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avavainouva a écrit:Participation : 19%


Victor Habert Dassault (LR) : 66%
Claire Marais-Beuil (RN) : 14%
Karim Lamaazi (LREM) : 7%
Roxane Lundy (DVG) : 6%
Axelle Latrasse (EÉLV diss) : 4%
Dominique Renard (DLF) : 1%
Thomas Joly (PDF) : 1%
Renée Potchtovik (LO) : 1%

Bon j'en étais pas si loin finalement.

Juste souestimé le score de la candidate de gauche, car confusion dans mon esprit sur les étiquettes de ce côté là. Ce n'était pas clair.

Et j'ai exagéré pour le score de la droite, m'enfin il est à 59% quand même...

Ce népotisme et cette emprise de la noblesse Dassault sur la circonscription depuis 40 ans sont assez déconcertants, et interrogent le discernement d'électeurs qui votent sur un patronyme pour "rendre hommage" et par "fidélité", sans même apprendre à connaître le candidat.

Ramdams a écrit:Ce népotisme et cette emprise de la noblesse Dassault sur la circonscription depuis 40 ans sont assez déconcertants, et interrogent le discernement d'électeurs qui votent sur un patronyme pour "rendre hommage" et par "fidélité", sans même apprendre à connaître le candidat.

Sans aucune prise de parti, que le candidat soit de gauche ou de droite, je suis entièrement d'accord avec ta vision.

Ramdams a écrit:Ce népotisme et cette emprise de la noblesse Dassault sur la circonscription depuis 40 ans sont assez déconcertants, et interrogent le discernement d'électeurs qui votent sur un patronyme pour "rendre hommage" et par "fidélité", sans même apprendre à connaître le candidat.

En même temps, je me demande ce que les partis s'opposant à la dynastie Dassault ont fait ces 40 dernières années dans la circonscription. Ont-ils vraiment proposé des emplois, des programmes de développement local qui existent en dehors de tout soutien du groupe Dassault ;) ? Ont-ils convaincu les électeurs à chaque niveau d'élire des représentants politiques qui trouvent que ce que fait le groupe Dassault dans la circonscription est particulièrement négatif ?

C'est bien ce que je dis : il y a une emprise locale d'une famille, d'un groupe économique. Et c'est la raison pour laquelle je m'oppose aux élections qui se jouent sur des petites circonscriptions.

Plus de 60 ans même, la 1ère élection de Marcel Dassault remonte à 1958.

Bien sur que la manière dont jadis "Le bon Mr Marcel" menait ses tournées de la circonscription avec son chéquier personnel sous le bras et ses "petits cadeaux" est choquante et n'est plus légalement possible aujourd'hui (son fils mis du temps à le réaliser à Corbeil-Essones mais c'est un autre sujet).

Bien sur aussi que dans une circonscription ou le groupe Dassault Aviation fut le principal employeur et où la majorité des équipements publics (salles des fêtes, écoles primaires, terrain de foot) portent le nom "du bienfaiteur", vous ne partez pas sur un pied d'égalité à l'élection surtout sur une partielle avec 20% de votants.

Mais je rejoint Relique, qu'ont fait les opposants depuis tout ce temps pour proposer autre chose à cela?

En tout cas, cette circonscription me confirme dans mon hostilité à l'égard du scrutin uninominal majoritaire, en cela qu'il prive les électeurs qui ne sont pas tombés sous le charme dassaultien de représentants politiques locaux.

stephed a écrit:Bien sur aussi que dans une circonscription ou le groupe Dassault Aviation fut le principal employeur et où la majorité des équipements publics (salles des fetes, écoles primaires, terrian de foot) portent le nom "du bienfaiteur" vous ne partez pas sur un pied d'égalité à l'élection surtout sur une partielle avec 20% de votants.

Mais je rejoint Relique, qu'ont fait les opposants depuis tout ce temps pour proposer autre chose à cela?

C'est déjà bien de reconnaître que les candidats ne partent pas sur un pied d'égalité. La vision darwinienne ("si les opposants ne se font pas élire, c'est parce qu'ils n'ont pas réussi à convaincre") n'est pas ma conception de la politique, car elle omet évidemment tous les autres paramètres cités précédemment.

Après, je ne vois pas ce que les opposants peuvent faire concrètement pour faire tomber ce système, sinon attendre qu'un énorme scandale éclabousse la dynastie, au point que les électeurs s'en détournent. Ou qu'un grand groupe comme Amazon devienne le principal employeur de la circonscription et qu'il dégaine un autre prétendant.

Ramdams a écrit:Ce népotisme et cette emprise de la noblesse Dassault sur la circonscription depuis 40 ans sont assez déconcertants, et interrogent le discernement d'électeurs qui votent sur un patronyme pour "rendre hommage" et par "fidélité", sans même apprendre à connaître le candidat.

L'attachement à la main qui vous nourrit.

Oise, Levallois, Nice, nous avons de bons exemples.

Ces habitants ont les élus qu'ils méritent. Mais ça en dit long sur le niveau politique des citoyens de notre pays.

stephed a écrit:Bien sur aussi que dans une circonscription ou le groupe Dassault Aviation fut le principal employeur et où la majorité des équipements publics (salles des fetes, écoles primaires, terrian de foot) portent le nom "du bienfaiteur" vous ne partez pas sur un pied d'égalité à l'élection surtout sur une partielle avec 20% de votants.

Mais je rejoint Relique, qu'ont fait les opposants depuis tout ce temps pour proposer autre chose à cela?

Face au rouleau compresseur du pognon, vous êtes démuni. Et puis il y a la menace : garderons-nous nos emplois et nos subventions si on le bat ?

C'est ni plus ni moins qu'une féodalité. Peut-on autoriser la candidature de quelqu'un qui distribue des largesses via son compte en banque personnel garni de milliards ? Ou dont l'entreprise subventionne ou conditionne l'emploi, la taxe pro, etc... ?

Ces largesses ne sont évidemment pas comptabilisées sur le financement électoral, crevant le plafond des dépenses admises. La ligne d'arrivée est la même, pas celle de départ.

Mettez-vous à la place des opposants, qui savent que l'argent corrompt tout.

N'exagérons pas. Le temps ou un milliardaire exerçait son mandat d'élu avec sa fortune personnelle ou celle de son groupe est révolu depuis longtemps la législation l'encadre et l'interdit désormais. Disparu en 1986, Marcel Dassault ne pourrait plus distribuer ses "cadeaux" aujourd'hui comme dans les années 60-70 (au passage il ne ferait sans doute pas de politique déjà)

Le Milliardaire peut juste se payer seul sa campagne désormais dans la limite d'un plafond légal. Sinon Mohed Altrad serait maire de Montpellier!