Le FN s'appelle donc encore le FN pour le moment.
Il gardera vraisemblablement le nom et l'ancienne structure pour un temps, le temps notamment de cesser de recevoir des subventions (notamment le financement public "premier volet" des législatives) et d'éviter que d'autres le reprennent. Si la cession du nom Rassemblement National tombe à l'eau, la question ne se posera peut-être même pas.
( Ainsi, si l'UDF est officiellement devenue le Modem, elle/il avait continué à percevoir des subventions à ce nom et garde ledit nom verrouillé (quand certains ont voulu recréer un autre mouvement sur ce créneau, ils l'ont appelé... l'UDI: c'est ressemblant mais pas identique). )
Du côté de l'ex-président d'honneur désormais externalisé, l'abandon du nom est un "assassinat politique" (tout de suite les grands mots...) et il compte bien tenter de le reprendre à son compte au lieu des Comités Jeanne
https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... tique.htmlLes polémiques sur les réminiscences du futur nouveau nom ont effectivement été soulevées, je l'entendais aujourd'hui: si celle avec Tixier-Vignancourt est historiquement logique même si elle renoue avec un lointain héritage (JMLP a avoué dans ses mémoires récemment parues que son célèbre problème à l'oeil lui était venu d'un coup de maillet maladroit en plantant le chapiteau de campagne dudit Tixier-Vignancourt), celle avec un parti vichyste peut être encore plus embêtante. Quant à l'usage par le FN, ce fut le cas en 1985 et 1986 pour les cantonales et législatives.
La ligne vue par une certaine presse (en tous cas "La dépêche", proche des radicaux centristes) semble inchangée et "à droite toute" (au sens nationaliste du terme, pas forcément économiquement libéral si tant est que ce soit cela être de droite, là est tout le souci de la notion)
https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... toute.htmlhttps://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... cours.htmlIl est noté l'absence de la moindre allusion précise aux alliés potentiels, notamment LR, tout en voyant cependant l'affirmation d'une "culture de l'alliance" impliquant des "compromis" (dont on peut douter qu'elle ait bien infusé).