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Une élection municipale partielle a été organisée le 2 décembre dans la commune de Prey laquelle compte 952 habitants et se situe non loin de Evreux, le chef lieu du Département de l'Eure.
Il s'agissait de pourvoir cinq sièges de conseillers municipaux après des démissions en 2015 puis une dernière récemment, certaines de ces démissions étant présentées comme des contestations à l'encontre de l'exercice de son mandat par le Maire.
Pour le premier tour du 2 décembre, six candidats sollicitaient les suffrages des 737 inscrits sur la liste électorale locale.
Ce sont 239 électeurs qui sont venus au bureau de vote et les six candidats ont obtenu de 146 voix à 134 voix ce qui signifie qu'aucun d'entre eux n'a obtenu un nombre de voix égal à au moins 25 pour cent des inscrits et n'a donc pu être proclamé élu.
Les six candidats seront, en tout état de cause, candidats au second tour de dimanche 9 décembre avec de l'incertitude de résultat entre les deux candidats ayant obtenu 136 voix au premier tour et celui y ayant recueilli 134 voix.
A suivre dimanche 9 décembre, ou plutot lundi 10 décembre, avec les résultats dans la presse quotidienne régionale laquelle est plus efficace en matière de résultats d'élections que ses homologues d'autres régions et départements que Bertrand a tancés ce jour à juste titre.

Les résultats du second tour de l'élection municipale partielle partielle ont été singuliers mais pas si illogiques que cela si l'on prend le temps d'y réfléchir.
Ainsi, c'est le candidat, qui avait obtenu 134 voix au premier tour et se trouvait alors en sixième et dernière position, qui termine en tête et ce très nettement en obtenant 164 voix, soit 30 voix de plus que le 2 décembre.
Ce candidat, qui se présentait seul, devance de loin ses concurrents de la liste de cinq candidats puisque le candidat qui arrive en deuxième position n'a obtenu que 114 voix en fort retrait par rapport au 2 décembre alors que les quatre autres candidats de la liste s'étagent jusqu'à 102 voix pour le dernier qui n'est pas élu alors qu'il était en situation plutôt favorable le 2 décembre avec 144 voix.
Il est manifeste que les électeurs du second tour, moins nombreux qu'au premier tour (de 35 à 30 pour cent en arrondissant les pourcentages), ont entendu, selon ma lecture, encourager le sixième du premier tour lequel, alors seul contre cinq, avait obtenu un résultat très au delà de ce qu'il pouvais escompter dans ce type de scrutin et son résultat du 2 décembre a été bonifié brillamment par les électeurs du 9 décembre.
Le vieux réflexe français de soutien au plus faible, au moins en apparence, a une fois de plus joué, en Robin de l'urne cette fois.

La première réunion du Conseil municipal de Prey post élection municipale partielle partielle a été quelque peu agitée.
Il ne s'agissait pourtant que, pour l'essentiel, d'élire le deuxième Maire Adjoint, l'élu qui exerçait jusque là ce mandat devenant Premier Maire Adjoint en remplacement de l'élu démissionnaire qui occupait cette responsabilité.
Le seul candidat déclaré au mandat de deuxième Maire Adjoint a été élu en obtenant 11 voix alors que trois votes blancs étaient recensés et que le candidat isolé élu le 9 décembre obtenait une voix, laquelle pourrait bien être la sienne ce qui ne serait pas illogique car il a été, en quelque sorte, élu face à une liste de cinq candidats plus ou moins soutenus par le Conseil municipal élu en 2014.

L'agitation de la dernière réunion de Conseil municipal a été due à l'intervention de deux habitants qui assistaient aux débats.
Ainsi, une habitante a interpellé le Maire au sujet de ses indemnités de fonction et un autre habitant a indiqué qu'il avait saisi le Tribunal Administratif d'une contestation de l'élection du candidat isolé lequel aurait tenu des propos diffamatoires à l'endroit de ses concurrents de l'élection municipale partielle.
Ambiance, ambiance qui semble poursuivre les contestations à l'encontre du Maire en exercice.
A suivre en 2020 comme l'écrit le rédacteur de l'article de Paris Normandie.