Page 1 sur 6

Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Ven 16 Déc 2011 23:34
de Jean-Philippe
Ce département qui comptait 7 députés depuis 1958 (6 avant) perd un siège et toutes ses circonscriptions sauf une s'en trouvent modifiées. Comme d'autres, il s'agit d'un département disputé où les évolutions nationales trouvent toujours une répercussion en terme de sièges.
En 1981, la vague rose provoque l'élection de 3 socialistes (+2), un communiste (-1) et 3 UDF (Rossinot, PRV et deux UDF PR, -1).
En 1988, le PS remporte 5 sièges (les 2, 4, 5, 6 et 7e) mais la réélection de Job Durupt est annulée dans la 2e et le siège revient au maire RPR de Saint-Max Gérard Léonard en décembre 1988.
Lors de la vague bleue de 1993, le PS sauve la 6e et la 7e, puis emporte quatre ans plus tard 3 autres sièges : les 1e où Rossinot est battu de 127 voix), 2e et 5e, la 3e et la 4e ne restant à droite que de 13 et 9 voix !
En 2002, le PS ne sauve que la 6e avec Jean-Yves Le Déaut, facilement réélu à un 5e mandat alors que Jean-Paul Durieux, maire de Longwy et député depuis 1981 dans la 7e, est battu de 148 voix à cause de très mauvais reports venant notamment du PC.
En 2007, le PS reprend la 2e, où la suppléante de Gérard Léonard (décédé en 2006) est battue de 592 voix, et la 7e.
Dans la 1e, Laurent Hénard est réélu de seulement 468 voix.
Pour plus de détails, je renvoie au site de Manu, [url=Atlaspol]http://atlaspol.com/LR/meurthe-et-moselle.htm[/url].

La 1e circonscription, jusque là composée des cantons de Nancy Est (PS depuis 2004), Nancy Nord (PS), Nancy Sud (PS depuis 2004) et Malzéville (PS), a gagné ceux de Saint-Max (UMP) et Seichamps (PS depuis 2011) sur la 2e, ce qui droitise la circonscription (voir les résultats des législatives dans le commentaire sur la 2e circonscription).
Laurent Hénart (44 ans en 2012), adjoint PRV à Nancy, secrétaire général du Parti radical, élu depuis 2002, n'a été réélu qu'avec 50,8% face au leader de l'opposition municipale de Nancy Mathieu Klein. Après sa lourde défaite aux régionales, il sera dans 6 mois face à Chaynesse Khirouni (conseillère municipale et communautaire de Nancy, suppléante de Mathieu Klein sur Nancy Nord en 2011).

La 2e circonscription, jusque là composée des cantons d'Arracourt, Jarville-la-Malgrange (PS depuis 2004), Saint-Max, Seichamps, Tomblaine, Vandœuvre-lès-Nancy-Est (PS) et Vandœuvre-lès-Nancy-Ouest (Modem), perd ceux d'Arracourt et de Tomblaine qui vont dans la 4e et ceux de Saint-Max et de Seichamps qui vont dans la 1e, mais gagne ceux de Laxou (PS depuis 2008, le sortant, maire NC étant battu aux deux scrutins) et de Nancy-Ouest (DVD, canton jusqu'en octobre du nouveau sénateur Husson, dissident de l'UMP), issus de la 3e qui disparaît.
Le sortant PS Hervé Féron, maire de Tomblaine (commune qui part dans la 4e) reste candidat dans cette circonscription, plus urbaine. Il a battu la sortante UMP Patricia Burckhart-Vandevelde avec 50,65%.

