Les cantonales dans la Creuse

[Robespierre]

Cantonales 2011 : Quatre sortants ne se représentent pas
Les grandes manoeuvres en vue des cantonales de l'année prochaine ont commencé. Sur les treize cantons renouvelables, on sait déjà que quatre vont changer de titulaires, les sortants ne se représentant pas.

L'assemblée départementale qui sortira des urnes à l'issue des cantonales de mars prochain comptera au moins quatre nouveaux élus : trois conseillers généraux de gauche, Michel Moreigne (PS) à Bellegarde-en-Marche, Daniel Delprato (DVG) à Saint-Sulpice-les-Champs et Guy Moutaud (PS) à Le Grand-Bourg, et un de droite, Joël Souchal (UMP) à Chambon-sur-Voueize, ont, en effet, décidé de ne pas se représenter.

Ces départs ne devraient pas avoir de grandes conséquences sur les rapports de force au sein de l'assemblée départementale (1), même si, sur le papier, la gauche joue plus gros que l'opposition de droite puisqu'elle détient neuf des treize sièges à renouveler.

En attendant, d'un côté comme de l'autre, les grandes manoeuvres pour les candidatures ont commencé. Voici, canton par canton, l'état des lieux actuel (2).

Ahun. Le député-maire de Cressat Jean Auclair part à la reconquête de son siège dans son fief historique. Face à lui, le PS alignera Jean-Claude Trunde, le maire du Moutier-d'Ahun. Sur ce canton symbole, on peut s'attendre à une candidature du Front de gauche, en l'occurrence celle de Joël Lainé (NPA), conseiller municipal de Saint-Hilaire-la-Plaine.

Aubusson. Michel Moine, le maire du chef-lieu de canton et conseiller général sortant, n'a pas fait, pour l'instant, acte de candidature auprès de la fédération du PS de la Creuse. Simple mouvement d'humeur ou positionnement de rupture plus profonde, le principal intéressé, contacté par nos soins, refuse de dévoiler publiquement ses intentions « tant qu'un véritable débat sur les orientations stratégiques du PS en Creuse n'aura pas lieu ». À droite, Claude Teyton, un assureur bien connu dans la cité tapissière, manifeste clairement son intention de se porter candidat depuis plusieurs semaines.

Auzances. Valérie Simonet, maire de Bussière-Nouvelle et conseiller général sortant UMP, repart. Son adversaire socialiste pourrait être Alain Vigneresse, conseiller municipal d'Auzances.

Bellegarde-en-Marche. L'ancien sénateur et président du Conseil général Michel Moreigne ne se représente pas. Le PS lui a trouvé un successeur en la personne de Jean-Paul Joulot, le maire de Bosroger, qui partirait avec Jacqueline Jary, maire de Mainsat, comme remplaçante.

Bonnat. Le conseiller général divers gauche Jean Commergnat repart pour un tour. Pour l'instant, on ignore qui la droite va choisir pour l'affronter.

Bourganeuf. Le président de l'assemblée départementale Jean-Jacques Lozach repart bien évidemment. Il pourrait avoir face à lui sa plus fidèle adversaire la conseillère régionale UMP Michèle Suchaud.

Chambon-sur-Voueize. Joël Souchal, après avoir hésité, ne repart pas. L'UMP a choisi son secrétaire départemental, le jeune maire de Nouhant Nicolas Simonnet, pour lui succéder. À gauche, le PS a désigné Anne Bridoux, maire de Saint-Loup.

Châtelus-Malvaleix. Le conseiller général sortant UMP Gérard Gaudin est à nouveau candidat. Il retrouvera en face de lui, comme lors du précédent scrutin, le maire PS de Châtelus-Malvaleix Jean-François Bouchet.

Gentioux-Pigerolles. Sans surprise, le conseiller général sortant PS Jean-Luc Léger se représente. Pas de candidat connu pour l'instant à droite, mais il pourrait bien y avoir un candidat écologiste sur ce canton où Europe Écologie a fait un excellent score aux dernières élections régionales (près de 22 %). Ce candidat pourrait être une candidate en la personne de Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne, qui figurait précisément sur la liste Europe Écologie aux dernières régionales.

