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La vie politique en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Ven 18 Fév 2011 14:00
de Auguste
L'Union calédonienne, parti indépendantiste membre de l'exécutif dirigé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, loyaliste), a quitté le gouvernement néo-calédonien en raison d'un différend portant sur les deux drapeaux, français et kanak, que les bâtiments officiels doivent désormais hisser.
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 544e2a.1c1

A noter que la stratégie de l'UC ne fait pas l'unanimité dans le camp indépendantiste. Charles Pidjot, président de l'UC, est également cité comme un prétendant au deuxième siège de sénateur nouvellement créé qui sera mis en jeu en septembre.

Re: Crise en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Ven 18 Fév 2011 23:25
de vudeloin
Merci Augusfe... Un message relatif à la même question est posé dans ' Evolution institutionnelle des DOM "

Re: Crise en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Ven 18 Fév 2011 23:34
de vincent
Sur ce genre d'évènement, quitte à me répéter, ne pas hésiter à créer de nouveaux sujets plutôt que d'empiler des messages dans un sujet existant.
1) Cela facilite la lecture du plus grand nombre
2) Parfois l'enchainement de la discussion fait que celle-ci n'a plus rien à voir avec le titre du sujet

Re: Crise en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Mer 23 Fév 2011 16:12
de Auguste
Au temps pour moi, je serai plus attentif désormais.

J'en profite pour vous féliciter pour la très grande qualité de ce forum !

Re: Crise en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 01:15
de Zimmer
Roch Wamytan débarqué du perchoir
Publié le mercredi 20 juillet 2011 à 03H00

Le Conseil d’Etat a jugé illégale l’élection de Roch Wamytan à la tête du Congrès, le 1er avril dernier. L’élu indépendantiste devrait retrouver son fauteuil. Mais quand ? Calédonie ensemble compte bien jouer de cet atout.

Lire ici la suite de l'article.

Re: Crise en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Jeu 28 Mar 2013 16:44
de Jean-Philippe
Gérard Poadja, membre du parti Calédonie ensemble, préside le Congrès depuis août dernier, succédant à Rock Wamytan qui a avait été réélu en août 2011 après l'annulation de sa précédente élection.
Le 29 août 2012, ce dernier a été battu par 25 voix contre 28 au troisième tour de scrutin, les partis anti indépendantistes l'ayant lâché, mais il est resté 1e vice-président.

Aujourd'hui, suite à la défaite de l'UMP aux dernières législives (perdant ses deux sièges au profit de Calédonie ensemble, apparenté à l'UDI), la droite anti indépendantiste connaît une nouvelle scission (source) :

Des dissidents du Rassemblement-UMP de Nouvelle-Calédonie ont annoncé jeudi 28 mars la création d'un nouveau parti de droite anti-indépendantiste, baptisé "Mouvement Populaire Calédonien" (MPC) et soutenu par Jean-François Copé. Le chef de file de la formation, Gaël Yanno, assure en effet disposer d'"une lettre du président de l'UMP qui (approuve) clairement notre démarche et me félicite de l'avoir initiée".

Dans ce courrier transmis aux médias, Jean-François Copé propose aux adhérents de bénéficier d'une double adhésion au MPC et à l'UMP, et se réjouit "du positionnement clair du (mouvement) pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France".

[...]
"Nous voulons parler avec les indépendantistes conviction contre conviction et arrêter les concessions unilatérales", a déclaré Gaël Yanno, premier adjoint au maire de Nouméa et ancien député.


Seuls quelques élus, municipaux et territoriaux, ont rejoint le nouveau parti qui devrait organiser son premier congrès en juin.
Les prochaines élections territoriales ayant lieu en 2014, ces élus veulent être prêts en vue du référendum d'autodétermination qui doit être organisé lors de la prochaine mandature (vers 2016-2017).

Re: La vie politique en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Ven 29 Mar 2013 10:52
de Jean-Philippe
Le FLNKS prépare les prochaines élections de 2014, espérant progresser grâce à son unité face à une droite divisée et à une ouverture vers " les progressistes" (comme les membres d’« Ouverture Citoyenne »), les mouvements de la Dynamik unitaire Sud, ou encore du Parti travailliste.
Le FLNKS vise les trois cinquièmes d’élus « indépendantistes et nationalistes ». [...]
Ce seuil des trois cinquièmes n’est évidemment pas choisi par hasard : à la lecture de la loi organique, entre autres dispositions, ce ratio offre l’opportunité d’adopter une délibération dans l’hémicycle, fixant la date de la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté.

