Le ministre avait prévu de démissionner en septembre. Auprès de ses proches, il a même affirmé que l’affaire était entendue avec le président de la République. C’était compter sans le départ de Nicolas Hulot, début septembre. « Macron a prétexté la démission du ministre de l’écologie pour rendre caduc leur accord. C’est pour cela que [Collomb] a voulu acter sa démission, il a toujours voulu revenir le plus vite possible à Lyon », assure un conseiller lyonnais.
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D'où une démission retardée pour l'après-européennes, sauf que suite à des remontées locales négatives, Collomb a décidé de passer la vitesse supérieure : un meeting à faible affluence à Villeurbanne et des propos d'élus lui auraient fait comprendre qu'il devait retourner rapidement sur le terrain pour éviter que les oppositions (y compris dans son camp) s'organisent :
Selon une source proche du dossier, le meeting de La République en Marche samedi à Villeurbanne a été un point de basculement. "Il a rencontré beaucoup d'élus et il a compris que sans lui, ça se passait bien au final".
"Il avait un scénario public de retour au printemps et il s'est rendu compte qu'en laissant neuf mois, il laissait l'opposition dans son propre camp s'organiser", ajoute un fin observateur de la vie politique lyonnaise.
Et il y a eu plusieurs signes: une lettre l'invitant à reconsidérer son retour, relayée par un proche, Jean-Michel Daclin, président d'OnlyLyon, puissante machine de marketing territorial qui participe au rayonnement de la métropole. Une autre, d'une socialiste de 85 ans, Jacqueline Vottero, qui l'implore, en le tutoyant, "à renoncer à cette candidature de trop".
Des pétitions, notamment du secteur du logement social, circulent également, selon cette même source.
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