Le Grand Bourg. Conseiller général sortant, Guy Moutaud ne se représente pas. Le PS a choisi Didier Bardet, le maire de Fleurat, pour lui succéder. À droite, on évoque le nom de Michel Monnet, le maire de Saint-Étienne-de-Fursac pour porter les couleurs de l'opposition départementale.

Guéret Sud-Est. Conseiller général sortant, Guy Avizou, le « Monsieur Culture » de la gauche guérétoise, repart sous les couleurs du PS. Pas de candidat déclaré à droite pour l'instant.

Royère-de-Vassivière. Bernard Laborde (PS) est candidat à sa propre succession dans un canton où la droite n'a pas encore fait connaître le nom de celui qu'elle a choisi.

Saint-Sulpice-les-Champs. Le retrait du divers gauche Daniel Delprato ouvre, semble-t-il, des appétits. Le PS a choisi Michel Conchon, le maire de Sous-Parsat, pour le représenter, mais on annonce, sans donner de nom, un autre candidat divers gauche. À droite, certains avancent le nom de Monique Depeige, l'ancien maire de Saint-Sulpice-les-Champs, pour porter leurs couleurs, mais rien ne serait pour l'instant décidé.

(1) La gauche compte 19 élus et la droite 8.

(2) Cet état des lieux concerne surtout les candidats du PS et de l'UMP. D'autres formations politiques ont annoncé leur intention de participer au scrutin : le Front de gauche (PG-PCF-NPA), Europe Écologie et le Modem, sans oublier le Front national qui pourrait, lui aussi, présenter des candidats dans quelques cantons.

Hervé Moisan

http://www.lamontagne.fr/editions_local ... MAxw-.html

[Jean-Philippe]

La gauche a 9 sortants et la droite 4.
En 1998, la gauche gagne Aubusson et Guéret-Sud-Est, mais perd Gentioux-Pigerolles (qu'elle récupère en avril 2005 après le décès du conseiller UMP). En 2004, elle perd Auzances.
Le siège d'Ahun sera l'un des plus observés : le député UMP (depuis 1993) Jean Auclair, élu depuis 1992, n'avait pas une avance considérable en 2004 et sa candidature aux régionales a pu déplaire à des électeurs trouvant qu'il se disperse.

Les autres cantons de droite ne sont pas hors de portée pour la gauche, alors excepté celui de Gentioux-Pigerolles (la gauche y était divisée en 2004 et 2005), ceux de gauche paraissent moins menacés.

[Zimmer]

L'alliance PCF-Parti de gauche-NPA entend poursuivre aux cantonales la dynamique des régionales
jeudi 9 décembre 2010 - 19:57

Réunis au sein d'une alliance inédite, ils avaient créé la surprise aux régionales en remportant 16% des voix. Le Front de gauche (PCF et PG) et le NPA espèrent renouveler l'exploit aux cantonales de mars prochain en présentant un candidat commun dans chacun des 13 cantons renouvelables.

On ne change pas une formule qui a fait ses preuves. C'est en partant de ce principe, expérimenté avec succès aux dernières régionales, que l'alliance électorale PCF-Parti de gauche-NPA repart aux cantonales de mars prochain. Seul changement, les candidats de cette alliance laisseront de côté la bannière "Limousin terre de gauche" pour adopter celle de "Creuse terre de gauche" (*).

Mais l'idée centrale reste la même : « Dans l'atmosphère d'insatisfaction grandissante qui règne aujourd'hui, la gauche de gouvernement (entendez par là le PS, NDLR) manque de crédibilité dans l'opinion, il faut des candidats pour répondre aux aspirations de ceux qui veulent une gauche clairement à gauche, une gauche durablement installée sur ses valeurs, celles qui ont permis toutes les grandes conquêtes sociales » explique Daniel Dexet, conseiller général PCF et porte-parole de Creuse terre de gauche,.