Quant au référendum, il aurait lieu plutôt en 2018.
http://www.lnc.nc/article/pays/le-flnks-vise-le-congres

Re: La vie politique en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Dim 14 Avr 2013 14:55
de Zimmer
N-Calédonie: le président du gouvernement mis en examen pour la seconde fois

NOUMEA (France), 13 avr 2013 (AFP) - Harold Martin, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, déja mis en examen en octobre 2011, l'a été une deuxième fois vendredi soir pour prise illégale d'intérêts dans une affaire de vente de terrains, a-t-il indiqué à la presse.

Lire ici la suite de l'article.

Re: La vie politique en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Dim 11 Mai 2014 14:00
de Relique
Aujourd'hui se tenaient les élections provinciales en Nouvelle Calédonie.

Si les "loyalistes" sont confortés dans leur majorité pour le Congrès, l'écart se resserre avec le bloc indépendantiste. Il y aurait un partage à 29 - 25 des sièges.

Dans chaque province, il me semble qu'il n'y a pas trop de changements. Les loyalistes sont toujours devant dans le sud, province la plus peuplée, avec cette fois-ci Philippe Gomès en tête. (président sortant, il avait été devancé en 2009 par une liste R-UMP)

Dans le Nord et dans les Îles, il me semble que ce sont les indépendantistes toujours en tête. Reste à voir les alliances pour obtenir la présidence. Je ne sais pas du tout comment cela va se faire.

Si des personnes plus informées peuvent se pencher sur ces résultats pour nous en donner une analyse:

http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/2014 ... 51383.html

Re: La vie politique en Nouvelle-Calédonie

MessagePosté: Dim 11 Mai 2014 15:39
de sammy
Le camp indépendantiste progresse en sièges grâce à la stratégie d'union dans le sud. pour le reste, la participation est faible (65 %) pour ce qui devrait être les dernières provinciales avant référendum.
Dans le détail, au sud, les loyalistes ont donné un net avantage à Calédonie Ensemble (affilié à l'UDI) sur l'ex R-UMP et une nouvelle formation, droitière (Union pour la Calédonie dans la France). La liste unique indépendantiste de Rock Wamytan obtient 18 % des voix et sept élus, un score honorable, sans plus, faute de surmobilisation de l'électorat mélanésien, notamment à Nouméa.

Aux îles, les loyalistes échouent à revenir au congrès, contrairement au Palika, qui reconquiert deux sièges au détriment de l'étrange Parti Travailliste (mélange de radicalisme indépendantiste, d'affairisme et d'arrangements avec le R-UMP). Enfin le LKS (indépendantistes non-membre du FLNKS) maintient sa représentation avec deux sièges malgré la retraite politique du grand chef coutumier de Maré, Nidoish Naisseline. L'Union Calédonienne garde la province.

Au Nord, c'est le troisième tour qui va décider. L' UNI-PALIKA de Paul Néaoutyine (sortant) conforte son avance en voix sur l'UC (1000 voix contre 200 en 2009) mais ça ne suffit pas en terme d'élus (9 chacun). Les loyalistes, divisés en deux listes cumulent 20 % des voix et quatre sièges, le PT disparaît.
Sauf accord interne au FLNKS, les loyalistes arbitreront donc.
Suite aux municipales, on attendait plutôt une victoire de l'UC mais le PALIKA a bénéficié à fond du développement de son fief (PVK, pour Poindimié-Voh-Koné) en plein boom économique et démographique autour de l'usine de nickel.

Au congès, les loyalistes devraient donc reprendre la présidence dont ils se sont auto-exclus de par leurs divisions (Rock Wamytan, du FLNKS en est le président minoritaire).

Pour la suite, un référendum donnerait une majorité loyaliste (60/40 sur ces élections mais ce serait sans doute plus serré) mais avec de telles distorsions selon les régions et les populations qu'il va falloir faire preuve d'imagination institutionnelle, du statu-quo à l'indépendance en passant par l'indépendance-association, la commonwealthisation, voire la partition ...)