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Valérie Rabault, députée PS du Tarn-et-Garonne, ne souhaite pas voter la motion de censure LFI, mais sera disciplinée et suivra les décisions de son groupe.

Eco92 a écrit:De fait, c'est ce qui se dessine. Après la sortie sur le groupe unique NUPES, puis la nomination de Coquerel malgré des alertes (on peu trouver ça dégueulasse car que des rumeurs mais le risque était évident), cette motion de censure "de principe" est encore un coup assez raté de la NUPES, en partie liée à Mélenchon...

"« On n’est pas là pour tout bloquer, tout casser », a assuré Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale et porte-parole du RN, sur RTL lundi.

Voter pour la motion de censure, « ça ne sert à rien », avait-il déjà estimé sur BFMTV vendredi dernier. « La France insoumise veut transformer l’Assemblée nationale en Zad [Zone à défendre] », a également critiqué lundi soir sur BFMTV Julien Odoul, député RN dans l’Yonne et porte-parole du parti.

Les Républicains ne se montrent pas non plus convaincus par la proposition de LFI. « Nous ne joindrons pas nos voix à celles de LFI », a annoncé Annie Genevard, présidente du parti par intérim, sur BFMTV mardi matin. « Une motion de censure avant d’avoir commencé, ça paraît assez puéril comme démarche, totalement inutile. Je pense qu’on ne se prêtera pas à ce jeu », a également indiqué mardi matin Olivier Marleix, président du groupe LR, sur LCI."

Faure fait déjà savoir que ce n'est à ce jour une position que de LFI, non concertée.

https://www.ouest-france.fr/politique/i ... 83bfecb6a2

Et pourtant, de toutes les futures positions à venir, celle de Mélenchon est la seule qui me parait cohérente. Tous ceux qui dénoncent le mandat de Macron depuis 5 ans et qui prédisent déjà le pire pour le gouvernement Borne et qui ne voteront pas la censure seront clairement soit des hypocrites, soit ils n'assumeront pas leurs propos.
Même s'abstenir à mon sens, c'est déjà soutenir. En tout cas, pour tous ceux qui se prétendent dans l'opposition, je ne vois pas trop comment on peut justifier de ne pas voter la censure ? Soit on considère que le gouvernement Borne est mauvais et on vote contre, soit on considère que tout n'est pas à jeter et dans ce cas il faut le dire aussi. Mais l'entre deux de beaucoup, qui consistera à dire tout le mal que l'on pense de Macron et de Borne sans renverser le gouvernement, ce sera très hypocrite.

Corondar a écrit: Et pourtant, de toutes les futures positions à venir, celle de Mélenchon est la seule qui me parait cohérente. Tous ceux qui dénoncent le mandat de Macron depuis 5 ans et qui prédisent déjà le pire pour le gouvernement Borne et qui ne voteront pas la censure seront clairement soit des hypocrites, soit ils n'assumeront pas leurs propos.
Même s'abstenir à mon sens, c'est déjà soutenir. En tout cas, pour tous ceux qui se prétendent dans l'opposition, je ne vois pas trop comment on peut justifier de ne pas voter la censure ? Soit on considère que le gouvernement Borne est mauvais et on vote contre, soit on considère que tout n'est pas à jeter et dans ce cas il faut le dire aussi. Mais l'entre deux de beaucoup, qui consistera à dire tout le mal que l'on pense de Macron et de Borne sans renverser le gouvernement, ce sera très hypocrite.

C'est peut-être précisément parce que la majeure partie de la classe politique fait preuve d'hypocrisie que l'électorat s'en détourne un peu plus à chaque élection ? Mais c'est un autre débat ...

C'est sans doute mon habitude de la politique canadienne où il y a eu pas mal de gouvernement minoritaires dernièrement mais je suis assez habitué à la tradition qui veut qu'on laisse le gouvernement minoritaire débuter à gouverner et que le vote du budget est le moment de vérité.

Après je n'ai rien contre la motion de censure en soi, je suis énervé par cette manière de voir Mélenchon continuer a dicter des choses dans les médias sans prendre en compte ses partenaires.

Après stratégiquement on aura certes un intérêt pour s'affirmer comme "vrai opposition", mais ça fera aussi de Borne celle qui aura réussi à maintenir son gouvernement.

Il est puéril de censurer un gouvernement qui n'a encore rien proposé. Voter contre des gens parce qu'ils sont ce qu'ils sont, ce n'est pas faire preuve d'intelligence.

Une motion de censure censure une politique, pas des gens.

L'intérêt de LREM est de proposer des alliances, de faire des propositions, et ensuite de constater, et de faire constater que les oppositions ne jouent pas le jeu. Ils se répandront dans les médias pour hurler contre la désinvolture et l'inconscience des oppositions et que la dissolution s'avère nécessaire pour trouver une porte de sortie.