Au 2e tour des législatives, Vandœuvre penchait à gauche (54,6% et 9000 exprimés) contre 50,7 pour Jarville (et un peu plus de 10000 exprimés).
Avec l'arrivée des nouveaux cantons, la circonscription se droitise, la gauche réalisant 48,6% et 12000 exprimés environ pour Laxou et 42,27% et environ 10000 exprimés pour la partie de Nancy alors dans la 3e.
Le départ de ceux d'Arracourt (31,2% et moins de 1000 exprimés), de Seichamps (45,6% et environ 7000 exprimés), de Tomblaine (54,6 et probablement 9000 exprimés) et de Saint-Max accordait 47,8% à la gauche pour un peu plus de 7000 exprimés, tend plutôt à favoriser la gauche, mais de peu, pas assez pour compenser l'arrivée des deux cantons.
Il est très probable (quasiment sûr à vrai dire) qu'il s'agisse de la sortante UMP de la 3e Valérie Rosso-Debord (tout juste 40 ans), adjointe à Nancy et de plus en plus présente dans les médias. En 2007, elle a battu le maire PS de Villers-lès-Nancy Pascal Jacquemin, 1er fédéral et présent en 3e position aux sénatoriales. Avec deux cantons sur 5 dont elle est la sortante, elle part quasi à égalité avec Hervé Féron. Le scrutin sera serré, le socialiste pouvant bénéficié de la conjoncture nationale qui pourrait compensé le départ de son canton d'origine pour la 4e.

La nouvelle 3e circonscription, au nord du département, correspond largement à l'actuelle 7e qui était jusque là composée des cantons d'Audun-le-Roman (PC), Herserange (PC), Longuyon (DVD ex DVG), Longwy (ex PS), Mont-Saint-Martin (PC depuis 2008 après une parenthèse de droite d'un mandat au profit du député UMP de 2002 Édouard Jacque) et Villerupt (app PC). Avec le redécoupage, elle gagne celui de Briey (app PC).
Christian Eckert (56 ans), maire de Trieux et conseiller régional de 1998 à 2010, a été élu face au sortant avec 53,95% après avoir devancé le PC Laurent Righi (conseiller général d'Herserange) avec 24,52% contre 18,46% au 1e tour.
Édouard Jacque, le député UMP PRV élu en 2002 et battu avec 46,05% en 2007, n'aura que 49 ans en 2012. Il a conquis de 43 voix face à une gauche divisée la municipalité de Longwy en 2008 (tout en étant battu dans le canton) après avoir abandonné le fief PC de Mont-Saint-Martin conquis de 32 voix en 2001. En 2010, il a été élu en 5e position sur la liste UMP des régionales. Il est probable qu'il soit investi s'il n'a pas rompu violemment avec l'UMP lors du départ de Borloo.
La victoire du sortant est très probable, même si la principale menace est celle du FG (au 1e tour). A noter que le FN était assez bas aux régionales (de 9 à Longwy contre près de 15% à Longuyon), à cause de la concurrence du Front Lorrain de gauche.

La 4e circonscription, autour de Lunéville, au sud-est du département, était jusque là composée des cantons de Baccarat (UMP), Badonviller (DVD), Bayon (PC), Blâmont (fief de droite devenu DVG en 2011 grâce à de très mauvais reports à droite), Cirey-sur-Vezouze (DVG), Gerbéviller (DVG), Lunéville Nord (PS depuis 2004), Lunéville Sud (DVD ex PRV, élu en 2008 grâce à la division de la gauche) et Saint-Nicolas-de-Port (PS depuis 2004). Elle gagne ceux d'Arracourt (UMP) et de Tomblaine (PS), issus de la 2e. Le sortant PS de la 2e, maire de Tomblaine, sera candidat dans la 2e, même si sa commune ne s'y trouve plus. Il faut reconnaître que le canton de Tomblaine est excentré par rapport à la 4e.
Cette circonscription, à droite depuis 1993, mais conservée de 9 voix en 1997, est réservée à EELV par le PS.
En 2007, le candidat UMP Jacques Lamblin (60 ans en 2012), conseiller général puis maire de Lunéville en 2008 (l'une des rares villes perdues par la gauche, au retrait du sortant PS), l'emporte facilement avec 57,85% (44,94% au 1e tour) sur Laurence Demonet, conseillère régionale et déjà candidate en 2002.
Le FN, de 13,5 à 20% au 1e tour des régionales entre les cantons de Saint-Nicolas-de-Port et celui de Baccarat (le vote FN augmentant avec la distance de l'agglomération nancéenne), ne me semble pas en mesure d'atteindre le second tour, à cause de l'abstention (plus de 40% en 2007).
La réélection du sortant ne fait guère de doute.

