Re: Coronavirus

Le Président LARCHER a été "consulté" en sa qualité de Président du Sénat
Il y a donc répondu et donné son avis qui n'avait rien d'impératif pour le président de la république.
C'était au Président qu'il revenait de décider en dernier ressort.
La responsabilité du maintien du scrutin lui revient entièrement puisqu'il a consulté d'autres personnalités politiques et les spécialistes en matière médicale : il devait en faire la synthèse et mesurer les conséquences de sa décision (engager un processus électoral qui comporte 2 tours de scrutin éventuels dans un certain nombre de communes).
Et cependant...il savait depuis longtemps puisque Agnès BUZYN l'avait alerté depuis plusieurs semaines....
Passons à une information stupéfiante :
ce matin, chez BOURDIN, nous apprenons, par un représentant du secteur privé, que les cliniques privées tournent à 30% de leur capacité, ont des lits disponibles et des services de réanimation à même de suppléer l'hôpital public...et en particulier, dans le Grand Est d'où il a été expédié 6 malades à destination de...TOULON....par avion-hôpital (volonté de manifester aux yeux du public l'efficacité de nos gouvernants par un déploiement -en l'espèce stupide- de "grands moyens" ?). Toujours du spectacle au détriment d'un examen intelligent de la situation et des solutions à y apporter.
Qui a pris et prend toujours la responsabilité du blocage de transfert de malades de l'hôpital public aux cliniques à même d'en recevoir ?
Enfin, je ne cache pas mon irritation par ces grandes envolées lyriques qui introduisent les propos de nos huiles macroniennes, à l'adresse des médecins et personnels soignants...à l'encontre desquels ils ont affiché un mépris constant et appuyé depuis une année entière lorsque ces derniers manifestaient leur impatience qu'un effort soit consenti pour leur secteur qui était en rupture.
C'est le bal des hypocrites et il faudra, après la crise, régler les comptes à tous les niveaux et au premier d'entre eux, bien entendu.
Bertrand SALVAT
Il y a donc répondu et donné son avis qui n'avait rien d'impératif pour le président de la république.
C'était au Président qu'il revenait de décider en dernier ressort.
La responsabilité du maintien du scrutin lui revient entièrement puisqu'il a consulté d'autres personnalités politiques et les spécialistes en matière médicale : il devait en faire la synthèse et mesurer les conséquences de sa décision (engager un processus électoral qui comporte 2 tours de scrutin éventuels dans un certain nombre de communes).
Et cependant...il savait depuis longtemps puisque Agnès BUZYN l'avait alerté depuis plusieurs semaines....
Passons à une information stupéfiante :
ce matin, chez BOURDIN, nous apprenons, par un représentant du secteur privé, que les cliniques privées tournent à 30% de leur capacité, ont des lits disponibles et des services de réanimation à même de suppléer l'hôpital public...et en particulier, dans le Grand Est d'où il a été expédié 6 malades à destination de...TOULON....par avion-hôpital (volonté de manifester aux yeux du public l'efficacité de nos gouvernants par un déploiement -en l'espèce stupide- de "grands moyens" ?). Toujours du spectacle au détriment d'un examen intelligent de la situation et des solutions à y apporter.
Qui a pris et prend toujours la responsabilité du blocage de transfert de malades de l'hôpital public aux cliniques à même d'en recevoir ?
Enfin, je ne cache pas mon irritation par ces grandes envolées lyriques qui introduisent les propos de nos huiles macroniennes, à l'adresse des médecins et personnels soignants...à l'encontre desquels ils ont affiché un mépris constant et appuyé depuis une année entière lorsque ces derniers manifestaient leur impatience qu'un effort soit consenti pour leur secteur qui était en rupture.
C'est le bal des hypocrites et il faudra, après la crise, régler les comptes à tous les niveaux et au premier d'entre eux, bien entendu.
Bertrand SALVAT