Progressiste

MessagePosté: Mar 27 Déc 2016 14:05
de 4Sans4NotFound
Bonjour, bonsoir à tous! :D
Je créé ce post pour vous faire part d'une idée de Parti(encore extrêêêêêmement incomplète, mais je la publie là pour avoir de nouvelles idées, justement). Comme vous l'aurez vu, le nom que j'ai donné à l'ébauche de ce mouvement est "Social-Progressisme". Le progressisme, selon Wikipédia, pour rappel, c'est:
"Le progressisme est la volonté d'instaurer un progrès social, des réformes, par opposition au conservatisme."
Je pense très sincèrement que cela reflète parfaitement les idées principales qui seront véhiculées. Le Social-Progressisme, et j'en suis bien conscient, a deux défauts majeurs. J'espère donc que certains d'entre vous m'aideront à comprendre comment les vaincre, voire à trouver de nouveaux défauts à corriger(je suis ouvert à cela, tant que ça n'est pas insultant je n'ai aucun souci à vous écouter). Le Social-Progressisme peut avoir deux formes; la forme Post-Dictatoriale, et la forme Post-Démocratie. La première, comme son nom l'indique, suit un régime de dictature. Il est plutôt évident que, dans ce genre de régimes(Soudan, Arabie Saoudite, prenez la dictature de votre choix), le pouvoir se doit d'être pris par la force, puisqu'il n'existe aucun moyen démocratique de le faire. Suite à un régime de dictature, il est aussi relativement évident qu'instaurer une liberté tout de suite est relativement risqué. A part la Révolution des Œillets, je n'ai aucun exemple de démocratisation rapide qui se soit bien passée. Mais, si vous en avez, n'hésitez pas à en faire part. Sinon, la deuxième forme, la Post-Démocratie, elle, suit une prise de pouvoir par les urnes. Dans ce cas là, la liberté peut rester en place(bien que je sois personnellement plus adepte d'une démocratie directe, ce qui inclurait donc une réforme de celle-ci dans le pays, si elle n'y est pas déjà présente.)

Une autre grosse nouveauté du parti, c'est la division du pouvoir entre plusieurs individus, nommés les Directeurs Généraux de la République. C'est une forme de consulat moderne, mais, à contrario de celui que nous avons eu en 1799, il y aurait des vices DGR, afin d'éviter une prise de pouvoir à la Napoléon. Pour le moment, même si cette forme ne permet pas un monde utopique sans corruption, luttes de pouvoir etc., elle apporterait, à mon avis, déjà bien plus de stabilité. J'aimerais pour l'instant débattre de ces deux aspects principaux, avant de poursuivre le dévoilement du reste des idées. Merci beaucoup d'avoir pris la peine de lire, j'espère recevoir un message de vous dans peu de temps ;)

Re: Le Parti Social-Progressiste

MessagePosté: Mer 17 Mai 2017 23:12
de cevenol30
Je ne comprends pas bien le "besoin" dans votre idée, au moins en sortie de dictature, d'un gouvernement non démocratique (peut-être que je grossis le trait). Je subodore une idée de despotisme éclairé?

Une dictature peut effectivement succéder à une autre, oui. Dans des temps anciens, on avait ainsi des changements de dynastie royale ou impériale, où on changeait de tête couronnée et de ministres sans changer autre chose.
Les transitions vers la démocratie peuvent être complexes et parfois amener à la prise de pouvoir d'une nouvelle forme dictatoriale, parfois validée partiellement ou totalement par les urnes lors de la parenthèse démocratique.

Au passage, de certains points de vue, le Portugal n'est pas passé loin de devenir un pays semblable à ceux du bloc soviétique et il y a aussi eu des tentatives de coup d'Etat pour remettre la dictature.
Comme autres exemples de transition réussie, on pourrait citer la RDA même si c'est un exemple un peu particulier mais il y a eu des élections libres à la proportionnelle intégrale avant la fusion dans le modèle politique ouest-allemand.
Ou, plus près de nous, on peut considérer que la transition démocratique de la Tunisie se passe relativement bien.
La transition démocratique de l'Espagne par contre a été longue: de 1975 à 1982 avec les premières élections libres en 1978.

L'inconvénient d'une liberté limitée est qu'outre les violations des droits de l'Homme qu'elle implique, elle amène ou maintient la corruption. En effet, quand les agents locaux d'une dictature réclament un pot-de-vin ou quand les proches du pouvoir s'accaparent la vie économique, auprès de qui se plaindre? Même si la démocratie amène un type particulier de corruption lié au financement illégal de campagnes électorales, le niveau de corruption y est moindre même si la liberté de la presse et de la justice fait qu'on entend davantage parler du problème.

Le terme de post-démocratie est relativement piégé: il est déjà utilisé (notamment par E.Todd) pour décrire un pouvoir aux mains, de fait, de technocrates ou des milieux patronaux.

L'idée d'une démocratie plus directe est une aspiration assez courante, notamment de ceux qui s'intéressent plus que la moyenne à la politique. Il faut cependant se méfier si les questions sont posées par l'exécutif pour contourner le corps législatif élu, c'est trop compatible avec un exécutif autoritaire (bonapartiste, gaulliste).
L'idée d'un exécutif (chef de l'Etat?) à plusieurs têtes et sans qu'une d'elles dépasse est intéressante. Elle ne dispense pas de réfléchir aux rôles respectifs du chef de l'Etat, du gouvernement, du Parlement. D'autant qu'en France actuellement, on a un régime mixte semi-présidentiel, semi-parlementaire avec d'une part un Parlement et un gouvernement responsable devant la chambre basse et qui doit donc lui correspondre, d'autre part un chef de l'Etat qui a très important un rôle d'arbitre et de clef de voûte des institutions.

Sur le fond, un "progressisme social" correspond largement à des idées déjà défendues, même s'il conviendrait de les préciser vu que le terme est vague.
Hors cadre démocratique véritable, on pourrait ainsi y rattacher ce que faisait Ben Ali en Tunisie en mode post-dictatorial (post-Bourguiba).
En termes français, cela pourrait correspondre à En Marche! qui se dit "progressiste" et veut faire des réformes en faisant attention au social, au PS social et réformiste, à la France Insoumise qui veut plus de social et refondre les institutions... Avant de lancer un nouveau parti, mieux vaut regarder ce qui existe déjà. Ceci dit, En Marche existe sur le créneau du Modem et la France Insoumise sur celui du PCF donc sait-on jamais...

Le souci majeur du terme même de réforme est que ces derniers temps, "réforme" et "social" ont été quelque peu antinomiques, quitte à prétendre casser pour adapter ou plier pour ne pas rompre...