Re: Elections municipales 2014 - Hauts-de-Seine
Posté: Mar 16 Juil 2013 13:36
Je vous propose aujourd’hui un focus sur la ville de Puteaux.
La maire sortante Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), 62 ans, se représente pour un 3ème mandat. Elle a succédé à son père, Charles Ceccaldi-Raynaud, en avril 2004, dont elle était la 1ère adjointe depuis juin 1995. Elle a été député de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly/Puteaux) de juillet 2002 à juin 2012 (suppléante de Nicolas Sarkozy d’abord, puis élue elle-même en 2007), conseillère générale du canton de Puteaux de mars 1989 à septembre 2002. Non candidate au renouvellement de son mandat de député en juin 2012, elle n’exerce à présent que la fonction de maire.
En 66 ans, la ville n’a connu que 3 maires successifs : Georges Dardel (SFIO, puis PS) d’octobre 1947 à février 1969 ; Charles Ceccaldi-Raynaud (SFIO/PS, puis MDSF, puis UDR, RPR, UMP) de février 1969 à avril 2004 et enfin sa fille Joëlle (RPR, UMP) depuis avril 2004.
Rappel historique :
Georges Dardel, maire de Puteaux de 1947 à 1969, a également été sénateur de la Seine, puis des Hauts-de-Seine de 1959 à 1977, conseiller général du canton de Puteaux et dernier président du Conseil général de la Seine de mars 1964 à octobre 1967 (avant la disparition de celui).
Il est à noter que Dardel fut aussi l’adversaire régulier d’Achille Peretti, maire (UNR, UDR, RPR) de Neuilly-sur-Seine d’octobre 1947 à avril 1983, aux élections législatives de 1958 à 1968, dans la 34ème circonscription de la Seine (Neuilly-Puteaux) devenue depuis la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine. Les deux hommes ont toujours entretenu de très mauvaises relations.
Charles Ceccaldi-Raynaud s’est installé à Puteaux un peu par hasard. Corse, militant à la SFIO puis au PS, il n’arrive en région parisienne qu’à la fin des années 1950, à Bondy (futur département de Seine-Saint-Denis) où il est élu conseiller municipal en mars 1959. Ce n’est qu’à l’occasion des élections municipales de mars 1965 que Ch. Ceccaldi-Raynaud arrive à Puteaux à la demande de Georges Dardel qui souhaite renouveler son équipe. Elu sur la liste de ce dernier, il devient 4ème adjoint au maire.
En octobre 1967, Georges Dardel est victime d'un grave accident de la route. Durant 1 an et demi, Ceccaldi-Raynaud fait fonction de maire de Puteaux par intérim et commence à prendre beaucoup de poids dans la ville. En février 1969, Dardel démissionne et Charles Ceccaldi-Raynaud est élu maire par le Conseil municipal. Le nouveau maire est très vite exclu du PS pour avoir choisi un gaulliste de l’UDR, proche d’Achille Peretti, dans son équipe et adhère au Mouvement démocrate-socialiste de France (MDSF), scission du PS pour s’opposer à son alliance avec les communistes.
Lors des élections municipales de mars 1971, Georges Dardel est investi par le PS et se présente contre son successeur Ceccaldi-Raynaud, se présentant sans étiquette et soutenu par Peretti et la droite qui ne présentent pas de liste. Charles Ceccaldi Raynaud est réélu maire facilement et devient 2 ans plus tard, en mars 1973, conseiller général du canton de Puteaux en battant une nouvelle fois Georges Dardel.
NB : l’instauration du système corse des Hauts-de-Seine débute à cette période. L’amitié Peretti-Ceccaldi se solidifie et surtout en octobre 1973 … un certain Charles Pasqua est élu président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Ce dernier représente à l’époque le canton de Levallois-sud qu’il perd cependant en mars 1976, face au maire PCF Parfait Jans, et du même coup la présidence du CG. D’où son arrivée à Neuilly-sur-Seine quelques mois plus tard, aux côtés de son ami Peretti qui l’aide à se faire élire sénateur RPR en septembre 1977. La voix est alors libre pour permettre au jeune Patrick Balkany de se lancer à la conquête de Levallois-Perret.