La 5e circonscription, autour de Toul au sud-ouest, est inchangée et reste composée des cantons de Colombey-les-Belles (PS, canton de Dinet, président du CG), Domeuvre-en-Haye (UMP), Haroué (UMP), Neuves-Maisons (PS), Thiaucourt-Régnieville (app PS depuis 2004, excepté les communes d'Arnaville, Bayonville-sur-Mad et Vandelainville qui restent dans la 6e), Toul Nord (PS), Toul Sud (PS depuis 2004) et Vézelise (DVG depuis 2008).
Depuis 2002, c'est Nadine Morano qui est élue. En 2007, elle a été réélue avec seulement 52,82% (alors qu'elle atteignait 47,66% au 1e tour) face à Michèle Pilot, maire PS de Foug et conseillère générale de Toul-Nord.
En 2012, elle sera confrontée à Dominique Potier, maire PS de Lay-Saint-Remy (canton de Toul-Nord). Sa défaite est tout à fait envisageable d'autant plus qu'elle doit beaucoup à Sarkozy, qu'elle sera affaiblie par sa possible voire probable défaite, et qu'elle a été lourdement battue aux municipales dans la sous-préfecture. Le FN est en embuscade à 15-17% au 1e tour des régionales.

La 6e circonscription, était composée jusque là des cantons de Briey (app PC), Chambley-Bussières (fief de droite qui a basculé vers le PS en 2008), Conflans-en-Jarnisy (PC), Dieulouard (PS), Homécourt (PC), Nomeny (EELV depuis 2011 après 2 mandats PS et un long passé à droite), Pont-à-Mousson (PS depuis 2004) et de trois communes (Arnaville, Bayonville-sur-Mad, Vandelainville, issues du canton de Thiaucourt-Regniéville, mais à l'écart du reste du canton, les deux premières penchant nettement plus à gauche que le canton). Elle gagne celui de Pompey (PS), issu de la 3e et perd celui de Briey (app PC) qui va dans la nouvelle 3e qui correspond à l'actuelle 7e.
Le sortant Jean-Yves Le Déaut, élu depuis 1986, est investi pour probablement son dernier mandat à 67 ans. Depuis 2008, il est le premier vice-président du conseil régional. Sa réélection est très probable, après avoir été réélu avec 58,62% en 2007.
Aux régionales, le FN tournait autour de 19% au 2e tour (14-17% au 1e) : sa qualification au 2e tour sera difficile, mais n'est pas à exclure, en triangulaire ou en devançant le candidat UMP.

Conclusion : Le PS conservera sans problème les deux circonscriptions du nord (la 3e et la 6e), peut conserver la 2e (mais difficilement) et gagner la 5e sur Morano. Il est possible d'envisager une défaite d'Hénart, même si le redécoupage tend à l'avantager. Seule la 4e circonscription de Lunéville devrait rester assez facilement à droite. Ce n'est pas le département où le FN devrait faire preuve du maximum de son pouvoir de nuisance, à cause notamment du poids du PC dans bon nombre de cantons.

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 11:16
de vudeloin
Jean-Philippe a écrit:

La nouvelle 3e circonscription, au nord du département, correspond largement à l'actuelle 7e qui était jusque là composée des cantons d'Audun-le-Roman (PC), Herserange (PC), Longuyon (DVD ex DVG), Longwy (ex PS), Mont-Saint-Martin (PC depuis 2008 après une parenthèse de droite d'un mandat au profit du député UMP de 2002 Édouard Jacque) et Villerupt (app PC). Avec le redécoupage, elle gagne celui de Briey (app PC).
Christian Eckert (56 ans), maire de Trieux et conseiller régional de 1998 à 2010, a été élu face au sortant avec 53,95% après avoir devancé le PC Laurent Righi (conseiller général d'Herserange) avec 24,52% contre 18,46% au 1e tour.
Édouard Jacque, le député UMP PRV élu en 2002 et battu avec 46,05% en 2007, n'aura que 49 ans en 2012. Il a conquis de 43 voix face à une gauche divisée la municipalité de Longwy en 2008 (tout en étant battu dans le canton) après avoir abandonné le fief PC de Mont-Saint-Martin conquis de 32 voix en 2001. En 2010, il a été élu en 5e position sur la liste UMP des régionales. Il est probable qu'il soit investi s'il n'a pas rompu violemment avec l'UMP lors du départ de Borloo.
La victoire du sortant est très probable, même si la principale menace est celle du FG (au 1e tour). A noter que le FN était assez bas aux régionales (de 9 à Longwy contre près de 15% à Longuyon), à cause de la concurrence du Front Lorrain de gauche..

