Quant aux autres, le sort du Rhône avec un reste de département souvent coupé en deux (comme le Pakistan occidental et oriental à un moment...) leur est promis. Il faudra voir aussi l'impact sur les régionales: y aura-t-il des collèges distincts sur les listes? Et si on pousse la logique, des circonscriptions législatives à redécouper pour ne pas être à cheval sur deux "départements"?
Quant à Bordeaux et Toulouse, il me semble qu'il faut comprendre implicitement qu'elles n'étaient pas demandeuses contrairement aux autres
le gouvernement renvoyant aux collectivités locales l'opportunité de réfléchir à une fusion entre Métropoles et départements dans certains cas.
Sur le mode de scrutin, c'est une franche bizarrerie: une métropole est avant tout, croyait-on, une communauté de communes (au sens large du terme) élargie tant en étendue qu'en compétences. Ce qui allait de pair avec le fléchage des candidats: il fallait être candidat "fléché" sur une liste municipale pour être conseiller communautaire, mandat qui par la suite allait de pair avec celui de conseiller municipal, dans une élection permettant grâce à la proportionnelle une représentation aux minorités municipales des communes un peu importantes. Or là , marche arrière toute: on élirait sur des cantons (ne correspondant pas aux communes, par au-dessus ou en-dessous) des élus "départementaux" en charge de compétences relevant en partie du bloc communal!
Là -dessus, se pose la question du vote des ressortissants européens, censés voter aux municipales mais pas aux départementales (et plus largement, de l'échéance et du corps électoral qui seront différents): dans le premier cas, on les faisait voter de fait aussi sur des compétences départementales dans des métropoles, là au contraire sur certaines métropoles on leur ôterait le vote sur des compétences municipales remontées au niveau intercommunal par la loi NOTRe (dont par exemple les compétences "eau"), tout en gardant bien le découpage ailleurs.