Mais revenons à Puteaux …
Après le décès d’Achille Peretti en avril 1983, soit un mois après les élections municipales, et l’élection surprise de Nicolas Sarkozy au fauteuil de maire … à la barbe de Charles Pasqua, … le nouveau maire RPR de Neuilly-sur-Seine, pour s’assurer une élection confortable, voit son intérêt de prendre Charles Ceccaldi-Raynaud comme suppléant aux élections législatives de juin 1988, ce dont Peretti pouvait largement se passer. Pari gagné : Sarkozy est élu député RPR au 1er tour avec 67,35 % des voix, alors que Peretti l’emportait toujours au 2nd tour dans la circonscription. Le ticket sort une nouvelle fois largement gagnant aux élections législatives de mars 1993, à l’issue desquelles la nomination de Sarkozy au Gouvernement permet à Ceccaldi-Raynaud de faire son entrée à l’Assemblée nationale. Entre temps, il a laissé son siège de conseiller général, en mars 1989 à sa fille Joëlle, à l’occasion d’une élection cantonale partielle organisée le même jour que les élections municipales …
En juin 1995, la loi électorale ayant été modifiée et permettant désormais à deux membres d’une même famille de se présenter sur la même liste, Joëlle Ceccaldi-Raynaud entre au conseil municipal et devient 1ère adjointe de son père.
En juillet 1995, Charles Ceccaldi négocie sa démission de son siège de député pour permettre à Sarkozy, qui vient de quitter le Gouvernement, de le retrouver lors d’une élection législative partielle, en échange d’une place éligible sur la liste du RPR des élections sénatoriales prévues le 24 septembre. Banco : il est élu sénateur des Hauts-de-Seine, en 2ème position sur la liste conduite par … Charles Pasqua … et Nicolas Sarkozy retrouve le même son siège de député dans une élection partielle, avec comme suppléante … Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
La situation reste stable jusqu’en 2004.
Au printemps 2004, Charles Ceccaldi-Raynaud, 79 ans, toujours sénateur-maire de Puteaux, décide de ne pas se représenter aux élections sénatoriales pour laisser sa place fille Joëlle. Malade, il lui passe également le flambeau à la Mairie de Puteaux dès le 22 avril 2004. Entre temps, il est redevenu conseiller général du canton de Puteaux en mars 2004 ; la sortante Reine Denoulet, élue dans une élection partielle en novembre 2002 ayant été priée de se retirer.
Les élections sénatoriales de septembre 2004 ne se passent pas comme prévue pour la famille Ceccaldi-Raynaud. Nicolas Sarkozy, devenu ministre depuis 2002 et n°1 de la nouvelle UMP dans les Hauts-de-Seine, décide d’organiser une primaire pour désigner les 4 premiers candidats (2 hommes, 2 femmes) par les cadres UMP du département. Joëlle Ceccaldi-Raynaud est largement battue mais trouve une consolation sur la liste dissidente de Jean-Pierre Fourcade, sénateur-maire UMP de Boulogne-Billancourt, également battu à la primaire, et dont elle devient la suppléante au Sénat.
Par la suite, les relations se tendent entre les Cecceldi père et fille. Le père veut reprendre la mairie à sa fille, devenue entre temps députée, après le retour de Sarkozy au Gouvernement en mai 2002, avant d’être élue elle-même en 2007. Celle-ci refuse et une guerre familiale éclate au grand jour.
Aux élections municipales de mars 2008, Charles Ceccaldi-Raynaud présente une liste contre sa fille, qui est néanmoins réélue maire de Puteaux au 2nd tour dans une quadrangulaire avec 52,98 % des voix et … et avec son fils Vincent Franchi qui devient adjoint au maire de sa mère … La loi électorale n’autorisant pas à ce que trois membres d’une même famille siègent au conseil municipal , Charles Ceccaldi-Raynaud doit céder son siège de conseiller municipal à sa suivante de liste.
