AMIENS : ni MACRON, ni PHILIPPE, vulgaires vacanciers
Posté: Jeu 9 Aoû 2018 11:05"Macron et Philippe absents à Amiens : l’affront est double
Un Premier ministre en personne, Theresa May, et un Prince héritier de la couronne, William… Il y a bien longtemps que le Royaume-Uni n’a plus rien à prouver en matière de culture de la mémoire. La commémoration du centenaire de la bataille d’Amiens qui s’est déroulée ce mercredi 8 août en offre une nouvelle illustration, s’il en fallait. En envoyant à Amiens une délégation de très haut rang, la Grande-Bretagne a démontré une fois de plus son attachement au sacrifice consenti par les innombrables « Tommies » tombés dans la Somme. On notera du reste que, comme à l’accoutumée, c’est le même Royaume-Uni qui a pris en charge l’organisation de la cérémonie, avec l’efficacité qu’on lui connaît.
Loin de nous l’idée de vouloir offenser Mmes Parly et Darrieussecq, à qui le gouvernement a demandé de sacrifier quelques jours de congé pour représenter la France. Mais on ne pourra s’empêcher – et les Britanniques assurément ont dû le faire – de se demander où est la France dans cette histoire. Incapable d’accueillir comme il se doit le Premier ministre d’une nation alliée qui a envoyé ses jeunes hommes se faire trouer la peau pour défendre l’Hexagone.
En vacances dans les Hautes-Alpes, Édouard Philippe, le Premier ministre. En vacances sur la Côte d’Azur, le Président de la République. Natif pourtant de la ville qui célèbre ce 8 août le centenaire d’une bataille qui a marqué l’inversion du cours de la guerre. Il a préféré le bain de foule à Bormes-les-Mimosas, plutôt que la rencontre avec sa ville.
L’affront à l’ami britannique. L’affront à Amiens qui l’a vu naître."
source : le courrier picard
Bien écrit et frappant juste !
Est-ce là, la politique étrangère macronienne, trop souvent célébrée sous un côté génial ? Quel sens du devoir de Mémoire !
Bertrand SALVAT
Un Premier ministre en personne, Theresa May, et un Prince héritier de la couronne, William… Il y a bien longtemps que le Royaume-Uni n’a plus rien à prouver en matière de culture de la mémoire. La commémoration du centenaire de la bataille d’Amiens qui s’est déroulée ce mercredi 8 août en offre une nouvelle illustration, s’il en fallait. En envoyant à Amiens une délégation de très haut rang, la Grande-Bretagne a démontré une fois de plus son attachement au sacrifice consenti par les innombrables « Tommies » tombés dans la Somme. On notera du reste que, comme à l’accoutumée, c’est le même Royaume-Uni qui a pris en charge l’organisation de la cérémonie, avec l’efficacité qu’on lui connaît.
Loin de nous l’idée de vouloir offenser Mmes Parly et Darrieussecq, à qui le gouvernement a demandé de sacrifier quelques jours de congé pour représenter la France. Mais on ne pourra s’empêcher – et les Britanniques assurément ont dû le faire – de se demander où est la France dans cette histoire. Incapable d’accueillir comme il se doit le Premier ministre d’une nation alliée qui a envoyé ses jeunes hommes se faire trouer la peau pour défendre l’Hexagone.
En vacances dans les Hautes-Alpes, Édouard Philippe, le Premier ministre. En vacances sur la Côte d’Azur, le Président de la République. Natif pourtant de la ville qui célèbre ce 8 août le centenaire d’une bataille qui a marqué l’inversion du cours de la guerre. Il a préféré le bain de foule à Bormes-les-Mimosas, plutôt que la rencontre avec sa ville.
L’affront à l’ami britannique. L’affront à Amiens qui l’a vu naître."
source : le courrier picard
Bien écrit et frappant juste !
Est-ce là, la politique étrangère macronienne, trop souvent célébrée sous un côté génial ? Quel sens du devoir de Mémoire !
Bertrand SALVAT