Election municipale partielle à Schiltigheim (Bas-Rhin)

[SALVAT]

Une élection / partie de cache-cache ?
LREM dont Libération nous indique qu'elle n'était créditée dans un sondage que de 13% des voix sera bien présente lors du scrutin, à travers 8 candidats...
3 sur la liste BALL, 5 sur la liste KUTNER....mais clandestins et ayant exigé des deux têtes de listes que soit préservé leur anonymat politique....
Du grand art ! Qu'une liste gagne ou soit devancée par l'autre, LREM aura des élus, le grand jeu local consistant à les repérer !

Le maire sortant me semble devoir l'emporter, face à une liste atypique fourre-tout.
Bertrand SALVAT

[Républicain67]

Je pense que la première place devrait se jouer entre les listes Kutner et Ball. Il sera intéressant de voir comment la situation va évoluer à gauche. Les listes Jampoc et Dambach devraient normalement fusionner pour le second tour. Qui de la liste de Marc Baader. Les insoumis ne semblent pas très chaud pour une liste d'union de la gauche au second tour. Concernant LO, on observe qu'ils font toujours campagne sur des thèmes nationaux, n'ayant aucun rapport avec la vie politique municipale. Juste une question. Comment votent les rares conseillers LO dans les conseils municipaux? Ils ne semblent pas s'intéresser aux questions locales, qui pourtant intéressent aussi les travailleurs.

[Azertyuiop]

Le premier tour de l'élection municipale partielle de Schiltigheim aura lieu dimanche. Il s'agit de la première élection municipale partielle d'importance depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron (31 000 habitants, 5ème ville d'Alsace). J'avais fait une pause sur le forum depuis jeudi dernier. J'ai passé les écrits du CAPES d'histoire-géographie en début de semaine à Sélestat. Je retourne sur le forum pour la partielle schilickoise, à deux pas de chez moi. Je ne comprends vraiment pas le silence des médias nationaux concernant cette élection, alors que les municipales partielles de l'ère Hollande (Ajaccio, Colombes, Thionville...) avaient fait l'objet d'articles de la presse nationale. Cette élection s'avère particulièrement intéressante. La premier scrutin (local) d'importance dans le Grand Est depuis les législatives.

Il n'y a pas eu de partielle à Colombes sous le quinquennat de Hollande : vous devez confondre avec Clichy. Néanmoins, pour cette ville et les deux autres que vous citez, et on pourrait aussi rajouter Noisy-le-Grand, les couvertures médiatiques me semblent davantage justifiées qu'ici. Noisy-le-Grand et Clichy ont environ deux fois plus d'habitants que Schiltigheim et même Thionville en a 10.000 de plus. Pour les deux premières, ce sont des villes de la petite couronne francilienne (presque Paris en somme...) et enfin, tous les grands partis étaient représentés dans ces municipales partielles qui pouvaient donner une valeur de pseudo-test pour ces partis nationaux. Quant à Ajaccio, c'est un chef-lieu régional et est donc très connu. Cette fois-ci, la parti présidentiel est inexistant, pas de FN non plus et les étiquettes des listes en présence (exception de la FI) sont un peu brouillées. Bref, on a tout ce qu'il faut à Schiltigheim pour un scrutin purement local. Rajoutons à cela que si vous allez demander à des passants dans la rue (pas en Alsace en revanche) s'ils connaissent Schiltigheim, la réponse sera très certainement négative pour l'écrasante majorité et le nom sera sans doute oublié immédiatement (pas évident à retenir) alors que les autres villes sont très connues, à l'exception de Thionville mais dont le nom dit quand même vaguement quelque chose.

[Républicain67]

Le premier tour de l'élection municipale partielle de Schiltigheim aura lieu dimanche. Il s'agit de la première élection municipale partielle d'importance depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron (31 000 habitants, 5ème ville d'Alsace). J'avais fait une pause sur le forum depuis jeudi dernier. J'ai passé les écrits du CAPES d'histoire-géographie en début de semaine à Sélestat. Je retourne sur le forum pour la partielle schilickoise, à deux pas de chez moi. Je ne comprends vraiment pas le silence des médias nationaux concernant cette élection, alors que les municipales partielles de l'ère Hollande (Ajaccio, Colombes, Thionville...) avaient fait l'objet d'articles de la presse nationale. Cette élection s'avère particulièrement intéressante. La premier scrutin (local) d'importance dans le Grand Est depuis les législatives.

