pba a écrit:La parité, demandée par tous les bords politiques et socio-économiques, est l'expression de cette demande de la société.Oui, c'est donc un progrès dont on peut rêver que, dans un avenir lointain , il ne sera plus nécessaire
Faux ! En quoi ce serait une demande de la société, déjà ? On ne pourra jamais le savoir, d'ailleurs, étant donné qu'à l'époque, déjà, les politiques n'avaient pas le courage de demander un référendum sur la question. Non, ils ont préféré passer par la fenêtre. J'aimerais aussi savoir en quoi les idées des ténors des partis représentent un tant soit peu celles du peuple. Et il y a des partis qui sont hostiles à la parité, comme le FN ou DLF.
La loi seule peut faire avancer les choses ? Je rappelle quand même que s'il n'y a que 25% de femmes à l'AN (malgré la loi d'ailleurs), ce n'est pas parce que les femmes sont mises de côté, mais parce que le scrutin majoritaire favorise grandement la réélection des sortants, et certains sont élus depuis très longtemps, quand il y avait une vraie pensée patriarcale dans le pays. Ce ne sont pas les femmes qui peinent à entrer, mais tous les nouveaux de manière générale, et comme historiquement, il y a eu cette conservation du pouvoir par les hommes, ça s'observe aujourd'hui statistiquement.
Mais attention ! Cela ne veut aucunement dire qu'une femme d'aujourd'hui aura plus de mal à se faire élire parce que c'est une femme. Seulement, comme ce sont les sortants qui sont souvent réélus et un homme non sortant aura autant de mal à se présenter qu'une femme, et même bien plus à cause de la parité. En gros, la parité ne fait que discriminer les jeunes hommes, alors oui, une telle loi est dégueulasse. Il n'y a donc pas de quoi briser l'unité de la République par des lois. A la limite, interdisons aux sortants de se représenter, ce sera plus efficace. Cela vaut aussi pour le Sénat où les département élisant un, deux, trois ou quatre sénateurs ne sont pas élus proportionnellement (oui, une proportionnelle pour 3 ou 4 sièges, je n'appelle pas cela de la proportionnelle).