alamo a écrit:
ça c'est du militantisme !
et les leçons du passé ne servent pas
En 2008, dans un contexte bien plus favorable, où le PS était lui aussi dans l'opposition, il n'avait emporté ses duels à gauche dans des mairies PCF que deux fois : Pierrefitte ("échangée" avec Roissy-en-Brie qui basculait dans l'autre sens), et Denain
Aux Législatives 2012, vote "godillot" s'il en est, il suffisait de mettre la photo de F. Hollande sur ses affiches pour être élu. Je ne suis pas sûr que ce soit aussi porteur en 2014 (on peut essayer avec celle de Cahuzac...)
Les Elus socialistes que je rencontre (et j'en vois, j'étais encore au Salon de l'AMIF cette semaine)) me disent plutôt qu'ils ne voient pas aujourd'hui quel non sortant socialiste sera élu en France l'année prochaine. Chacun d'entre eux va plutôt essayer de sauver sa peau individuellement sur sa cote personnelle et son bilan municipal, en évitant toute assimilation au Gouvernement.
L'un d'entre eux, à qui je disais que si les Elections européennes avaient lieu ce mois-ci le PS arriverait 4ème, m'a même dit qu'il le pensait aussi.
Je crois que les maires PCF de St-Martin, Echirolles et Fontaine peuvent dormir aussi tranquilles (sauf évidemment dissidence et double liste interne comme aux Législatives 2007) que les maires de droite de Seyssinet, Meylan ou la Tronche...
(tiens ça faisait longtemps que je n'étais pas intervenu sur le forum, mais j'ai dix minutes de creux...)
Votre message n'est pas non plus très neutre.
Certes le contexte change entre 2008, 2012 (godillot est une expression trop forte ; disons que l'electorat a accentué le fait majoritaire) et 2014. Et il y a aussi le poids des contextes locaux.
En 2001, bien que n'ayant pas le vent en poupe, le PS a gagné certaines villes. Ils auront en 2014 pas mal de sortants avec un bilan honorable (comme souvent les sortants, quelle que soit leur étiquette) et pas trop vieux pour être usés.
En face, la droite a aussi quelques tête vieillissante, des difficultés de renouvellement, des tensions internes (entre UDI et UMP, ce qui peut laisser des traces) et une image pas non plus excellente (surtout si l'UMP doit revoter pour élire son président).
Le tout sans oublier le FN qui pourrait susciter des triangulaires dans certains endroits... s'il parvient à monter des listes.
Bref, que des choses qu'on connait et qui rendent la situation moins simple que vous ne le présentez.
Enfin, sur l'Isère, je crois assez fort à un accord PS-PC qui sauverait la ceinture rouge. Car même aux cantonnales, les score du FdG ne sont pas extraordinaire. Heureusement pour les maires en place (dont certains effectivement sont en retrait de la dynamique front de gauche) il n'y a pas de leader local fort au PS (c'est-à-dire ayant conquis un mandat local).
Parmi les grandes villes, Vienne est quand même à surveiller, la bascule n'étant pas exclu.