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Déplacements du premier ministre

MessagePosté: Mer 20 Déc 2017 14:59
de stephed
Le premier ministre Edouard Philippe est au coeur d'une polémique sur le cout de l'un de ses déplacements entre la nouvelle calédonie et Paris.

En effet, un journaliste de l'AFP a indiqué que celui ci avait eu recours à un vol privé entre Tokyo et Paris pour les ramener, lui et sa délégation, de Nouvelle-Calédonie: la polémique vient du cout du voyage (350 000 euros pour 60 personnes) et surtout qu'il s'agit d'un cout supplémentaire par rapport au voyage initial (l'avion du voyage aller étant rentrer quasi vide dans le même temps). Le tout étant bien sur à la charge du contribuable.

Pour Édouard Philippe, il assume ce choix et dit il s'agissait de renter plus tôt de deux heures afin que le Chef de l'Etat Emmanuel macron puisse partir en voyage : la tradition voulant qu'il n’y ai pas de vacance du pouvoir.

Il souligne qu'il comprend" parfaitement à la fois la surprise et les interrogations que se posent les Français" sur ce sujet, qu'il "ne s'agissait pas d'un voyage d'agrément" et que "l'avion de départ sert pas en temps normal à transporter ni des autorités militaires ni des membres du gouvernement en long-courrier et de nuit, les conditions de l'aller étaient épouvantables».

Il souligne en fin que "le cout d'un tel déplacement est inférieur à celui de son prédécesseur Manuel Valls sur un déplacement similaire en mai 2016".

https://www.ouest-france.fr/politique/e ... on-5458140

https://actu.orange.fr/france/edouard-p ... Ullzk.html

http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html

Re: Déplacements du premier ministre

MessagePosté: Ven 22 Déc 2017 18:45
de lindet
Ce n'est peut-être pas la polémique du siècle, mais l'argument de la vacance du pouvoir ne tient pas. Si le Président et le Premier ministre sont absents en même temps, ce qui arrive assez souvent (Mitterrand et Chirac, sans aller jusqu'à De Gaulle et Pompidou en 68, voire Poincaré et Viviani en 14...), l'intérim est transmis (je crois me souvenir qu'en 68 c'était Louis Joxe, Garde des sceaux...) mais il n'y a jamais vacance. Encore heureux d'ailleurs que nos institutions ne puissent pas être si facilement prises au dépourvu.