Pendant ce temps, l’opposition a progressé à Puteaux, entre la liste PS et celle sans étiquette de Christophe Grébert, ex-PS devenu MoDem depuis. En mars 2011, Vincent Franchi succède à son grand père comme conseiller général du canton de Puteaux, en battant d’une courte tête Christophe Grébert au 2nd tour.
Nous arrivons donc à l’aube des élections municipales de mars 2014 : comment les choses se présentent-elles ?
Comme nous l’avons dit, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire sortante UMP se représente.
Face à elle, 4 listes sont déjà connues, ce qui serait un record si cela se confirme.
Stéphane Vazia (PS), conseiller municipal d’opposition, déjà tête de liste en 2008
Christophe Grébert (MoDem), conseiller municipal d’opposition, déjà tête de liste en 2008
Gérard Brazon (FN) ancien conseiller municipal UMP (1995-2008), écarté de la liste en 2008 par Joëlle Ceccaldi-Raynaud
Sylvie Canceloni (UDI), conseillère municipale d’opposition, élue sur la liste Grébert en 2008. Cette dernière avait déjà été conseillère municipale RPR de 1983 à 2001, avant d’être écartée par les Ceccaldi père et fille. Elle fut successivement RPR, puis UDF, puis MoDem, puis Divers droite et aujourd’hui UDI. Elle fut également candidate suppléante de Christophe Grébert aux élections cantonales de mars 2011 dans le canton de Puteaux, face à Vincent Franchi, fils de Joëlle Ceccaldi.
Quid de ce que fera la jeune Marie-Sophie Mozziconacci ?
Pour compliquer les choses, Maryse Chavrier a été destituée de son poste de 1ère adjointe au maire de Puteaux par Joëlle Ceccaldi, pour s’est rapprochée de Sylvie Canceloni, devenue en juin 2012 la suppléante du député-maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (Divers droite devenu depuis UDI). Sylvie Canceloni et Maryse Chavrier devraient faire liste commune en mars 2014.
Ainsi, cette succession de vaudevilles putéoliens rend difficile d’établir des pronostics sur les résultats qui sortiront des urnes en mars prochain à Puteaux. Il est encore trop tôt pour le dire, mais cette élection mérite d’être suivie avec attention … et sera sans doute très divertissante pour les observateurs avisés que nous sommes.
La maire sortante Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), 62 ans, se représente pour un 3ème mandat. Elle a succédé à son père, Charles Ceccaldi-Raynaud, en avril 2004, dont elle était la 1ère adjointe depuis juin 1995. Elle a été député de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly/Puteaux) de juillet 2002 à juin 2012 (suppléante de Nicolas Sarkozy d’abord, puis élue elle-même en 2007), conseillère générale du canton de Puteaux de mars 1989 à septembre 2002. Non candidate au renouvellement de son mandat de député en juin 2012, elle n’exerce à présent que la fonction de maire.
En 66 ans, la ville n’a connu que 3 maires successifs : Georges Dardel (SFIO, puis PS) d’octobre 1947 à février 1969 ; Charles Ceccaldi-Raynaud (SFIO/PS, puis MDSF, puis UDR, RPR, UMP) de février 1969 à avril 2004 et enfin sa fille Joëlle (RPR, UMP) depuis avril 2004.
Rappel historique :
Georges Dardel, maire de Puteaux de 1947 à 1969, a également été sénateur de la Seine, puis des Hauts-de-Seine de 1959 à 1977, conseiller général du canton de Puteaux et dernier président du Conseil général de la Seine de mars 1964 à octobre 1967 (avant la disparition de celui).
Il est à noter que Dardel fut aussi l’adversaire régulier d’Achille Peretti, maire (UNR, UDR, RPR) de Neuilly-sur-Seine d’octobre 1947 à avril 1983, aux élections législatives de 1958 à 1968, dans la 34ème circonscription de la Seine (Neuilly-Puteaux) devenue depuis la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine. Les deux hommes ont toujours entretenu de très mauvaises relations.
