vudeloin a écrit:Je crois que le vrai record, Relique, cette année, ce sera la proportion d'élus des deux principaux partis de l'Assemblée (PS d'un côté et UMP de l'autre) au sein de la représentation nationale...
Effectivement, l'influence de l'étiquette a été très forte à gauche comme à droite. De ce point de vue là, l'effet élection nationale a largement joué et a partiellement masqué (on peut trouver des exceptions) l'effet élection locale sur lequel nous basions nos analyses dans bien des endroits.
A gauche, on parle beaucoup des candidats FDG ou dissidents plus largement distancés par les candidats officiellement présentés ou soutenus par la PS que nous ne l'aurions attendu.
Mais à droite, contrairement aux cantonales 2011 où l'étiquette UMP était un handicap (que beaucoup de candidats avait soigneusement gommé), lors de ces législatives, très peu de DVD ou de centristes non soutenus par l'UMP ont réussi à supplanter le candidat du principal parti. Er même beaucoup font des scores bien moins élevés qu'attendus. Je suis en particulier surpris par certains élus NC ou PRV, bien implantés localement, partis en autonome et qui se sont fait laminés par le candidat soutenu ou présenté par le principal parti même lorsque celui-ci était moins implanté. De ce point de vue là, l'effet élection nationale a largement joué.
De ce fait, comme l'indique vudeloin, on ne peut que constater la surreprésentation record des deux principaux partis dans la future assemblée. Mais je ne pense pas que cela va durer. Même en se présentant pour la plupart sous la bannière UMP, je doute très fortement qu'UN groupe UMP unique en tant que tel, existera jusqu'à la fin de la législature.
Posté: Lun 11 Juin 2012 01:07