Les candidats Creuse terre de gauche feront-ils campagne contre les socialistes ? « Non, nous ne sommes pas là pour faire de l'anti-socialiste, répond l'élu communiste, mais nous ne serons pas non plus timorés à leur égard. Et pour que les choses soient bien claires, au second tour, nous ferons tout pour battre la droite. Nous ferons tout également pour être en tête des candidats de gauche au premier tour, et si nous le sommes pas, nous nous désisterons en faveur du candidat de gauche le mieux placé ».

À propos des candidats estampillés Creuse terre de gauche, Daniel Dexet en a présenté, hier, onze sur treize, les désignations sur les cantons de Bonnat et Royère-de-Vassivière n'étant pas encore faites.

Pour les autres, qui se répartissent entre 5 PCF, 3 NPA, 1 parti de gauche et 2 sans étiquette, on (8 hommes et 3 femmes), il n'y a pas de véritable surprise, à l'exception du canton de Le Grand-Bourg où Creuse Terre de gauche présente Thierry Dufour, le maire de Saint-Pierre-de-Fursac, qui se déclare sans étiquette mais dont le "coming out" politique va indiscutablement modifier la donne dans ce canton.

(*) La même alliance et par conséquent la même déclinaison auront lieu en Corrèze et en Haute-Vienne.

Hervé Moisan

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/l_alliance_pcf_parti_de_gauche_npa_entend_poursuivre_aux_cantonales_la_dynamique_des_regionales@CARGNjFdJSsBFBgDBB4-.html

[Jean-Philippe]

Samedi, le maire de Sous-Parsat, Michel Conchon, était officiellement présenté comme le candidat du Parti socialiste sur le canton de Saint-Sulpice-les-Champs. Lundi, il rendait sa carte au PS.

Coup de tonnerre dans une campagne à peine débutée et que le PS voulait "sereine". C'est raté. Le coup de sang de Michel Conchon fait suite à une petite phrase, parue dans La Montagne du 16 décembre relatant la candidature, sur le même canton, de Patrick Aubert, sous l'étiquette divers-gauche. Ce candidat y annonçait son souhait, s'il était élu, de siéger sur les bancs de la majorité départementale. À noter que Patrick Aubert est 1er adjoint à Fransèches, commune dont le maire est Daniel Delprato, conseiller général sortant. Divers gauche.

« Dès le mois de juillet, explique Michel Conchon, j'ai demandé à Daniel (Delprato) s'il se représentait. Il m'a répondu non. J'ai demandé à Patrick Aubert s'il comptait y allait à sa place. Il m'a répondu non. Alors j'ai fait connaître mon souhait d'être candidat. Plusieurs organisations politiques, de gauche, m'ont approché afin que je porte leurs couleurs. J'ai fini par accepter de le faire pour le PS. J'en ai été membre de 1998 à 2008... »

Est-ce la candidature Aubert qui lui a déplu ? « Non, Aubert fait ce qu'il veut. En revanche, j'ai demandé au chef de file de la majorité départementale de réagir à ce que j'avais lu dans La Montagne : de publier un communiqué affirmant que c'était bien moi, en tant que candidat PS, qui était le seul à porter les couleurs de la majorité départementale sur ce canton... et personne d'autre. Il a refusé. C'était vendredi soir, je lui ai fait savoir que je ne serai plus candidat dans ces conditions. Il m'a alors demandé de ne pas venir, le lendemain, à la présentation à la presse de tous les candidats PS à Guéret ».

Et Michel Conchon d'estimer que « Jean-Jacques Lozach n'a pas tenu son rôle de chef de file. Moi, j'en ai marre de cette façon de faire de la politique. S'il devait y avoir une primaire à gauche, il fallait prévenir avant. À titre personnel, je ne cours après aucun mandat politique pour assurer mes fins de mois, c'est une affaire de principe. Moi, je préfère perdre une élection que de risquer d'y perdre mon âme ».