Il n'y a pas eu de partielle à Colombes sous le quinquennat de Hollande : vous devez confondre avec Clichy. Néanmoins, pour cette ville et les deux autres que vous citez, et on pourrait aussi rajouter Noisy-le-Grand, les couvertures médiatiques me semblent davantage justifiées qu'ici. Noisy-le-Grand et Clichy ont environ deux fois plus d'habitants que Schiltigheim et même Thionville en a 10.000 de plus. Pour les deux premières, ce sont des villes de la petite couronne francilienne (presque Paris en somme...) et enfin, tous les grands partis étaient représentés dans ces municipales partielles qui pouvaient donner une valeur de pseudo-test pour ces partis nationaux. Quant à Ajaccio, c'est un chef-lieu régional et est donc très connu. Cette fois-ci, la parti présidentiel est inexistant, pas de FN non plus et les étiquettes des listes en présence (exception de la FI) sont un peu brouillées. Bref, on a tout ce qu'il faut à Schiltigheim pour un scrutin purement local. Rajoutons à cela que si vous allez demander à des passants dans la rue (pas en Alsace en revanche) s'ils connaissent Schiltigheim, la réponse sera très certainement négative pour l'écrasante majorité et le nom sera sans doute oublié immédiatement (pas évident à retenir) alors que les autres villes sont très connues, à l'exception de Thionville mais dont le nom dit quand même vaguement quelque chose.

Vous avez raison. J'ai confondu Colombes avec Clichy. Schiltigheim n'a en effet pas la notoriété d'Ajaccio, mais est connue au niveau national comme étant la capitale française de la bière, même si de nombreuses brasseries ont disparu dans la ville, suite aux rachats/fermetures par la multinationale Heineken. Et contrairement à vous, je pense que la marque Fischer, qui a fait la notoriété de la ville, est connue au niveau national.

La France insoumise a néanmoins fait de la conquête de la mairie de Schiltigheim un enjeu national.

[Azertyuiop]

Et contrairement à vous, je pense que la marque Fischer, qui a fait la notoriété de la ville, est connue au niveau national. De plus demandez à des gens de province s'ils connaissent Asnières, Clichy ou Noisy-le-Sec et la réponse sera aussi négative. Thionville, ancienne capitale de la sidérurgie lorraine, a plus de notoriété, du moins dans l'Est de la France.

Oh, ce n'est pas contrairement à moi puisque je pense aussi que la marque Fischer est connue au niveau national, mais je suis tout de suite moins certain quand il s'agit de parier sur le fait que les gens connaissent tout autant la ville dont la bière est originaire.

Concernant les partielles d'Asnières et de Clichy, il faut quand même noter qu'il n'y avait pas moins de 5 municipales partielles le même jour ! C'est déjà assez exceptionnel mais là, les 5 villes étaient de surcroît de tailles importantes : Asnières, Clichy, Thionville, Pontault-Combault et Puteaux. C'était une situation rarissime dans l'histoire des municipales partielles et le traitement médiatique lors de ces scrutins était hautement justifié.

[Républicain67]

Je vous remercie pour cette info. Je ne me rappellais plus de ces cinq élections à la même date. Mais entre Schiltigheim et Pontault la notoriété doit être la même en dehors de la région. Il est vrai qu'il s'agit à Schilick d'un enjeu purement local, même si une démission si massive d'élus (de la majorité) est comme même assez rare. Une nouvelle victoire d'une des listes de droite sera historique après la non moins historique victoire de la droite en 2014, dans une des rares villes alsaciennes de gauche ou de centre gauche. Le PS avait particulièrement souffert aux dernières municipales en Alsace avec la perte des mairies de Schiltigheim et Guebwiller, la victoire dans la douleur à Strasbourg, surtout dûe au maintien du FN en triangulaire (la droite étant majoritaire) et la défaite à Mulhouse (ville non reconquise, alors qu'il s'agit d'un fief socialiste historique). En fait, il ne reste plus que cinq villes de plus de 10 000 habitants ayant un maire de gauche (socialiste) en Alsace: Strasbourg, Illkirch-Graffenstaden et Ostwald dans le Bas-Rhin (tous les trois dans l'agglomération strasbourgeoise) et deux villes de la banlieue de Mulhouse dans le Haut-Rhin, Wittenheim et Kingersheim. Dans la Moselle voisine, malgré la réélection des maires socialistes à Metz (dûe comme à Strasbourg au maintien du FN) et Forbach (face à Florian Philippot), la défaite a été aussi sévère pour le PS avec les pertes de Thionville (confirmée à la partielle de 2015), Hayange (victoire FN), Florange et Maizières-lès-Metz.

