pierrot a écrit:Pour rappel, Michel Savin a démissionné en septembre de la présidence de l’UMP Isère pour dénoncer un manque de transparence dans sa fédération. Il dit avoir constaté plusieurs centaines de militants "fantômes" sur les listes d’adhérents.Son prédécesseur de 2003 à 2009 était un certain ... Alain Carignon revenu à la tête de la fédération dans des conditions contestées. Il aura fait beaucoup de mal à son propre camp à Grenoble et en Isère.
Comme dans certains autres départements (Haute Garonne par exemple), la situation de la droite iséroise est devenue tellement chaotique que l'on a du mal à comprendre pourquoi les élus se battent encore : l'UMP ne garde un tant soit peu la face dans ce département que grâce à sa bonne tenue dans le Nord (les 3 députés, Vienne) du département et dans quelques cantons du Sud (La Mure, Monestier...)...
Mais comment l'UMP n'a-t-elle pas vu que le scénario Carignon la menait tout droit au grand n'importe quoi...Les retours gagnants après les scandales politico-judiciaires, ça passe encore dans les petites villes ou villes moyennes (Béthune, Istres, Mennecy), mais dans une ville comme Grenoble, métropole à la sociologie constamment en évolution, au turn over important dans l'électorat, remettre en selle 13 ans après un maire que la plupart des électeurs n'ont pas connu et, de ce fait, pour qui le nom de Carignon est forcément négativement associé, c'est aller droit dans le mur...En plus, ce n'est pas en appelant avec un serveur vocal automatique, en pleine nuit, les grenoblois, pour faire sa promotion que l'ancien maire allait regagner en popularité ;)
La même erreur a conduit à l'éviction aux cantonales de Charles Descours : absence de réflexion sur les évolutions électorales et sur la sociologie municipale...