Les législatives dans le Territoire-de-Belfort
Posté: Jeu 10 Nov 2011 14:53
Les deux circonscriptions actuelles sont détenues par la droite : Damien Meslot (UMP) dans la 1ère et Michel Zumkeller (PR) dans la 2nde. Ils les avaient conquises en 2002 et contre toute attente, suite à la division de la gauche. En 2007, Meslot avait conforté son avance en manquant l'élection au 1er tour d’1 ou 2 voix.
Dans ce petit département, deux grandes figures de la gauche se sont longtemps disputées le leadership local : R. Forni et JP Chevènement. La disparition de R. Forni (ancien psdt de l'Assemblée Nationale) et de M. Dreyfus-Schmidt (ancien vice-président du Sénat) d'une part, et la victoire de JP Chevènement aux sénatoriales entrainera un renouvèlement de génération à gauche.
Le Territoire de Belfort fait partie de ces départements où l’historique des suffrages témoigne d’une grande volatilité des voix. C’est l’un des départements qui avait apporté le meilleur score à F. Mitterrand en 1981. Bassin industriel, la poussée du FN reste cependant une donnée importante de l’équation électorale. La perspective de triangulaires au 2è tour ne peut être écarté pour les 2 circonscriptions.
Si un accord devait survenir entre le MRC et le PS, il y a fort à parier que la 1ère circonscription (Belfort sud) serait réservée à 1 candidat socialiste et la 2nde (Belfort nord) au MRC.
1ère circonscription (Belfort-Delle):
Damien Meslot dispose d’un confortable matelas puisqu’il l’avait emporté de près de 5.000 voix en 2007. Dans une logique d’union, elle n’est pas absolument inaccessible, mais cela dépendra de la capacité du PS et du MRC à se rassembler.
A droite, Meslot sera probablement candidat à sa propre succession et sa candidature ne sera probablement pas contestée par d’autres.
Il faudra un bon candidat à gauche pour aller contester le siège à Meslot qui bénéficie d’une forte implantation locale. Dans l’hypothèse d’un accord MRC-PS, Yves Ackermann, présient du CG sera-t-il candidat aux législatives dans le sud ? c’est une option qui est plausible : soutien de F. Hollande dans la primaire, il est la personnalité socialiste la plus connue et reconnue dans le département. Reste à arbitrer la question du cumul des mandats par laquelle il est directement concerné. Deux autres challengers pourraient se présenter : A-M Forcinal, candidate en 2007 et proche de S. Royal, ou Bruno Kern, 1er adjoint de Belfort et soutien de M. Aubry.
2ème circonscription (Belfort-Giromagny) :
Cette circonscription est historiquement plus favorable à la gauche. C’est l’ancienne circonscription dans laquelle JP Chevènement fut député de 1973 à 2002. Néanmoins là aussi, la division de la gauche pourrait à nouveau lui être fatale. Le maire de Belfort Etienne Butzbach, ira-t-il ? Ce chevènementiste qui a assuré l’héritage en remportant la municipale très largement devant le PS dispose d’une certaine légitimité. Il reste cependant lui aussi concerné par le cumul des mandats (maire, président de l’agglo, VP de la Région Franche-Comté). Préférera-t-il se présenter aux sénatoriales pour succéder à JP Chevènement en 2014 si ce dernier ne rempile pas ? Le risque d’une défaite aux législatives dans une circonscription loin d’être gagnée pourrait lui faire préférer ce deuxième scenario.
A droite, Michel Zumkeller a déjà annoncé son intention d’être candidat à un 3ème mandat. Le jeune conseiller général UMP Florian Bouquet entend disputer cette circonscription au député sortant proche de Borloo. Dans le nord-territoire, la droite pourrait se présenter divisée.
Dans ce petit département, deux grandes figures de la gauche se sont longtemps disputées le leadership local : R. Forni et JP Chevènement. La disparition de R. Forni (ancien psdt de l'Assemblée Nationale) et de M. Dreyfus-Schmidt (ancien vice-président du Sénat) d'une part, et la victoire de JP Chevènement aux sénatoriales entrainera un renouvèlement de génération à gauche.
Le Territoire de Belfort fait partie de ces départements où l’historique des suffrages témoigne d’une grande volatilité des voix. C’est l’un des départements qui avait apporté le meilleur score à F. Mitterrand en 1981. Bassin industriel, la poussée du FN reste cependant une donnée importante de l’équation électorale. La perspective de triangulaires au 2è tour ne peut être écarté pour les 2 circonscriptions.
Si un accord devait survenir entre le MRC et le PS, il y a fort à parier que la 1ère circonscription (Belfort sud) serait réservée à 1 candidat socialiste et la 2nde (Belfort nord) au MRC.
1ère circonscription (Belfort-Delle):
Damien Meslot dispose d’un confortable matelas puisqu’il l’avait emporté de près de 5.000 voix en 2007. Dans une logique d’union, elle n’est pas absolument inaccessible, mais cela dépendra de la capacité du PS et du MRC à se rassembler.
A droite, Meslot sera probablement candidat à sa propre succession et sa candidature ne sera probablement pas contestée par d’autres.
Il faudra un bon candidat à gauche pour aller contester le siège à Meslot qui bénéficie d’une forte implantation locale. Dans l’hypothèse d’un accord MRC-PS, Yves Ackermann, présient du CG sera-t-il candidat aux législatives dans le sud ? c’est une option qui est plausible : soutien de F. Hollande dans la primaire, il est la personnalité socialiste la plus connue et reconnue dans le département. Reste à arbitrer la question du cumul des mandats par laquelle il est directement concerné. Deux autres challengers pourraient se présenter : A-M Forcinal, candidate en 2007 et proche de S. Royal, ou Bruno Kern, 1er adjoint de Belfort et soutien de M. Aubry.
2ème circonscription (Belfort-Giromagny) :
Cette circonscription est historiquement plus favorable à la gauche. C’est l’ancienne circonscription dans laquelle JP Chevènement fut député de 1973 à 2002. Néanmoins là aussi, la division de la gauche pourrait à nouveau lui être fatale. Le maire de Belfort Etienne Butzbach, ira-t-il ? Ce chevènementiste qui a assuré l’héritage en remportant la municipale très largement devant le PS dispose d’une certaine légitimité. Il reste cependant lui aussi concerné par le cumul des mandats (maire, président de l’agglo, VP de la Région Franche-Comté). Préférera-t-il se présenter aux sénatoriales pour succéder à JP Chevènement en 2014 si ce dernier ne rempile pas ? Le risque d’une défaite aux législatives dans une circonscription loin d’être gagnée pourrait lui faire préférer ce deuxième scenario.
A droite, Michel Zumkeller a déjà annoncé son intention d’être candidat à un 3ème mandat. Le jeune conseiller général UMP Florian Bouquet entend disputer cette circonscription au député sortant proche de Borloo. Dans le nord-territoire, la droite pourrait se présenter divisée.