Petit rappel du scrutin de 2008 qui se caractérise dans le département par une grande stabilité.
La plus grande ville où il y a un changement est
Roissy-en-Brie, où la maire sortante PS est battue en quadrangulaire par une adjointe communiste, arrivée en tête du 2e tour avec 38,5% contre 17,5 pour la sortante avec deux listes de droite arrivée 2e et 4e.
Dans les villes plus petites, le PS a perdu deux villes conquises en 2001 : Nemours et Vaires-sur-Marne (gagnée en quadrangulaire en 2001) alors que Thorigny-sur-Marne basculait à gauche avec une tête de liste écologiste (actuel conseiller régional), là encore en quadrangulaire, de même que Tournan-en-Brie (PS), Saint-Pathus (DVG), Mouroux (PS) et Crégy-lès-Meaux (PS).
Cesson avait aussi brièvement basculé à gauche avec à sa tête un autre conseiller régional écologiste, avant que les dissensions internes à la majorité ne conduisent à une élection partielle en juin 2010, remportée par la droite. Le scénario est inverse à Nangis avec le rebasculement au profit du sénateur communiste Michel Billout de son ex fief en décembre dernier.
Autre petite commune de moins de 5000 habitants qui a basculé à droite : Brou-sur-Chantereine (pour 4 voix sur le sortant communiste ou apparenté).
A
Melun, fief de droite (depuis 1953 je crois), le FN présentera une liste menée par Pascal Aberlen, 50 ans, ex-secrétaire départemental du parti qui vient d'emménager dans la ville en provenance de la Ferte-sous-Jouarre (
source). En 2012, Le Pen avait obtenu 17,38%.
En 2008, la gauche s'était alliée au MoDem au 2e tour, en vain puisque la liste avait fait 48,13% (
source).
C'est la 7e liste annoncée après celle de Gérard Millet (UMP), candidat à sa propre succession, Denis Jullemier (UMP version « Copé »), Aude Luquet (UDI, tête de liste en 2008 et 15.47% au 1e tour), Anthony Lemond (sans étiquette) Roseline Sarkissian ou François Kalfon (PS) et la « liste citoyenne et populaire » des quartiers Nord (sans étiquette).
Dans le département, l'une des villes les plus suivies par les médias sera probablement
Meaux, la ville de Copé depuis 1995. En
2008, il avait été réélu avec 67.74% au 1e tour, devant une liste de gauche et une centriste.