Charles Ceccaldi-Raynaud s’est installé à Puteaux un peu par hasard. Corse, militant à la SFIO puis au PS, il n’arrive en région parisienne qu’à la fin des années 1950, à Bondy (futur département de Seine-Saint-Denis) où il est élu conseiller municipal en mars 1959. Ce n’est qu’à l’occasion des élections municipales de mars 1965 que Ch. Ceccaldi-Raynaud arrive à Puteaux à la demande de Georges Dardel qui souhaite renouveler son équipe. Elu sur la liste de ce dernier, il devient 4ème adjoint au maire.
En octobre 1967, Georges Dardel est victime d'un grave accident de la route. Durant 1 an et demi, Ceccaldi-Raynaud fait fonction de maire de Puteaux par intérim et commence à prendre beaucoup de poids dans la ville. En février 1969, Dardel démissionne et Charles Ceccaldi-Raynaud est élu maire par le Conseil municipal. Le nouveau maire est très vite exclu du PS pour avoir choisi un gaulliste de l’UDR, proche d’Achille Peretti, dans son équipe et adhère au Mouvement démocrate-socialiste de France (MDSF), scission du PS pour s’opposer à son alliance avec les communistes.
Lors des élections municipales de mars 1971, Georges Dardel est investi par le PS et se présente contre son successeur Ceccaldi-Raynaud, se présentant sans étiquette et soutenu par Peretti et la droite qui ne présentent pas de liste. Charles Ceccaldi Raynaud est réélu maire facilement et devient 2 ans plus tard, en mars 1973, conseiller général du canton de Puteaux en battant une nouvelle fois Georges Dardel.
NB : l’instauration du système corse des Hauts-de-Seine débute à cette période. L’amitié Peretti-Ceccaldi se solidifie et surtout en octobre 1973 … un certain Charles Pasqua est élu président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Ce dernier représente à l’époque le canton de Levallois-sud qu’il perd cependant en mars 1976, face au maire PCF Parfait Jans, et du même coup la présidence du CG. D’où son arrivée à Neuilly-sur-Seine quelques mois plus tard, aux côtés de son ami Peretti qui l’aide à se faire élire sénateur RPR en septembre 1977. La voix est alors libre pour permettre au jeune Patrick Balkany de se lancer à la conquête de Levallois-Perret.
Mais revenons à Puteaux …
Après le décès d’Achille Peretti en avril 1983, soit un mois après les élections municipales, et l’élection surprise de Nicolas Sarkozy au fauteuil de maire … à la barbe de Charles Pasqua, … le nouveau maire RPR de Neuilly-sur-Seine, pour s’assurer une élection confortable, voit son intérêt de prendre Charles Ceccaldi-Raynaud comme suppléant aux élections législatives de juin 1988, ce dont Peretti pouvait largement se passer. Pari gagné : Sarkozy est élu député RPR au 1er tour avec 67,35 % des voix, alors que Peretti l’emportait toujours au 2nd tour dans la circonscription. Le ticket sort une nouvelle fois largement gagnant aux élections législatives de mars 1993, à l’issue desquelles la nomination de Sarkozy au Gouvernement permet à Ceccaldi-Raynaud de faire son entrée à l’Assemblée nationale. Entre temps, il a laissé son siège de conseiller général, en mars 1989 à sa fille Joëlle, à l’occasion d’une élection cantonale partielle organisée le même jour que les élections municipales …
En juin 1995, la loi électorale ayant été modifiée et permettant désormais à deux membres d’une même famille de se présenter sur la même liste, Joëlle Ceccaldi-Raynaud entre au conseil municipal et devient 1ère adjointe de son père.
En juillet 1995, Charles Ceccaldi négocie sa démission de son siège de député pour permettre à Sarkozy, qui vient de quitter le Gouvernement, de le retrouver lors d’une élection législative partielle, en échange d’une place éligible sur la liste du RPR des élections sénatoriales prévues le 24 septembre. Banco : il est élu sénateur des Hauts-de-Seine, en 2ème position sur la liste conduite par … Charles Pasqua … et Nicolas Sarkozy retrouve le même son siège de député dans une élection partielle, avec comme suppléante … Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
La situation reste stable jusqu’en 2004.
