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Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 15:35
de Robespierre
61 cantons
30 renouvelables

Président : Jean-Yves Gouttebel, PS, depuis 2004 – canton de Clermont-Ouest depuis 1998
Succède à Pierre-Joël Bonté, PS, Président de 1998 à 2004 (élu la même année à la présidence du CR)

Principales villes :

Clermont-Ferrand : PS (à gauche depuis l’après guerre)
Ambert : DVG depuis 2008
Issoire : PS depuis 2008
Riom : PS depuis 2008 ( ?)
Thiers : SE ( ?) depuis 2001

6 députés : 4 PS 1 PC et 1 UMP
3 sénateurs : 2 PS et 1 UMP – série 2011

Majorité : 49 (36 PS, 8 DVG, 1 MRC, 1 PG et 3 PC)
Opposition : 12 (2 DVD, 10 UMP)

Renouvelables : 26 de la majorité et 4 de l'opposition

- 20 PS (Billom, Bourg-Lastic, Champeix, Issoire, Manzat, Montaigut, Pionsat, Pont-du-Château, Randan, Riom-Est, Saint-Rémy-sur-Durolle, Sauxillanges, Thiers, Veyre-Monton, Vic-le-Comte, Clermont-Ferrand-Nord-Ouest, Clermont-Ferrand-Ouest, Clermont-Ferrand-Sud-Est, Beaumont, Cournon-d'Auvergne)
- 3 DVG (Cunlhat, Saint-Amant-Roche-Savine, Saint-Germain-l’Herm)
- 1 MRC (Combronde)
- 2 PC (Ambert, Saint-Gervais-d’Auvergne)
- 4 UMP (Chamalières, Lezoux, La-Tour-d'Auvergne, Clermont-Ferrand-Sud-Ouest)

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 16:05
de Jean-Philippe
Pour le conseil général, les groupes se répartissent ainsi :
19 PS dissidents (dont 2 ont rejoint le PG : les élus de Thiers et Clermont-Ferrand-Centre) et 7 DVG
17 PS (officiel), autour de la sénatrice André
5 communistes et apparentés : (3 PC, 1 MRC, 1 DVG de Courpière)
12 à droite (8 UMP, 3 DVD, 1 UMP/NC)

15 des cantons renouvelables sont détenus par des partisans du président sortant, dont les 3 DVG renouvelables qui siègent dans leur groupe (plus les 2 PC et le MRC qui siège à part)
8 sont des socialistes fidèles au vote des militants de 2008 sur la présidence du conseil général.

La gauche a fortement progressé ces dernières années :
En 1998, elle reprend le département à la droite, à qui elle l'avait laissé en 1992, en gagnant 11 sièges (après Cournon-d'Auvergne, repris en juin 1996) : Beaumont, Billom, Champeix, Clermont-Ferrand Ouest, Combronde, Cunlhat, Pont-du-Château, Saint-Gervais-d'Auvergne, Thiers, Veyre-Monton et Vic-le-Comte.
En décembre 2001, elle reprend Pionsat, perdu en novembre 1997.
En 2004, elle confirme avec les gains de 6 sièges : Ambert, Bourg-Lastic, Issoire, Montaigut-en-Combrailles, Riom Est et Saint-Germain-l'Herm.

Sur l'autre série, la gauche perd 4 sièges en 2001, mais en gagne 2 et en 2008, elle en gagne 4 et ne perd que Pontgibaud.

On peut se demander si le départ de Charasse a contribué à calmer les tensions. Lors des régionales, la liste soumise au vote avait été refusée par les militants. Il est probable que les dissidents exclus n'auront pas d'adversaires socialistes contre eux et vice-versa. Mais les deux groupes socialistes fusionneront-ils en 2011 ?
En tout cas, la gauche serait bien inspirée de recoller les morceaux avant les sénatoriales où elle peut espérer gagner le 3e siège.

