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Allocution présidentielle du 31 décembre à 20h00

MessagePosté: Lun 1 Jan 2018 19:34
de SALVAT
pas surpris, "je", "je", "je"
j'écoute mais je continuerai (c'est le résumé)
une empathie feinte avec les français, "comme vous je n'accepte pas..." ...ce que lui-même a mal fait ou n'a pas fait.
leçon d'Ordre Moral : chaque matin, il me faudra faire mon examen de conscience pour réfléchir à ce que je devrais faire pour mon pays...magnifique ! A défaut, je serais sans doute en faute....

Mais ce qui m'a choqué le plus, c'est cette explication complémentaire qu'il nous a livrée sur les réseaux sociaux, pour que nous comprenions bien ce qu'il nous a dit : nous sommes des idiots, c'est bien connu, et ces quelques minutes supplémentaires avaient pour but de nous asséner une explicitation de la pensée profonde du Maître.

Au lieu de ses leçons culpabilisantes, qu'il se taise car il nous gave de paroles sonores mais vides : qu'il sache attendre pour nous annoncer des réussites réelles, concrètes, incontestables et chiffrées de son action....je suis impatient de ce moment.
Bertrand SALVAT

Re: Allocution présidentielle du 31 décembre à 20h00

MessagePosté: Mar 9 Jan 2018 22:11
de cevenol30
J'abonde dans ce sens.
Les couplets sur les SDF, alors qu'on sait par ailleurs que les moyens sont plutôt en stagnation au mieux (cf. https://actu.orange.fr/finance/videos/t ... 2w8MP.html 10.000 places l'an dernier, 9.000 cette année... belle "priorité"...), ou sur l'indispensable action culturelle alors que les collectivités locales, prises dans l'étau de la baisse des dotations, tendent à baisser pour leur part ce poste de dépenses facultatif (par rapport à l'entretien des routes ou des établissements scolaires p.ex.), sans oublier les aspects délétères de la suppression sans compensation des emplois aidés m'ont même paru avoir un aspect un peu cruel.
Mieux vaudrait assumer ouvertement être là pour défaire, ce serait plus franc.

L'appel à s'engager davantage cherche à faire écho à une célèbre déclaration de J.F. Kennedy, icône pour les centristes au sens large, auquel il tentait peut-être par là de s'identifier. Mais l'Etat appelle les citoyens à un apparemment sympathique engagement avant tout pour compenser son propre désengagement.