Au printemps 2004, Charles Ceccaldi-Raynaud, 79 ans, toujours sénateur-maire de Puteaux, décide de ne pas se représenter aux élections sénatoriales pour laisser sa place fille Joëlle. Malade, il lui passe également le flambeau à la Mairie de Puteaux dès le 22 avril 2004. Entre temps, il est redevenu conseiller général du canton de Puteaux en mars 2004 ; la sortante Reine Denoulet, élue dans une élection partielle en novembre 2002 ayant été priée de se retirer.
Les élections sénatoriales de septembre 2004 ne se passent pas comme prévue pour la famille Ceccaldi-Raynaud. Nicolas Sarkozy, devenu ministre depuis 2002 et n°1 de la nouvelle UMP dans les Hauts-de-Seine, décide d’organiser une primaire pour désigner les 4 premiers candidats (2 hommes, 2 femmes) par les cadres UMP du département. Joëlle Ceccaldi-Raynaud est largement battue mais trouve une consolation sur la liste dissidente de Jean-Pierre Fourcade, sénateur-maire UMP de Boulogne-Billancourt, également battu à la primaire, et dont elle devient la suppléante au Sénat.
Par la suite, les relations se tendent entre les Cecceldi père et fille. Le père veut reprendre la mairie à sa fille, devenue entre temps députée, après le retour de Sarkozy au Gouvernement en mai 2002, avant d’être élue elle-même en 2007. Celle-ci refuse et une guerre familiale éclate au grand jour.
Aux élections municipales de mars 2008, Charles Ceccaldi-Raynaud présente une liste contre sa fille, qui est néanmoins réélue maire de Puteaux au 2nd tour dans une quadrangulaire avec 52,98 % des voix et … et avec son fils Vincent Franchi qui devient adjoint au maire de sa mère … La loi électorale n’autorisant pas à ce que trois membres d’une même famille siègent au conseil municipal , Charles Ceccaldi-Raynaud doit céder son siège de conseiller municipal à sa suivante de liste.
Pendant ce temps, l’opposition a progressé à Puteaux, entre la liste PS et celle sans étiquette de Christophe Grébert, ex-PS devenu MoDem depuis. En mars 2011, Vincent Franchi succède à son grand père comme conseiller général du canton de Puteaux, en battant d’une courte tête Christophe Grébert au 2nd tour.
Nous arrivons donc à l’aube des élections municipales de mars 2014 : comment les choses se présentent-elles ?
Comme nous l’avons dit, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire sortante UMP se représente.
Face à elle, 4 listes sont déjà connues, ce qui serait un record si cela se confirme.
Stéphane Vazia (PS), conseiller municipal d’opposition, déjà tête de liste en 2008
Christophe Grébert (MoDem), conseiller municipal d’opposition, déjà tête de liste en 2008
Gérard Brazon (FN) ancien conseiller municipal UMP (1995-2008), écarté de la liste en 2008 par Joëlle Ceccaldi-Raynaud
Sylvie Canceloni (UDI), conseillère municipale d’opposition, élue sur la liste Grébert en 2008. Cette dernière avait déjà été conseillère municipale RPR de 1983 à 2001, avant d’être écartée par les Ceccaldi père et fille. Elle fut successivement RPR, puis UDF, puis MoDem, puis Divers droite et aujourd’hui UDI. Elle fut également candidate suppléante de Christophe Grébert aux élections cantonales de mars 2011 dans le canton de Puteaux, face à Vincent Franchi, fils de Joëlle Ceccaldi.
Quid de ce que fera la jeune Marie-Sophie Mozziconacci ?
Pour compliquer les choses, Maryse Chavrier a été destituée de son poste de 1ère adjointe au maire de Puteaux par Joëlle Ceccaldi, pour s’est rapprochée de Sylvie Canceloni, devenue en juin 2012 la suppléante du député-maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (Divers droite devenu depuis UDI). Sylvie Canceloni et Maryse Chavrier devraient faire liste commune en mars 2014.
Ainsi, cette succession de vaudevilles putéoliens rend difficile d’établir des pronostics sur les résultats qui sortiront des urnes en mars prochain à Puteaux. Il est encore trop tôt pour le dire, mais cette élection mérite d’être suivie avec attention … et sera sans doute très divertissante pour les observateurs avisés que nous sommes.