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 19:37
de SALVAT
Robespierre a lancé la balle...reprise par jean-philippe : c'est donc le moment !
Effectivement, le conseil général est très majoritairement à gauche puisque le groupe de la droite ne compte que 12 sièges face au groupe animé principalement par le PCF (3 membres rejoints par un vert, un MRC et à une ex-PS qui voulant échapper à la brouille entre PS orthodoxes et ex-PS se réclame du Parti socialiste Européen. Le groupe PS orthodoxe compte 16 membres et le groupe de la "gauche socialiste majoritaire" en dénombre 26 (18 ex-PS, 2 PG, et 6 DVG).
Les élections de mars 2011 n'ont donc par pour objet un basculement impossible au profit de la droite mais de déterminer si me groupe majoritaire le demeurera.
L'origine de la division du PS remonte à loin : en effetla succession de Roger QUILLIOT à la mairie de Clermont s'est mal déroulée puisque celui qu'il souhaitait comme successeur, Jean-Yves GOUTTEBEL, a été éliminé au profit de Serge GODARD à la suite d'une série de péripéties marquées par une allinace entre le vainqueur et un avocat venu de la droite qui animait alors l'aile gauche des cocialistes clermontois (Maître PORTEJOIE) tandis qu'à quelques voix l'héritier de Roger QUILLIOT associé à l'époque à Michèle ANDRE ancien ministre, était éliminé.
Jean-Yves GOUTTEBEL demeure simple conseiller municipal,( il est dépouillé de son mandat d'adjoint) et conseiller général de Clermont Ouest : c'est alors que Pïerre-Joël BONTE, Président du Conseil Général, en fait son vice Président avant que d'en faire son successeur lorsqu'il deviendra, en 2004, Président de la Région Auvergne. JY GOUTTEBEL dispose d'une large majorité de gauche : ses relations demeurent fraîches avec Serge GODARD, le maire de Clermont.
Suite au renouvellement des conseillers généraux de 2008, un scrutin a été organisé parmi les militants départementaux du PS pour désigner celui qui briguerait la Présidence du Conseil Général, d'autant sque Mièchèle ANDRE s'est portée candidate à cete fonction rompant l'alliance nouée avec JY GOUTTEBEL : à quelques voix l'ancienne ministre l'a emporté mais des tricheries et irrégularités ont entâché le vote d'où une contestation du résultat menée en particulier par Michel CHARASSE.
Surprise au Conseil Général : Jean-Yves GOUTTEBEL est élu par ses amis, des membres du PCF, des DVG et par des voix de droite : Madame ANDRE porte l'affaire devant les instances du PS qui au bout du bout exclut de ses rangs Jean-Yves GOUTTEBEL et ceux qui l'ont suivi, en premier lieu Michel CHARASSE, présenté comme l'artisan de l'opération anti-ANDRE (comme il lui est prêté l'échec de celle-ci à intégrer le ministère ROCARD avec une phrase célèbre qui aurait emporté la conviction de François MITTERRAND - phrase rapportée par le Canard et jamais démentie.
Les deux groupes constitués se sont "cristallisés", chacun se réclamant plus que l'autre de "la gauche" et accusant l'autre de frayer avec la droite pour l'un, de pratiquer la division au service d'intérêts personnels pour l'autre .
Le Président régional René SOUCHON, comme de nombreux "missi dominici" descendus de Paris, se sont essayés, en vain, au travail de la réconciliation. Les votes publics se contrarient accompagnés de déclarations toujours plus vengeresses. D'où l'attitude de Mireille LACOM%BE (Clermont-Est) de s'apparenter au groupe communiste.
Les légitimistes sont surtout clermontois dans la mouvance du maire Serge GODARD, redevenu sénateur depuis que Michel CHARASSE a intégré le Conseil Constitutionnel : l'un de leurs arguments tient dans le présupposé avantage accordé aux zones rurales au détriment de la Ville de Clermont, de l'agglomération clermontoise etc....GOUTTEBEL est le "diviseur" qui ne s'est pas plié à la discipline du parti et qui, de plus, a bénéficié de "voix de droite" (qui, numériquement,n'ont pas été déterminantes).
La Fédétration constate une diminution des encartés.... les maires et militants des cantons des conseillers ex-PS se sont solidarisés avec eux.
Jean-Yves GOUTTEBEL a sans doute perdu un appui très solide quand Michel CHARASSE a du quitter le Conseil Général : sa suppléante est P.G. zr a)

