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J'aime bien voir que la Corse passe avant l'Ile-de-France pour avoir un sujet dédié :lol: , mais...

Les principales têtes de liste:

PS: Jean-Paul Huchon, sortant
UMP: Valérie Pécresse
Verts: Cécile Duflot
NC: André Santini (tandem avec J-C Lagarde, maire de Drancy)
FN : Marie-Christine Arnautu, conseillère régionale

également prévisible?
PCF-PG: Patrick Braouezec? MG Buffet?
DLR: Nicolas Dupont-Aignan
NPA: Omar Slaouti? Olivier Besancenot?

résultats de 2004:

JP Huchon PS 31.95% > 49.17% (fusion avec PCF)
JF Copé UMP 24.79% > 40.72% (fusion avec UDF)
Santini UDF-CAP21 16.12% > fusion avec UMP
Le Pen FN 12.26% > 10.11%
Buffet PCF 7.2% > fusion avec PS-Verts
Laguiller LO-LCR 3.99%
Pelegrin GE-PF 2.51%
Bay MNR 1.18%

Et voici le tout premier sondage du premier tour, réalisé par l'IFOP au compte de DLR

hypothèse avec liste NC

UMP 30%
PS 19%
Verts 15%
MoDem 8%
PCF-PG 7%
FN 6.5%
NC 6%
NPA 5%
DLR 3.5%

hypothèse avec liste commune UMP-NC

UMP 32.5% (+2.5)
PS 19%
Verts 16% (+1)
MoDem 10% (+2)
PCF-PG 7%
FN 7% (+0.5)
NPA 5%
DLR 3.5%

http://www.ifop.com/media/poll/965-1-study_file.pdf

Sur la situation pour le PC, il y a un débat vif entre d'une part les partisans d'une candidature de Braouezec, l'ancien maire de Saint-Denis, président de la Communauté d'agglomération Plaine Commune et député depuis 1993, nombreux parmi les élus locaux, et d'autre part ceux qui, hostiles à la candidature d'un rénovateur qui a soutenu Bové en 2007, défendent celle de Pierre Laurent, directeur de la rédaction de «l'Humanité» , membre de la direction et dauphin annoncé de Buffet (son père était député de Paris en 1967, 73 et 78 et un des tous premiers dirigeants du PCF dans les années 60-70).
Selon un sondage demandé par la direction du PC, la candidature Braouezec rassemblerait environ 4 points de plus que celle de Laurent. La direction va probablement céder face au principe de réalité et laisser le premier être tête de liste, laissant Laurent être le n°1 de la liste parisienne.

Pour les centristes, le sondage va faire réfléchir Sarkozy car l'absence du Nouveau Centre rendrait possible la présence du Modem au second tour. Cependant, le risque est que le Nouveau Centre n'atteigne pas les 5%, ce qui nuirait au report des voix, déjà pas forcément acquis. Mais il est certain que Santini n'atteindra pas 10%, sauf dans son fief des Hauts-de-Seine.
Au conseil régional, le Modem dispose de 17 élus, le NC 9. Sauf en cas de victoire de la droite, les deux y perdront des plumes, voire la tête s'ils ne peuvent fusionner.

Ce sondage indique une avance réduite du PS sur les écologistes. La qualité de la campagne va donc être déterminante pour les deux camps. Mais je pense que l'écart va rester dans ces eaux là, à l'avantage du PS, grâce à son réseau plus dense d'élus locaux.

Enfin le total gauche/droite/extrême droite est modifié
gauche 46% contre 43% au premier tour (extrême gauche comprise) en 2004
droite 39,5 (sans le Modem) contre 41% en 2004
FN 7% contre 13,5 pour l'extrême droite
Le Modem en cas de maintien au second tour pourrait théoriquement faire chuter la gauche, mais une part de son électorat du premier tour le quittera alors. Pour l'heure il est trop tôt pour entrevoir l'hypothèse d'une fusion avec la gauche qui ferait râler à coup sûr la gauche du PS et des candidats comme Hamon.
De plus la droite ne doit pas trop compter sur des reports importants du FN ou du Modem. Donc je pronostique une victoire de la gauche avec 5 à 10 points d'avance au second tour, avec ou sans alliance avec le Modem, dans la cadre d'un duel gauche/droite.

Un nouveau sondage IFOP est disponible. Il a été réalisé pour le compte de l’Association de Financement de la Campagne de Valérie Pécresse entre le 1er et le 15 octobre 2009.
On en pensera donc ce qu'on en voudra mais il a le mérite d'exister.