Quel est le lien entre la faible influence du FN et celle du Front lorrain de gauche, Jean Philippe ?
Un signe d'égalité entre les deux électorats, aussi populistes l'un que l'autre ? ;)

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 11:21
de vudeloin
Même si l'expérience récente d'une élection cantonale partielle a montré quelques légers problèmes de prévision, je ne vais pas infirmer de suite les hypothèses de travail posées dans le premier message.
Juste rappeler qu'en 1997, il s'en était fallu de très peu, dans les 3 circonscriptions restant à droite dans le département, que la gauche ne fasse le grand chelem...
En fait, compte tenu de l'état de la droite en Lorraine, et notamment dans le 54, je pense que l'hypothèse ne peut pas être totalement exclue, le pays Toulois étant largement sous contrôle de Michel Dinet, le pays Haut étant ce qu'il est, et l'agglo de Nancy de moins en moins acquise à la droite.
La Meurthe et Moselle, pour mémoire, a toujours été le département le plus à gauche dans la région sur les cinquante années de la CInquième.
Donc, en cas de vague de gauche après la présidentielle, je pense que Morano et Rosso Debord pourront réviser leurs classiques !

PS a la relecture, il manque quand même de viande autour de l'os, sur le commentaire de présentation...
En même temps, c'est la loi du genre, puisqu'il faut bien lancer le fil de discussion ! ;)

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 11:55
de pierrep
Je trouve la présentation de Jean-Philippe tout à fait complète , et symétriquement les petits commentaires légèrement condescendants de Mr Vudeloin assez malvenus . Un conseil à celui-ci : cessez de venir faire votre inspecteur et changez de pseudo , Vudehaut vous conviendrait mieux . En effet votre tendance incorrigible à n'avoir de cesse que de prendre les analyses d'autrui pour du travail d'amateur me hérisse , et je ne suis pas le seul , sachez le .

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 14:10
de vudeloin
Mais la parole est libre, pierrep, et libre est ton point de vue d'être agacé de me lire !

La liberté de penser par soi même est le préalable à toute réflexion, je crois bien...
Après, si certains pensent pouvoir se fournir au magasin du prêt à penser, libre à eux comme à moi de le contester...

La présentation de Jean Philippe ne saurait être complète, sinon on fermerait aussi sec le fil de discussion, sans plus de commentaires...
Et la situation de ce sympathique département de Meurthe et Moselle (à propos tu sais pourquoi il s'appelle comme cela, je suppose, pierrep ?), mérite qu'on soit quelques uns à s'y intéresser, que ce soit pour infirmer ou confirmer l'analyse initiale de notre animateur.
Que Morano soit inquiétée dans le Toulois me fait d'aileurs assez rire, quand je pense que, dans ma prime jeunesse, le général Bigeard s'y faisait élire député au premier tour, en s'appuyant sur la forte présence de notre armée dans le coin !
Mais bon, si je change de pseudo, ce serait plutôt par Vudeprès, attendu qu'on va sortir la loupe pour regarder les paysages lorrains.

Peut être même la colline de Sion, tu sais, pierrep, l'un de ces lieux où souffle l'esprit !

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 15:05
de pierrep
Concernant ma connaissance de la géographie de notre pays, de la politique comme, dirais-je, de la microgéopolitique je crois n'avoir guère de leçons à prendre. Simplement cher Vudeloin je trouve que votre ton est trop souvent hautain et donneur de leçons, peut-être pourriez vous faire un effort afin d' éffacer cette désagréable impression ...
Ceci dit vos analyses bien que souvent trop délayèes ont de l'intérèt...et je ne souhaite pas polémiquer outre mesure avec vous ...

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 21:34
de pierrot
Pour la 3ème, Jean-Philippe a écrit:La victoire du sortant est très probable, même si la principale menace est celle du FG (au 1e tour).


La menace du Front de gauche et à relativiser au vu des circonstances.