Les oppositions ont intérêt au contraire à se montrer constructives, en déposant des propositions de lois ( bien ficelées ) pour ensuite déplorer la "rigidité" et le mépris de LREM ( et des autres ) qui les rejettent.

Bref, un (joyeux) foutoir dans lequel tout le monde accusera ses voisins des pires maux de la terre, dont l'immobilisme, l'inconscience et la désinvolture.

Dissolution.

Taux de participation en baisse. ( inévitable )

Retour à la case départ.

Même le départ du président, dont le mandat est pourtant légitime, ne résoudra rien.

D'où de futures recomposition.

Au risque de choquer, l'élection de Sébastien Chenu et Helene Laporte éclaire les futures possibilités d'alliances.

On apprend dans "Le Canard enchaîné" d'hier que, en contrepartie de son renoncement à constituer un groupe parlementaire, "Agir" a obtenu non seulement une promotion pour son chef Franck Riester, devenu ministre chargé des relations avec le Parlement, mais aussi un deuxième poste au Gouvernement avec Olivier Becht, en tant que ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (outre par ailleurs l'obtention de la présidence de la commission de la défense pour le député Thomas Gassilloud).

Si le Modem s'est taillé une place de choix dans le nouveau Gouvernement, et que Horizons a doublé la mise, les plus petits alliés n'ont pas non plus été oubliés : la nomination au secrétariat d'Etat à la ruralité de Dominique Faure signe le retour du Parti radical dans l'équipe gouvernementale (et pour la première fois depuis 2017 le représentant radical n'est pas issu du PRG), tandis que la Fédération progressiste de François Rebsamen obtient également un maroquin, avec la nomination d'Olivier Klein (ex-PC puis ex-PS) comme ministre délégué chargé de la ville.

Pour résumer, et si je n'oublie personne, les sept nuances suivantes sont représentées au Gouvernement - de gauche à droite : la Fédération progressiste, Territoires de Progrès, le Parti radical, LREM, le Modem, Agir, Horizons. Par contre, En commun ne compterait plus de représentants dans l'équipe gouvernementale ? Le Parti écologiste n'apparaît pas non plus représenté.

Dans le contexte actuel je ne sais pas si c'est une promotion de devenir ministre chargé des relations avec le Parlement.
C'est plutôt une peau de banane. Les nuits de Riester risquent d'être courtes

Si j'en crois Wikipedia, de la cohorte de 2017, En Commun n'a plus que 4 députés (B. Pompili, C. Rilhac, S. Dupont et M. Clapot). Et le PE 2 (M. Belhamiti et G. Vuilletet). Ça ne fait pas grand chose... Je suis même épaté que F. de Rugy et B. Pompili aient deux partis différents...

En tout cas, ce gouvernement fait un peu avec d'echec. On remplace les partants par des anciens ministres pour s'ajout3r aux anciens ministres, des députés plus ou moins mediatiques et des inconnus, des personnalites de la Société civile totalement inconnus, et surtout un bataillon de personnalités pas très charismatiques... Pas de prises de guerre, ce qui est rare et montre le peu d'enthousiasme que suscite ce gouvernement. On sent que beaucoup sont dans l'expectative...

Au final, tout ça ne donne pas une grande impression de "Je vous ai compris"...

emile a écrit:Si j'en crois Wikipedia, de la cohorte de 2017, En Commun n'a plus que 4 députés (B. Pompili, C. Rilhac, S. Dupont et M. Clapot). Et le PE 2 (M. Belhamiti et G. Vuilletet). Ça ne fait pas grand chose... Je suis même épaté que F. de Rugy et B. Pompili aient deux partis différents...

En tout cas, ce gouvernement fait un peu avec d'echec. On remplace les partants par des anciens ministres pour s'ajout3r aux anciens ministres, des députés plus ou moins mediatiques et des inconnus, des personnalites de la Société civile totalement inconnus, et surtout un bataillon de personnalités pas très charismatiques... Pas de prises de guerre, ce qui est rare et montre le peu d'enthousiasme que suscite ce gouvernement. On sent que beaucoup sont dans l'expectative...

Au final, tout ça ne donne pas une grande impression de "Je vous ai compris"...

Il me semble qu'En Commun a acté son départ d'Ensemble (ou de Renaissance ?) mais les députés restent membres du groupe Renaissance à l'assemblé.

emile a écrit:Pas de prises de guerre, ce qui est rare et montre le peu d'enthousiasme que suscite ce gouvernement. On sent que beaucoup sont dans l'expectative...

une prise de guerre est déjà partie : Abad.

Mais certains ex-LR restent sur le banc de touche : Woerth, Estrosi....

Combien de LR-Macroncompatibles n'osent s'aventurer dans ce gouvernement ?