Mélenchon a presque réussi son pari: il a siphonné le PS sur sa gauche et est venu talonner le candidat de droite, celui qui devait gagner au sortir de sa primaire...
Dans la recette, maîtrise de Youtube, directrice de la communication très efficace, évènements originaux (tour en péniche, tournoi de pétanque...) et finalement captation de l'effet "vote utile", la campagne pour l'union Hamon-Mélenchon finissant par lui bénéficier à lui.
http://www.francetvinfo.fr/politique/me ... 52721.htmlLa gestion du résultat néanmoins décevant (déception correspondant à un espoir auquel les militants plus aguerris ne croyaient pas) et du report de voix est une phase délicate.
Il peut apparaître une pseudo-division entre ceux qui se reporteraient sur Macron et ceux qui s'abstiendraient ou voteraient blanc/nul. Et s'abstenir de voter contre le FN peut être mal vu et créer une barrière envers les électeurs plus modérés (en 2002, c'était seulement le cas de Lutte Ouvrière officiellement).
Par ailleurs, le succès (et l'échec au pied du podium) de la candidature repose en partie sur une aspiration unitaire, le défi sera de transformer l'essai aux législatives alors qu'il y a division entre FI et PCF (voire Ensemble) et qu'au contraire il pourrait être utile et bien vu des électeurs "unitaires" de rassembler aussi le NPA, ND, l'aile gauche du PS (en minorité). Mais la base mélenchonienne dans les circonscriptions devient une part de marché importante et attirante pour beaucoup...