Lundi, Michel Conchon passait à la fédération du PS à Guéret et y laissait sa carte de membre annonçant que, s'il ne portait plus les couleurs PS, il restait candidat. Divers gauche, lui aussi. « Et pour que tous comprennent bien ma démarche, je l'expliquerai publiquement lors d'une réunion ouverte à tous le samedi 8 janvier (horaire à préciser) dans la salle des fêtes de Sous-Parsat ».

http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/creuse/cantonales_2011_michel_conchon_candidat_sur_le_canton_de_saint_sulpice_les_champs_a_rendu_sa_carte_au_ps@CARGNjFdJSsBFBwECxU-.html

Au vu des résultats de 2004, la gauche n'a rien à craindre dans ce canton : 21,28% pour le maire UMP du chef-lieu en 2004.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Saint-Sulpice-les-Champs

[maxxx]

Se présenter proches des Creusois loin des querelles politiciennes... Telle était l'ambition, hier, des neuf candidats aux cantonales 2011 réunis autour de Jean Auclair. Au point de s'afficher plus "Creusois" que "Sarkozystes".

Éric Donzé eric.donze@centrefrance.com

Si le ton de la campagne, à droite, a été donné par la présentation de ses candidats aux cantonales 2011, hier à Saint-Sulpice-les-Champs, alors elle sera... gentille.

Si gentille que lesdits candidats ont expliqué avoir choisi cette commune et ce canton pour rencontrer la presse, juste car l'on était au centre du département, parmi une population pouvant symboliser les aspirations de tous les Creusois. Le fait que le PS ait subi un revers, ici, en perdant son candidat ? Michel Conchon ? qui lui a claqué dans les doigts, il y a quelques semaines, n'a donc rien à voir dans l'affaire. Gentil, donc.

Si gentil, que la liste a été présentée et, l'esprit de la campagne détaillée par Valérie Simonet, conseillère générale d'Auzances, la figure la plus avenante que l'UMP puisse proposer avec son pendant masculin, Jean-Baptiste Auroy, candidat à reprendre ce canton de Saint-Sulpice à la gauche.

Deux gentils, donc... mais où était donc Jean Auclair ? Au second rang, discret, maugréant à peine et laissant parler et se dérouler ce long fleuve tranquille qui doit embarquer les Creusois dans un contrat de proximité avec ce camp...

Quel est-il d'ailleurs ? UMP ? « Non, nous ne voulons pas faire de la politique politicienne, nous voulons nous mettre au service des Creusois, c'est tout, tonne Jean Auclair en reprenant de la voix. Nous ne sommes pas comme le PS qui veut des encartés dans tous les cantons ». Il y aura donc des UMP, mais pas que... D'ailleurs, on pose la question à la cantonade : « Êtes-vous tous sarkozystes, au moins ? ». Et plusieurs têtes répondent par la négative.

La proximité, donc... La mieux à même de faire oublier que le pouvoir en place à l'Élysée est en panne de popularité : « Des cantonales, ce sont des élections locales, rien à voir avec le national », souligne Jean Auclair.

La proximité que veulent refléter les réflexions du tandem Simonet\Auroy, c'est celle du quotidien : « Celle de la famille qui a besoin de faire garder le petit, qui a besoin du transport scolaire, que veut se faire soigner... ».

Et de détailler en quoi, s'ils réussissent l'alternance, ils orienteront les décisions du Conseil général dans l'amélioration de ce quotidien. En réfléchissant au mode de gardes de proximité, en finançant l'installation de médecins par des bourses, en privilégiant l'amélioration du réseau de voirie départementale plutôt que les projets « surdimensionnés » de l'actuelle majorité...

« Avait-on besoin d'une aussi grosse médiathèque à Guéret ? D'un aussi gros conservatoire ? A-t-on besoin d'un aussi gros musée de la Tapisserie à Aubusson ? Interroge Gérard Gaudin (Châtelus-Malvaleix, sortant). Des projets à la dimension de la Creuse, oui ! Et cela fera quelques millions de plus à mettre sur nos routes départementales ».

Et les "Auclairistes" ? puisqu'il faudra bien les qualifier un jour ? de défendre deux points de vue : le Département ne pilote pas assez les grands projets devant répondre aux plus évidents besoins de la Creuse. Que ce soit les maisons de santé ? « pourquoi est-il absent du dossier des maisons de santé ? Pourquoi ne propose-t-il pas un maillage entre elles ? ? ou la petite enfance.