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 21:02
de pierrep
Analyse très interessante de la situation de la gauche ( des gauches ), dans le Puy de Dôme . Sur un point cependant il y a une erreur " historique" : en effet Michele André n'a pas été empéchée d'être Secrétaire d'Etat de Rocard.... puisqu'elle a occupé le poste des droits de la femme durant 3 ans de 88 à 91! Ce qui n'empeche que l'on sait que Charasse s'est opposé à elle , et y compris bien sur pour la présidence du CG .
Charasse est coutumier d'attitudes assez machistes , car en 2002 dans la 5eme circonscription il s'est employé à faire battre la candidate PS Martine Munoz en faisant voter en sous main pour le PC André Chasseigne ....Ce dernier a d'ailleurs été élu et réélu depuis . A cette époque Charasse ne partageait pas le choix de présenter une femme à la députation pour remplacer Maurice Adevah-Poeuf qui ne se représentait pas.

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 21:13
de SALVAT
(suite)
Jean-Yves GOUTTEBEL a, sans nul doute, perdu un appui très solide quand Michel CHARASSE a quitté le Conseil Général : certes, sa suppléante (PG) le soutient par ses votes et appartient au groupe majoritaire mais l'ancien ministre connaissait à fond les textes administratifs, les procédures, la jurisprudence, décortiquait un budget avec volupté et pouvait le faire parcourir par ses collègues dans tous les sens. Président de l'association des maires du Puy-de-Dôme, depuis remplacé par la gouttebélienne DAFFIX-RAY vice présidente du conseil général et élue des Combrailles, il savait tout sur toutes les communes et y intervenait à leur profit avec efficacité : il était une "mémoire" ambulante de la politique du Puy-de-Dôme et la politique, c'est avant tout la capacité de tirer de l'histoire grande ou petite des leçons pour le présent et l'avenir : lors des sénatoriales de 2001, il avait fait reléguer au dernier rang de la liste du PS...Serge GODARD. Michèle ANDRE avait pu obtenir le second siège grâce à la parité.
La question posée par les élections de mars 2011 se résume simplement : JY GOUTTEBEL subira-t-il des défections, souffrira-t-il de ralliements au PS de certains de ses amis (3 l'auraient demandé), verra-t-il certains de ses soutiens être battus par des candidats officiels du PS ? Ce que cherchent ses adversaires, c'est son isolement.
Or,le conseiller général d'ISSOIRE, M. CHABAUD qui avait fait savoir au PS qu'il serait susceptible de revenir.....est officiellement concurrencé par un candidat investi par la Fédération du PS : c'est un conseiller de COUDES, administrée par le député BACQUET qui aurait souhaité un autre candidat....du coup M. CHABAUD demeure plus que jamais Gouttebélien !
Dans le canton de Clermont-Ouest tenu par JY GOUTTEBEL, un adjoint de S. GODARD se présente : les militants locaux lui accordent 8 voix et il y a 10 bulletins blancs....Des encartés préfèrent donc l'ex-PS au légitimiste qui pensait avoir un boulevard devant lui. Dans de nombreux cantons, le PS est à la recherche de candidatures possibles...pour déloger les gouttebeliens.
La droite aurait pu profiter de cette situation : elle en fait des gorges chaudes mais elle est dans un tel état (cf; rubrique élections régionales auvergne 2010) qu'elle ne saurait en tirer parti. L'UMP est toujours aussi divisée en giscardiens et hortefeusiens : le député Giscard d'Estaing n'occupe plus de responsabilité au sein de l'UMP : Il est annoncé périodiquement que la liste complète des candidats pour tous les cantons de la région va paraître et que ce serait une "première en France"...et rien ne vient. 120 à 150 élus revendiqués doivent se réunir à cet effet et trois dizaines de militants sont présents sans que l'on accouche de quoi que ce soit. Hortefeux laisse entendre que sa prochaine terre de mission est VICHY dans l'Allier....et le maire vichyssois, Malhuret, ancien ministre giscardien, lui fait savoir, par voie de presse, qu'il n'est pas encore dans ses intentions de passer la main. Tout cela fait désordre.
Sur ses 4 sièges remis en compétition en mars, seuls ceux de Chamalières (M. BRESSON) et de La Tour d'Auvergne (M. MARION) sont quasi garantis. Lezoux (Mme Gagnadre) pourrait revenir au PS ou au...PCF si le député CHASSAIGNE y pousse l'un de ses amis et Clermont Sud Ouest (Claudine LAFAYE) pourrait connaître la défaite si un candidat vert (Y. REVERSEAU) bénéficie du désistement du PS parce qu'arrivé devant lui.au premier tout, et c'est dans le domaine du possible.
voir suite
Bertrand SALVAT