Intentions de vote au 1er tour :
Valérie Pécresse : 31%
Jean-Paul Huchon : 19%
Cécile Duflot : 15%

Intentions de vote au 2nd tour :
Valérie Pécresse : 50,5%
Cécile Duflot : 49,5%

Valérie Pécresse : 49,5%
Jean-Paul Huchon : 50,5%

L'étude complète est disponible ici : http://www.scribd.com/doc/21743826/Sond ... -de-France

Autant les résuktats du premier tour ne m'étonnent pas (NPA à 5%, Front de gauche à 7, modem à 8, FN à 7, NC à 6, autres 2), un peu comme ceux du sondage commandé par DLR, autant le fait que le score de la gauche au second tour soit supérieur avec Huchon qu'avec Duflot m'étonne. Cela va à l'encontre de l'idée couramment reprise selon laquelle les écolo seraient plus rassembleurs. En tout cas, ça va être serré, mais pas autant que le laisse entendre ce sondage. Beaucoup dépendra de la qualité des reports de voix FN. Or il est possible que certains s'abtiennent au second tour, voire votent contre la candidate du gouvernement.

Sondage surprenant pour le second tour, en effet. J'ai du mal a voir une victoire de Valérie Pécresse en Ile-de-France surtout vu que les intentions de vote au premier tour donnent seulement 37% a la majorité présidentielle, voir 44% avec un rapport parfait difficilement envisageable du FN et 52% avec un rapport parfait du FN ET du MoDem, très durement envisageable. Sondage peut-être flouée ou moins fiable vu les commanditaires (comme les fameux 'internal polls' aux états-unis).

Sarkozy a décidé de tout miser sur cette région.
Le nombre de ministres candidats ne cesse d'augmenter. Dernière en date NKM dans l'Essonne, après Jouanno à Paris, Pécresse dans les Yvelines, Yade probablement dans le Val d'Oise. Sans oublier les anciens ministres Santini, Karoutchi (tous deux dans les Hauts-de-Seine) et Jégo (Seine et Marne).
NKM, selon le Figaro (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/ ... -liste.php), a été sommée d'être tête de liste départementale par Sarkozy.
Cela fait sept ministres ou anciens ministres de Sarkozy qui partent à la conquète de la région capitale. Or la nationalisation du scrutin étant logiquement peu favorable à l'UMP (exemple des municipales 2008), je ne vois pas pourquoi Sarkozy s'entête à vouloir que ses ministres soient candidats, même contre leur gré. S'il veut une défaite, il en prend le chemin.
Il y a sûrement la volonté de ringardiser les sortants en mettant des femmes aux premières places, mais le PS peut aussi s'appuyer sur des femmes de qualité (Anne Hidalgo et Marie-Pierre de La Gontrie à Paris notamment), tandis que les écolo présentent Duflot.
De plus, Jégo, Santini, NKM seront sous le coup du cumul des mandats (seulement quand elle ne sera plus ministre pour cette dernière) : siégeront-ils à la région ? Pour la majorité d'entre eux, oui s'ils obtiennent une vice-présidence, non en cas de défaite ou s'ils sont simples conseillers.
Question : que fera Pécresse si elle est battue ?

Je suis d'accord pour dire que le bombardement de ministres ou de personnalités de premier niveau en Ile-de-France est impressionnant. Maintenant dans la mesure où ils ont tous une "histoire" dans la région, c'est déjà plus acceptable.

Maintenant le revers de la médaille est qu'en cas de défaite, la vague éclabousse plus de monde....

Je ne suis pas convaincu que lever une telle armée de poids lourds était nécessaire. Ce ne sont pas des noms qui feront redevenir la droite majoritaire au Conseil régional. Comme le dit Jean-Philippe, il semble que le passé récent n'ait pas suffit à faire comprendre ce point à l'UMP.

En revanche et cela n'engage que moi, mais je trouve que le choix de Pécresse est plutôt bon. Elle me semble en effet capable sur son nom d'élargir l'électorat habituel de l'UMP, surtout au second tour. Bien plus que Karoutchi en tout cas.

Rama Yade a visiblement obtenu gain de cause. Selon toute vraisemblance elle sera bien candidate sur la liste des Hauts-de-Seine et non sur celle du Val-d'Oise comme le souhaitait, un temps, l'UMP.
Elue de Colombes, elle devrait, ainsi, se retrouver en seconde position sur la liste, derrière André Santini.

La tête de liste du Modem est désormais connue : c'est un inconnu...
Alain Dolium est du Val de Marne, a 43 ans, est d'origine guadeloupéenne et matiniquaise, mais est né et a grandi à Paris.
Après des études supérieures de commerce, une expérience professionnelle réussie aux Etats-Unis et au Canada, Alain Dolium, expert en nouvelles technologies chez CBS Communication, apparaît comme un militant de la diversité et de l'intégration.
Ce n'est pas un débauchage puisqu'il est adhérent du Modem, mais cela apparaît comme un choix judicieux. Outre le renouvellement, l'image d'une tête de liste noire dans une région métissée comme l'IDF peut contribuer à faire connaître le candidat.

Fin du suspense dans l'Essonne.
Le Conseil fédéral du département a, en effet, pris la décision de ne pas accepter la candidature de Julien Dray sur la liste du département dans l'optique des prochaines élections régionales. Cette décision intervient alors que Julien Dray est l'objet d'une enquête sur des mouvements de fonds suspects.
La tête de liste dans le département sera donc Carlos da Silva.