Figure de l'extrême droite, ancien député FN (1986-1988) puis Ligue du Sud, son parti (2012-2017, où il a été réélu mais a fait jouer une subtilité du code électoral pour faire siéger sa suppléante sans partielle), Jacques Bompard est maire d'Orange depuis juin 1995, sous diverses étiquettes dont le MPF villiériste avant de créer la Ligue.
Fervent soutien de Zemmour, il ne pourra pas lui donner son parrainage : la cour de Cassation ayant rejeté son recours, il a été condamné définitivement mercredi dernier à un an d’emprisonnement avec sursis, 30 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêt. Encore en poste (il a une semaine pour démissionner avant d'être démis par le préfet).
L'encore maire propose que son fils cadet Yann Bompard, premier adjoint et conseiller départemental du canton, lui succède. On est très famille chez les Bompard : sa femme Marie-Claude Bompard a été maire de la ville voisine de Bollène et conseillère départementale de ce canton jusqu'aux dernière élections (elle a été battue aux deux postes par des DVG), en 2014 le maire d'Orange avait tenté de lui faire succéder Guillaume Bompard, son fils aîné (sans succès) et s'il tombe en justice c'est pour avoir vendu des terrains municipaux à sa fille et à son gendre, revendus avec une solide plus-value...
L'encore maire espère devenir maire-honoraire et avoir un bureau à la mairie, à la manière de Daussault en son temps.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/11/18/jacques-bompard-le-maire-d-extreme-droite-d-orange-pousse-a-la-demission_6102592_823448.html