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Philippe Richert quitte l'ARF

MessagePosté: Mer 3 Nov 2010 21:06
de maxxx
Le président de la région Alsace, Philippe Richert (UMP), a annoncé qu'il quittait l'Association des régions de France (ARF), à laquelle il reproche de n'être qu'"une amicale d'opposition au gouvernement".

"J'ai fait savoir qu'il n'est plus possible de continuer comme cela", a déclaré au cours d'une conférence de presse M. Richert, avant le congrès annuel de l'ARF qui se tient vendredi.

"J'ai été choqué de l'affrontement au sein de l'ARF sur la réforme territoriale", a-t-il dit. "J'ai même entendu le mot +guerre+ contre le gouvernement et ses projets", a-t-il poursuivi, précisant qu'il avait été prononcé par le président de la région Nord-Pas-de-Calais Daniel Percheron (PS).

M. Richert préside depuis les régionales de mars l'une des trois régions gouvernées par la majorité présidentielle, avec la Guyane et la Réunion. Il a succédé à Adrien Zeller (UMP ex-UDF), un régionaliste fervent qui avait présidé l'Alsace de 1996 à sa mort en août 2009.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/03/97001-20101103FILWWW00553-le-president-de-l-alsace-quitte-l-arf.php

Autour du président UMP de la région Alsace, Philippe Richert, de Valérie Pécresse et Franck Louvrier, conseiller com’ de Sarkozy, la majorité crée l’Association des élus régionaux de France. Une anti-Association des régions de France, à leurs yeux trop marquée à gauche.

Les régionales, on refait le match ? Pas tout à fait. Mais face à une Association des régions de France (ARF) forcément très marquée à gauche, depuis les vagues roses des scrutins de 2004 et 2010, les conseillers régionaux de droite décident de s’organiser. A deux jours du congrès de l’ARF.

Ce midi, à la questure du Sénat, l’Association des élus régionaux de France (AERF) s’est réunie pour la première fois. Présidée par le sénateur UMP Philippe Richert, président de la région Alsace, seule région métropolitaine restée dans le giron de la majorité, l’association reçoit les soutiens de poids de Valérie Pécresse, battue en Ile-de-France, et Franck Louvrier, conseiller régional des Pays-de-la-Loire et surtout conseiller presse et communication de Nicolas Sarkozy. Nadine Morano, Benoît Apparu et Nora Berra étaient eux présents pour le déjeuner. Quant aux présidents des régions Réunion et Guyane, membre de la majorité, Philippe Richert affirme ne pas savoir « s’ils vont quitter l’ARF ».
« Cagnotte de 1,2 milliard d’euros »

« L’AERF nait des mensonges et contre-vérités des régions socialistes », lance Valérie Pécresse. « La première : les recettes des régions vont baisser du fait de la réforme fiscale. C’est faux. Les régions vont disposer de moyens financiers inédits : une cagnotte de 1,2 milliard d’euros. Une manne financière issue de la nouvelle contribution sur la valeur ajoutée qui remplace la taxe professionnelle, à laquelle nous avons retiré le gel sur 3 ans des dotations d’Etat aux collectivités locales. L’ARF ne communique pas là-dessus», explique la ministre de l’Enseignement supérieur.

Philippe Richert, qui annonce ne plus siéger à l’ARF, « a été choqué par l’ambiance qui y existe. Je pensais que c’était une assemblée pluriannuelle. Or elle s’est concentrée sur le combat qu’elle mène face au Président et contre la réforme des collectivités territoriales ». « On ne peut pas reprocher à l’ARF d’exprimer son opposition à un texte qui, en supprimant l’élection des conseillers régionaux, supprime son identité », répond Alain Rousset. Le président PS de l’ARF a encore appelé hier le président de l’Alsace pour lui dire que la porte restait ouverte, « que l’ARF doit rester pluraliste ». Un peu tard, répond Richert. Le sénateur n’exclut cependant pas un retour à l’ARF, selon l’évolution future.
« On ne peut pas avoir un Etat fourmi et une région cigale »

Pour l’heure, les conseillers régionaux de droite dénoncent les dépenses des régions socialistes. Une attaque déjà menée depuis quelques années par l’UMP avec le « Livre noir des régions socialistes ». A l’heure des efforts budgétaires décidés par l’exécutif, Valérie Pécresse comme Franck Louvrier ont trouvé leur formule : « On ne peut pas avoir un Etat fourmi et une région cigale ».

Dès matin, Franck Louvrier s’est fendu d’une tribune dans Le Figaro pour dénoncer les dépenses des régions PS en matière de communication. Réponse d’Alain Rousset : « C’est l’hôpital qui se fout de la charité ». Louvrier rétorque que « le budget de l’Elysée, environ 5 millions d’euros, est inférieur à celui d’une très grande partie des régions. Quant à celui du SIG (service d’information du gouvernement), il est de 5-6 millions d’euros ». Auquel il faut ajouter les encarts publicitaires, « autour de 20 millions », selon Louvrier, qui ajoute : « L’Elysée s’adresse à 64 millions de Français. Dans une région, il faut voir combien ça coûte par personne ».


http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/droite-organise-riposte-face-aux-regions-gauche-51118

Re: Philippe Richert quitte l'ARF

MessagePosté: Sam 6 Nov 2010 13:45
de Zimmer
Public Sénat a écrit:Quant aux présidents des régions Réunion et Guyane, membre de la majorité, Philippe Richert affirme ne pas savoir « s’ils vont quitter l’ARF ».


