Démission de Didier Garnier, maire de Lamorlaye (Oise)

[Zimmer]

Didier Garnier (UMP) a remis au préfet de l'Oise, le 23 janvier, sa démission de ses mandats de maire et de conseiller municipal de Lamorlaye.

Il avait été élu à la tête de cette commune de 9 300 habitants en mars 2008, à la suite d'une quadrangulaire où étaient notamment présentes deux autres listes de droite lors du second tour des élections municipales. Depuis cette date, la situation était assez compliquée au sein de sa majorité et il semblerait que la crise municipale qu'a connue très récemment la commune voisine de Senlis et qui a débouché sur la défaite de son maire sortant lors du second tour de l'élection municipale partielle qui a eu lieu il y a huit jours, ait précipité sa décision. Comme Senlis et aussi Chantilly, dont elle fait partie du canton, la commune de Lamorlaye est très ancrée à droite. Les tensions au sein "des droites" locales y sont d'ailleurs antérieures à 2008.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Sortie-bousculee-du-maire-Didier-Garnier

http://www.leparisien.fr/abo-oise/didier-garnier-demissionne-du-conseil-31-01-2011-1290785.php

[vudeloin]

Une commune très ancrée à droite et qui, parfois, a même été tentée par l'extrême droite...
Il est arrivé que le FN y atteigne les 27 % des votes...
En cas de partielles, je ne mets pas un kopeck sur une liste de gauche :)

[Zimmer]

Dans le bulletin d'informations municipales paru ce mois dans la commune, Didier Garnier annonce qu'il revient sur sa décision de démissionner.

[vudeloin]

Il faudrait voir si le Préfet de l'Oise va trouver la plaisanterie suffisamment drôle pour passer l'éponge sur le truc...

[ploumploum]

@ vudeloin
Il se peut que la gauche parte en ordre dispersé

[Drieu]

Il faudrait voir si le Préfet de l'Oise va trouver la plaisanterie suffisamment drôle pour passer l'éponge sur le truc...

Au contraire, le retrait de la démission a peut-être pour origine le préfet lui-même. En effet l'article L2122-15 du code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit que La démission du maire ou d'un adjoint est adressée au représentant de l'Etat dans le département. Elle est définitive à partir de son acceptation par le représentant de l'Etat dans le département ou, à
défaut de cette acceptation, un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre
recommandée.
Les préfets utilisent ponctuellement cette disposition pour convaincre un maire qui a démissionné sur un coup de tête ou par lassitude devant une situation difficile au sein de son conseil municipal de ne pas démissionner. Et parfois ça marche.