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Suite à une sombre affaire de "commodo" , l'élection du maire de MARVEJOLS a été annulée sans autre conséquence pour le conseil .... après appel en Conseil d'état , décision confirmée et démission de toute la liste majoritaire par solidarité avec Mme BREMOND , maire ,fraichement réélue conseillère départementale ..... les élections sont prévues pour le 5 SEPTEMBRE 2021 pour la totalité des conseillers municipaux ( 27 ) et les conseillers communautaires ( 15 ). Cette réélection ne devrait pas poser de problèmes tant le sujet d'invalidation tient de la chicaillerie , bien loin des intérêts des habitants de la cité royale .

Deux listes ont été validées par la préfecture de MENDE , la liste majoritaire reste conduite par Mme Patricia BREMOND , conseillère départementale et maire sortante invalidée ( sans grand changement ) et l'autre conduite cette fois ci par le docteur Jean Pierre NEPHTALI ( exit l'ancienne tete de liste ), radiologue à Marvejols , il a derrière lui le binome battu aux départementales de juin 2021 CASTAREDE Corine +LAS CASES Paul ,l'écart était de 140 voix entre les 2 binômes ( 55% BREMOND / 45% LAS CASES ) La campagne a commencé , rendez vous le 5 septembre .... peu de chances que Mme la maire invalidée , confortée par les départementales , soit battue .

La Maire sortante Patricia Brémond (DVG) l'emporte avec 62,15% des voix contre 37,88 % pour la liste DVD .La participation à été de 54% de votants

source: Facebook live villeeMarvejols

Comme il fallait s'y attendre la population de MARVEJOLS a confirmé l'équipe de Patricia BREMOND , dont l'élection avait été annulée à titre personnel pour des problèmes de domiciliation ..... avec plus de 62% des voix , elle refait pratiquement le même score qu'en MARS 2020 et gagne près de 8% par rapport à son résultat des "départementales " de juin 2021 ..... les mauvais perdants ont été punis comme souvent !!!

Il n'y a pas de "mauvais perdant".
Une candidate n'avait pas le droit de se présenter
son adversaire a demandé à la justice de "dire le droit" ; la justice a "dit le droit" en invalidant Mme BREMOND.
S'étant mise en règle sur le plan de sa domiciliation, et sa majorité lui permettant de candidater à nouveau par la démission de ses membres, Madame BREMOND pouvait, dès lors, se présenter à nouveau.
L'électorat l'a reconduite et c'est très bien ainsi puisque en toute légalité et dans le respect du code électoral que chacun doit respecter scrupuleusement.

Il n'y a pas de "punition" : on devrait au contraire, en tant qu'observateur, savoir gré à celui qui a osé s'adresser à la justice, d'avoir permis que la procédure électorale se déroule conformément aux règles auxquelles on doit se plier, qui que l'on soit.

A contrario, c'est le bazard en ce qui concerne ce volet essentiel de la Démocratie .

A retenir, suite aux résultats du scrutin : l'affaire ROUJON ne s'est pas cicatrisée....et la droite mettra longtemps à "se refaire" sur le plan local
Bertrand SALVAT

Je souscris bien volontiers aux propos de Bertrand car il est normal qu'un candidat à une élection politique, et d'ailleurs professionnelle, et un citoyen électeur puisse saisir une juridiction pour lui demander de dire le Droit et sanctionner au besoin une atteinte aux règles régissant les candidatures à des élections ou des irrégularités intervenues pendant une campagne électorale ou lors des opérations de vote.

Concernant les domiciliations de candidats à des élections de Collectivités Territoriales, le recours à des domiciliations de dernière minute et parfois de complaisance faisait florès dans les années 1980 et 1990 et il m'apparaît que cela a évolué avec une clarification par la Loi et le Règlement des conditions de candidature et des saisines des Tribunaux Administratifs plus fréquentes de la part des Préfets.
Il demeure une zone grise dans laquelle une candidate des Hauts de France s'est engouffrés pour les dernières élections régionales sans que les arguments qu'elle a opposés à ses contradicteurs ne me convainquent de leur recevabilité.

Pour aller dans le sens de Bertrand , j"ai idée que l'épisode ROUJON ( banqueroute de la ville ) n'est effectivement pas prêt d'être oublié et mon sentiment c'est que les électeurs n'oublient pas eux et jugent que la situation de la ville mérite mieux qu'une application pointilleuse de la loi électorale .... Patricia BREMOND était jusqu"en 2015 la maire de la commune limitrophe de GREZES , donc tout à fait au fait des besoins et de l'intéret et de la dynamique de toute cette petite agglomération qui est la seconde en importance de LOZERE

je ne comprends pas pourquoi vous persistez dans une approche négative de l'application du Code électoral, qui, selon vous, serait "pointilleuse" : sinon, chacun va se présenter là où cela lui chante.
Lors des départementales, la question de la domiciliation dans le canton de certains candidats (il suffit qu'elle le soit au niveau départemental) avait été soulevée dans ce forum et je n'ai pas lu sous votre plume qu'une telle remarque était "pointilleuse".
L'autre aspect de ce scrutin relève de l'analyse et nous sommes bien d'accord.
Bertrand SALVAT

Cher Bertrand,
La domiciliation dans une Commune où dans un Département ou dans une Région n'est pas exclusive pour pouvoir se présenter aux élections des Collectivités Territoriales correspondantes car un Contribuable assujetti à un impôt local tel que l'Impôt Foncier ou la Contribution Financière des Entreprises est également éligible dans le ressort correspondant à son assujettissement fiscal.

Mon analyse est purement politique et économique : je redis que l'affaire ROUJON tant sur le plan financier ou électoral a encore pesé sur ce scrutin : Patricia BREMOND avait battu Jean ROUJON aux départementales de 2015 alors qu'il avait déjà quitté la mairie de Marvejols.... chose plus drôle , elle était alors étiquetée " Divers Droite ", élue contre des candidats de gauche et front de gauche ..mais après le suicide de l'ancien maire largué par ses anciens conseillers , il y a eu un maire socialiste pour reprendre le flambeau .... aujourd'hui Patricia BREMOND fait partie de la majorité départementale de gauche et vient d'être élue deuxième vice-présidente du conseil départemental.... toute cette fresque n'est pas banale et renvoit la querelle sur le "commodat" à son juste niveau ... le tribunal administratif de NIMES et le Conseil d'ETAT n'ont d'ailleurs annulé que la seule élection de Madame BREMOND , ce qui effectivement ne changeait en aucune façon l'orientation du conseil municipal de 2020 mais visait à éliminer Patricia BREMOND ..... les choses ont été remises en place par les électeurs de belle façon.... point final