Ensuite, ils proposent une nouvelle manière de distribuer les financements départements. Actuellement, les communes doivent obéir à des critères avant de pouvoir passer au guichet départemental. Cela devant garantir une attribution équitable en fonction de données objectives. Valérie Simonet, elle, préfère parler « d'équité » : « Il y a des secteurs creusois qui ont besoin de plus de soutiens que d'autres, il faudrait savoir les privilégier en fonction de leurs difficultés réelles et de leurs handicaps ».

Des critères subjectifs de priorité ? Un vrai débat. Se déroulera-t-il gentiment ?

http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/creuse/candidats_ump_divers_droite_aux_cantonales_2011_en_creuse_precher_le_quotidien_pas_le_sarkozysme@CARGNjFdJSsBFRwDBRU-.html

[SALVAT]

quelle comédie ! Les arguments me semblent pauvres pour persuader les creusois de donner, à nouveau, les clefs du conseil général à ce groupe de sarkozystes et de non sarkozystes, de cartés et de non encartés, qui proclament ne pas vouloir faire de politique politicienne alors que leur solution tient dans le saupoudrage des subventions qui en est la meilleure illustration, un saupoudrage hier reproché à la majorité de gauche....Avec J. AUCLAIR tout est dit et son contraire : que de courants d'air ! pas étonnant qu'il y ait eu des bourrasques qui ont meurtri la forêt creusoise.
Lui-même sera-t-il réélu à AHUN ? Personnellement, j'en doute car, de scrutin en scrutin, il décline.
Bertrand SALVAT

[vudeloin]

L'une des difficultés de la droite dans la Creuse, c'est tout de même que la décentralisation version 2004 a largement entamé les ressources locales et que le département, bien que bénéficiant de la dotation de fonctionnement minimale, est structurellement très en difficulté, notamment parce que sa population vieillit, dans un contexte de mise en cause du réseau des services publics et des infrastructures.
Promouvoir les maisons de santé quand on défend la loi sur l'hôpital, cela crée tout de suite contradiction...
Ensuite, même si Moine semble refuser à faire tapisserie ( qu'elle soit de basse ou de haute lisse importe peu ), je ne pense pas que la gauche puisse aller très très au delà de ses positions actuelles.
Elle est déjà très en force dans le conseil général et la droite n'est pas très bien outillée pour s'y opposer...

[SALVAT]

L'une des difficultés pour la droite passe aussi par Jean AUCLAIR qui a trouvé moyen de la diviser lorsqu'elle était majoritaire au conseil général, au point de retoquer des candidatures valables et de les faire chuter par d'autres qu'il suscitait parce que plus dans sa ligne et promises à une inconditionnalité à sa personne qu'elle n'eurent pas le loisir de démontrer puisque la gauche a ramassé une bonne tous ces sièges-là.
AUCLAIR a eu de la chance : la candidature -parachutée- de Georges SARRE en 2007 à laquelle s'est opposé publiquement le maire et conseiller général de la principale ville de la circonscription Georges MOINE maire d'AUBUSSON qui était en mesure de l'emporter (mais accord électoral national oblige....).
Un élu bénéficie d'une certaine sympathie parce que sérieux : Vincent TURPINAT maire de Jarnages et conseiller régional....mais il lui faut prendre garde à ne pas porter ombrage au "Maître des lieux" sinon malheur à lui. C'est cela le libéralisme de l'éleveur et négociant en bestiaux député de la Creuse qui se manifeste tous les 6 mois par une question orale du mardi aprés-midi sur le sujet des broutards qui lui tient ...à coeur.
Bertrand SALVAT

[vudeloin]

Même s'il faudra un jour tirer les choses au clair, n'empêche que la Creuse est un peu partagée entre le pays de Guéret et La Marche.
J'ai un faible pour Aubusson, parce que la tapisserie du coin y est vraiment admirable, mais quelques éléments de plus...
Le département compte 27 cantons, 12 dans l'arrondissement d'Aubusson et 15 dans celui de Guéret.
4 des 12 cantons d'Aubusson sont aujourd'hui à droite et 4 de ceux de Guéret, qui s'affirme de fait plus marqué à gauche.
17 de ces 31 cantons comptent moins de 5 000 habitants et on peut d'ailleurs noter que les cantons UMP et divers droite sont 7 dans ce cas.