[Républicain67]

La victoire au premier tour de Jean-Luc Mélenchon à Schiltigheim et Bischheim au premier tour des élections présidentielles (il talonnait en outre Emmanuel Macron à Mulhouse et faisait un très bon score à Strasbourg, même si Macron arrivait en tête dans ma ville) ne doit pas cacher un recul généralisé de la gauche en Alsace depuis 2014. Si Eric Elkouby et Philippe Bies ont pu atteindre (difficilement) le second tour à Strasbourg, la défaite de la gauche a été sevère en Alsace: autour de 11% des voix dans le Bas-Rhin (FI + PS) et 8% dans le Haut-Rhin (même pas 1% des voix, seulement 2% à Mulhouse!!!). Comme aux régionales de 2015, les autonomistes d'Unser Land font désormais quasiment jeu égal avec la gauche dans le sud de l'Alsace. La défaite des municipales (après de bons scores aux présidentielles et législatives de 2012) avait été renforcé aux départementales: plus aucun canton socialiste en Alsace en dehors de Strasbourg, hormis la difficile victoire du binôme DVG/PS à Wittenheim (Bassin potassique, cas très particulier, région ouvrière et minière où le PCF avait autrefois été fort) face au FN (la droite est très faible dans le coin, le FN est puissant ici), surtout du à la notoriété du sortant Pierre Vogt (DVG), ancien maire de Wittelsheim. La gauche a été éliminée dès le premier tour dans les trois cantons mulhousiens, ainsi que dans ces bastions de la banlieue strasbourgeoise: Schiltigheim (défaite de Raphaël Nisand, après sa défaite aux municipales) et Illkirch-Graffenstaden. Les cantons avaient certes été redécoupés, mais la gauche y reste bien tout de même bien implantée. Le bon score du PS à Strasbourg (la victoire dans quatre des six cantons de la ville, m'avait étonné après la réélection difficile de Roland Ries en mars 2014).

La forte division à l'intérieur de la gauche alsacienne avait été triste lors des dernières élections régionales où les socialistes haut-rhinois (avec Antoine Homé) soutenaient majoritairement le maintien au second tour de la liste Masseret, alors que ceux du Bas-Rhin et Strasbourg étaient pour le retrait. Comme lors du référendum sur la collectivité unique d'Alsace en 2013, où le PS 68 était pour le "oui" et le PS 67 pour le "non".

[avavainouva]

Allez tentative de pronostic à schilik .


Liste Kutner (DVD) 31%

Liste Ball. (LR) 24%

Liste Baader (FI) 17%

Liste Dambach ( ECO) 16%

Liste Jampoc ( PS- PCF ) 9%

Liste LO 3%

[Républicain67]

Allez tentative de pronostic à schilik .


Liste Kutner (DVD) 31%

Liste Ball. (LR) 24%

Liste Baader (FI) 17%

Liste Dambach ( ECO) 16%

Liste Jampoc ( PS- PCF ) 9%

Liste LO 3%

Je suis assez d'accord avec votre pronostic. Je vois néanmoins un écart moins important entre les deux listes de droite.

[SALVAT]

j'allais oublier !!!

Liste Kutner (DVD) 34%--possibilité 35

Liste Ball. (LR) 30%---possibilité 29

Liste Baader (FI) 14%--possibilité 13

Liste Dambach ( ECO) 14%--possibilité 15

Liste Jampoc ( PS- PCF ) 6%

Liste LO 2%

Bertrand SALVAT