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Un lien vers le rapport de la cour des comptes sur "Les comptes et la gestion des services de la Présidence de la République (exercice 2009)" rendu public le 13 juillet 2010.

L'étude est réalisée pour la seconde année consécutive. Elle souligne "l'importance des progrès réalisés en 2009" et indique les principaux axes sur lesquels l'effort devra porter dans le futur.

Lire le rapport complet.

Pour les plus curieux, voici le lien vers le rapport de l'an dernier.

Voici un article du Monde qui fait écho à des dépenses jugées excessives pour les déplacements de Sarkozy en Métropole et la polémique sur l'usage que fait le président de ces déplacements.
Leur coût élevé s'explique surtout par la sécurité, Dosière évaluant à "800 en moyenne" le nombre de membres des forces de l'ordre mobilisées lors des visites présidentielles, et par l'usage des avions présidentiels en France.

On se demande même s'il faut lire le Monde pour se rendre compte comment sont organisés les voyages présidentiels !
J'ai quelques amis vivant en province qui ont goûté les délices du "périmètre de sécurité " ( zone interdite dans un rayon d'un kilomètre ou peu s'en faut autour du lieu de réunion et de discours de l'impétrant) consistant à transformer en camp retranché le plus petit village promis à recueillir la parole présidentielle...
Je me demande, à Gimont, si l'on a fermé le marché au gras pour la visite élyséenne !
Rappelons tout de même que cette logique de camp retranché est née du fameux voyage de Saint Lo où une manifestation populaire, tenue à quelques dizaines de mètres du lieu de réception prévu conduisit, entre autres, au déplacement immédiat du Préfet de la Manche, victime des désagréments sonores subis par l'oreille présidentielle entendant les slogans des parents d'élèves du Cotentin.
Ceci dit, entre cette mobilisation des forces de l'ordre, ces consignes de sécurité et le rabattage de militants UMP destinés à fournir la claque, on peut se demander quelle conception de la France anime l'action de Nicolas Sarkozy.

Evidemment, tant le rapport de la Cour des Comptes que les rapports budgétaires de René Dosière ont une forte portée symbolique.
Les sommes en jeu ne sont pas très élevées (2,5 milliards d'euros pour la mission Pouvoirs publics, de mémoire, qui comprend d'autres lignes budgétaires que l'Elysée) et la rationalisation des dépenses, outre la sollicitation d'autres missions budgétaires (Sécurité par exemple), ne peut être considérée comme un facteur essentiel de réduction des déficits publics.
A la limite, on peut même dire que l'Elysée coûte plus pour ce qu'il décide ou autorise, que pour son fonctionnement.
Que pèsent les dépenses somptuaires de Sarkozy face au bouclier fiscal, à la niche Copé, aux cadeaux du présumé plan de relance, à la multiplication des partenariats public privé en faveur des groupes "amis" ou au paquet fiscal de la loi TEPA ?