Les enjeux du développement rural sont donc essentiels dans ce département qui, jadis, a fourni au Paris du baron Haussmann une bonne partie de ses bâtisseurs anonymes...
Et je dois dire, pour être plusieurs fois passé dans le secteur et y avoir des amis, que les collectivités comme les habitants font des efforts importants pour donner un peu de sens à la vie sociale de la région...

Je regarderais d'un peu plus près la situation de certains cantons ( je ne crois pas pas à une forte poussée à gauche quoique le résultat des régionales pourrait nous inciter au contraire ) mais juste de suite quelques éléments..
Le candidat du Front de Gauche issu du NPA dont on parle sur le canton de Grand Bourg est celui dont la candidature avait bloqué la fusion de la liste Limousin Terre de Gauche avec celle du PS..
Ensuite , Georges Sarre pouvait venir en Creuse puisqu'il y est né ( à Chénerailles même ) mais bon il ne put être élu que du coté de la place Léon Blum à Paris et pas sur la vicomté d'Aubusson...
Quant à Jean Commergnat, il est apparenté à une ancienne députée PS, Nelly Commergnat

[SALVAT]

Liste des 45 candidats
AHUN
Joel LAINE NPA CTG
Jean AUCLAIR sans étiquette sortant maire de Cressat il est député ...UMP
Jean-Claude TRUNDE PS maire de moutier d'Ahun

AUBUSSON
Claudine LEPORATI PCF CTG cons. mun. Aubusson
Claude TEYTON s et.
Mathieu CHARVILLAT MODEM c; m St Amand;
Jean-Marie MASSIAS DVD
Michel Moine PS maire d'Aubusson sortant

AUZANCES
Valérie SIMONET DVD sortante maire Bussiere Nouvelle
Gérard DESNOS DVG
Didier BERTHOMIER PCF-CTG
Alain VIGNERESSE PS c.m. d'Auzances

BELLEGARDE en MARCHE
Julien PALAYER NPA CTG
Jean-Paul JOULOT PS maire de Bosroger
Henri BUJADOUX DVD cm St Domet

BONNAT
Alain VACHON PCF CTG maire Champsanglad
Guy MARSALEIX s. et maire de Mortroux
Jean COMMERGNAT PRG sout. PS sortant cm Bonnat

BOURGANEUF
Marie-Héloène POUGET-CHAUVET PCF CTG
René CALOT EE verts
Frack-Simon CHAUTEMPS s.et. maire d'AURIAT
Jean-Jacques LOZACH PS sénateur président du C.G.

CHAMBON sur VOUEIZE
Bruno NOBLE PCF-CTG
Nicolas SIMONET s.et maire de NOUHANT
Anne BRIDOUX PS maire de St Loup

CHATELUS MALVALEIX
Maryse JAUMOT PCF-CTG cm Genouillac
Gérard GAUDIN s.et sortant
Jean-François BOUCHET PS maire de Chatelus
Sandra BRUNET EE verts

GENTIOUX
Patrick THEVENOT PCF CTG
Jean-Luc LEGER PS sortant maire de St Marc à Loubaud
candidature de Jouanny CHATOUX soumise au jugement du TA...

LE GRAND BOURG
Thiéry DUFOUR PCF CTG
Didier BARDET PS maire de FLEURAT
Michel MONNET s.et maire de St Etienne de Fursac

GUERET S-E
Pierre AUGER PCF CTG
Eric DAUBECHIES MODEM
Pierrette BIDON EE verts
Guy AVIZOU PS maire adjoint Gueret

ROYERES de VASSIVIERES
Christian NGUYEN NPA CTG
Joseph LEHERICY s.et maire de St Moreil
Bernard LABORDE PS maire de St PARDOUX

St SULPICE des CHAMPS
Patrick AUBERT DVG
Denis FRIC NPA CTG
Jean-Hubert FILEYSSANT PS
Jean-Baptiste AUROY s.et.

Bertrand SALVAT