C'est fait et ils rejoignent, eux aussi, la nouvelle AERF.

Alain Rousset (PS) accuse Nicolas Sarkozy de leur avoir imposé de quitter l'association dont il est le président.

Par ailleurs et pour la première fois, aucun membre du gouvernement n'a participé au congrès annuel de l'ARF qui se tenait hier.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jY-HgUp8QY53CWStFSPA8XZKHosQ?docId=CNG.add451d0393a7ba6656e34446ee18386.471

Re: Philippe Richert quitte l'ARF

MessagePosté: Sam 6 Nov 2010 14:05
de maxxx
Rien ne va plus entre régions de gauche et gouvernement

De Jean-Louis PREVOST (AFP) – Il y a 21 heures

PARIS — La rupture est consommée entre les régions de gauche et le gouvernement, les trois conseils régionaux gérés par la droite --sur 26 au total-- ayant quitté leur association commune, l'ARF, tandis qu'aucun ministre n'a participé à son congrès annuel vendredi.

Le président de la région Réunion Didier Robert (UMP) et celui de la Guyane, Rodolphe Alexandre (DVG élu avec le soutien de l'UMP) ont annoncé dans la matinée leur départ de l'ARF. Ils suivent l'exemple du président d'Alsace, Philippe Richert (UMP), qui avait présenté son initiative mercredi et préside une nouvelle association rivale, l'Association des élus de régions de France (AERF).

Le président de l'ARF, Alain Rousset (PS), a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir "imposé" à La Réunion et à la Guyane de quitter l'association.

"Le président de la République a convoqué hier (jeudi) les présidents de région de droite pour leur imposer de démissionner de l'ARF", a déclaré à la presse M. Rousset en marge du congrès. "Jamais un tel geste n'a eu lieu", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, pour la première fois, aucun ministre n'a participé au congrès. "Une invitation a été envoyée au Premier ministre qui nous a répondu de manière très républicaine qu'il ne pourrait pas venir, mais il ne nous a pas dit par qui il serait remplacé", a-t-on indiqué à l'ARF. Le rapporteur de la commission des lois à l'Assemblée Gilles Carrez (UMP) a participé à une table ronde.

"C'est une honte qu'il n'y ait aucun représentant de l'Etat", a jugé le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur Michel Vauzelle (PS).

Le président d'Auvergne, René Souchon (PS), a estimé que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux ou son secrétaire d'Etat aux collectivités Alain Marleix, membres de son conseil régional, auraient pu venir au congrès à ce dernier titre.

Selon Jean-Paul Huchon (PS, Ile-de-France), les régions souffrent aux yeux du gouvernement d'être majoritairement à gauche depuis 2004.

Le seul objectif de la réforme territoriale, actuellement à l'étude au parlement, "est la création du conseiller territorial" qui doit remplacer à partir de 2014 conseillers généraux et régionaux, "ce qui va aboutir à la disparition de la région qui perd ses outils et ses élus", a jugé Martin Malvy (PS, Midi-Pyrénées).

Face aux critiques de mauvaise gestion formulées contre les régions de gauche, M. Malvy a souligné qu'"elles disposent de plus de 2 milliards d'euros d'autofinancement net". Ce résultat va disparaître avec la réforme, a-t-il estimé.

Cette réforme sera remise en cause après l'élection présidentielle de 2012 en cas d'alternance, a rappelé M. Huchon.

Pour François Bonneau (région Centre), avec cette "décentralisation", il y a à la fois "une volonté de pouvoir extrêmement personnel", et "une vision où tout doit être marchandisé" parce que "l'Etat veut moins d'action publique".

M. Rousset a jugé que les difficultés avec l'Etat ne sont pas un problème gauche-droite: "c'est un problème girondins-jacobins, la décentralisation et la modernisation, contre la ringardise et la régression".

Souffrant d'une angine blanche, la présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal n'a pu participer aux travaux. La veille, elle avait assisté à une réception donnée en l'honneur des régions.

Depuis les dernières élections régionales en mars, 23 régions sur 26 sont gouvernées à gauche, tandis que l'Alsace, la Réunion et la Guyane sont à droite.

En annonçant son départ de l'ARF, M. Richert avait reproché à l'association de n'être plus qu'"une amicale d'opposition au gouvernement".

La nouvelle AERF rassemble des élus régionaux de droite.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jY-HgUp8QY53CWStFSPA8XZKHosQ?docId=CNG.add451d0393a7ba6656e34446ee18386.471

Je n'ai pu m'empêcher de sourire en lisant le motif de l'absence de Ségolène Royal : le coup de l'angine blanche, qui rappelle le motif d'excuse de Cécilia Sarkozy au repas organisé par les Bush en 2007, lorsque le couple présidentiel passait ses vacances à Wolfeboro...