Certes sur le papier, cette 3ème composée de l'ancienne 7ème circonscription où le candidat communiste a obtenu entre 18 et 22% aux trois dernières législatives et à laquelle on ajoute le canton de Briey (conservé par le PCF en 2008 avec presque 57% des voix au premier tour) présente une situation favorable au Front de Gauche :
- 5 cantons sur 7 et de nombreux maires et élus communistes ou apparentés
- la dynamique JL. Mélenchon qui sera inévitablement plus porteuse que celle de R. Hue en 2002 ou MG. Buffet en 2007
- la mairie de Villerupt et le canton de Mont Saint Martin repris en 2008
- la perte par le PS de Longwy et Villerupt en 2008

Mais la désignation du candidat par les militants en juin dernier a tourné au psychodrame.

Le candidat naturel et logique était Serge de Carli, maire et conseiller général de Mont-Saint-Martin, qui s'inscrivait dans la continuité des candidatures des maires /conseillers généraux communistes dans le Pays Haut (Jules Jean en 1988, Alain Casoni en 1993, Frederic Brigidi en 1997, Laurent Righi en 2002 et 2007). Il avait repris son canton à la droite en 2008 et avait pour suppléant pressenti André Corzani, justement conseiller général du canton nouvellement rattaché, maire de Joeuf principale commune de ce canton.
Contre toute attente il a été battu par Philippe Marx (ça ne s'invente pas) secrétaire de la section PCF de Villeurpt, militant très actif en particulier sur la toile (cherchez sur google, vous verrez) mais sans mandat électif (ancien conseiller municipal tout de même) dans une circonscription où le Front de Gauche connaît pourtant une densité d'élus bien supérieure à sa moyenne nationale ! Le vote a donné lieu à des recours, des contestations et des crispations qui ne lancent pas au mieux cette campagne. Le comité départemental du Parti communiste français n'a entériné cette candidature qu'à la mi-octobre après 4 mois de flottement.
Le Front de Gauche part donc au combat avec un candidat ne bénéficiant ni de l'ancrage électoral ni probablement même du soutien actif des principaux élus du secteur. Surprenant.

Je pense donc comme Jean-Philippe que le sortant socialiste, par ailleurs assez actif à l’Assemblée Nationale pour un premier mandat, a toutes les chances d'être reconduit. Pour rappel, il a connu son heure de gloire avec une question pas si stupide que ça posée à Eric Woerth plus de six mois avant l'affaire Bettencourt et l'éviction du ministre.

Je ne vois pas Philippe Marx le bousculer, même si dans l'hypothèse d'une défaite de Sarkozy, d'un vent porteur pour la gauche en juin et d'une poussée du FN au dépend d'une droite affaiblie, un scénario identique à 1997 pourrait se produire : élimination de la droite au premier tour, dépassée par les deux principaux candidats de gauche.

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Dim 18 Déc 2011 02:40
de vudeloin
Quelques contacts locaux m'ont effectivement parlé de cette situation assez spécifique de la troisième circonscription.
Je ne sais pas si, vu la variété des élus de sensibilité Front de Gauche dans le secteur, le choix est finalement le meilleur, en tout cas au regard des objectifs que ledit Front de Gauche pourrait poursuivre à la reconquête de positions dans une région Lorraine où les sièges gagnables ne sont pas forcément légion...
En ce cas comme en d'autres, la clé de l'élection peut fort bien résider en partie dans le résultat de la présidentielle...

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Dim 18 Déc 2011 07:25
de R.V.
Bravo à Jean-Philippe pour sa présentation synthétique et à vrai dire tout à fait juste (vu de Meurthe-et-Moselle).

Re: Les législatives en Meurthe-et-Moselle

MessagePosté: Dim 18 Déc 2011 13:42
de Jean-Philippe
Merci RV, tu n'es pas rancunier car j'ai oublié de consulter ton blog qui fait poutant référence dans le département.
Pour un point complet et régulièrement mis à jour sur les candidatures, je vous invite à le consulter ici

On peut donc enregistrer la candidature dans la 6e de Stéphane Pizelle (UMP), adjoint au maire de Pont-à-Mousson (battu aux cantonales de 2011) et délégué de circonscription depuis 2008.
Les suppléants des candidats PS dans la 1e et la 3e sont respectivement Jean-Paul Monin, maire d’Essey-lès-Nancy et Jean-Marc Fournel, conseiller municipal de Longwy (maire de 2006 à 2008 battu de 43 voix) et conseiller régional depuis 2010.