Jean-Pierre Moure, président de Montpellier Agglomération, s'apprête à annoncer sa candidature aux élections municipales à Montpellier. Il devrait le faire dès mercredi prochain en fin de matinée, à 11h, au Café Riche de Montpellier (
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Le maire de Cournonsec devra s'imposer à gauche face à Philippe Saurel, adjoint, et de la maire sortante Hélène Mandroux (72 ans) qui devra réaffirmer sa volonté d'être réélue.
Le PS national doit encore s'en mêler : voici ce qu'en dit Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations : "Courant mars, le bureau national du PS décidera. A Marseille, il y a une unanimité des acteurs locaux pour les primaires ouvertes. A Montpellier, on n’en est pas à ce niveau de discussion. Mais l’écarter n’est pas exact."
Des primaires, mêmes réservées aux militants PS, sont probables car sûrement nécessaires pour éviter une dissidence.
A droite, ce n'est pas tranché non plus :
Jacques Domergue balance entre sa casquette de chef de file de l’opposition municipale et celle de directeur de l’institut régional du cancer.
Un sondage sera commandé d'ici cet été pour départager divers candidats, par forcément UMP :
les UMP Jacques Domergue et Christian Dumont, la centriste Anne Brissaud, les patrons, voire, côté foot, Olivier Nicollin.
http://www.midilibre.fr/2013/02/17/municipales-ce-feroce-match-montpellierain,645958.phpLe FN, présent en 2008 avec Alain Jamet (5,26%), peut espérer atteindre le 2e tour, grâce à son score à la présidentielle (13,66%) et aux législatives (de 10,21 à 16,16% selon les circonscriptions), mais aussi aux élections municipales passées. En 2001, l'extrême droite divisée avait totalisé 11,52%, mais à l'unique tour de 1989, le FN avait atteint 11,33% et en 1995, elle avait atteint le second tour (11,4 puis 10,94%).
Toute triangulaire devrait favoriser la gauche, divisée en 2008. En effet, je doute que deux listes de gauche puissent se maintenir, d'autant plus qu'EELV devrait repasser sous les 10%.