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 21:44
de SALVAT
à pierrep, tu as raison la nomination de Michèle ANDRE comme Ministre, d'abord envisagée par François MITTERRAND, s'est transformée en nomination de Secrétaire d'Etat sous la pression de Charasse.
Face à Madame MUNOZ, Michel CHARASSE avait d'abord poussé son...épouse. Puis, il est tout à fait vrai qu'il n'a manifesté aucun zèle dans la campagne du PS ce qui a facilité la victoire d'André CHASSAIGNE.

Pour les candidatures à gauche, je préfère attendre les listes complètes du PS comme des gouttebéliens : MM BARETTE (Pionsat) et ESCURE (Manzat) se retirent. Dans ce dernier canton, Jacques-Bernard MAGNER ancien vice-président du conseil régional écarté de la liste qui aurait été invalidée s'il avait été maintenu (incompatibilité avec son emploi), pourrait être candidat : ancien président de la Fédération des élus socialistes et républicains, il doit être légitimiste, mais il fut écarté de la municipalité de Clermont.....où il était adjoint. Il sera élu après un combat difficile contre le maire PCF des ANCIZES : il peut être l'un des catalyseurs de la réunification de la famille PS.
Bertrand SALVAT

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Mar 2 Nov 2010 11:48
de SALVAT
A gauche sont aux prises PS et ex-PS : un état des lieux :
Le groupe PS officiel de 16 membres, compte 8 élus en 2008 non renouvelables : il s'agit de Laurence MIOCHE (Aubière)Yves FOURNET-FAYARD (Olliergues), Nadine DEAT (Montferrand), Alexandre POURCHON (Clermont-Nord), Dominique BOSSE (Riom Ouest), Bernard VEISSIERE (Ardes), Bernard AUBY (Gerzat), Alain NERI (Vertaizon). 8 sièges seront en jeu en mars.
Le groupe majoritaire ex-PS, PG,DVG de 27 membres compte 11 élus élus en 2008 non renouvelables : Patricia GUILLOT (Clermont-centre), Serge LESBRE (Clermont Sud) Gérard CARTAILLER (St Dier), Jean-Claude DAURAT (Arlanc), Lionel GAY (Besse), Claude BOILON (Ennezat), Jean-Claude FOURNIER (Herment), Maurice BATTUT (Pontaumur), Alain FAURE (St Anthème), Michel BRAVARD (Viverols) Caroline DALET (Chateldon), 16 sièges sont remis en jeu et 2 élus ont déjà annoncé leur retrait Michel BARRETTE et Alain ESCURE à Pionsat et MANZAT.
Le groupe PCF (Gauche Républicaine Solidaire et Communiste) de 6 sièges compte 3 élus en 2008 non renouvelables : André WILS (Courpière), Mireille LACOMBE (Clermont-Est), Bernard LESCURE (Menat): il remet 3 sièges en jeu.

C'est le groupe ex-PS qui cumule les risques les plus importants simplement par un jeu de chaises musicales puisque les sortants seront reconduits de part et d'autre : 2 retraits dont l'un sera au profit du PS (Manzat) et l'autre ? 2 élus hésitants, Bernard BROCHET (Beaumont), Bertrand PASCUITO (Cournon) auraient demandé leur réintégration au PS moyennant quoi ils n'auront pas d'adversaire...Un siège gagnable par le PS au détriment de l'UMP (Lezoux).
Au pire, le différentiel serait réduit entre les deux groupes à UN seul siège au profit de Jean-Yves GOUTTEBEL.
Le Président sortant restera-t-il l'arme au pied, en limitant ses candidatures aux seuls sortants ou suscitera-t-il des candidatures dans les cantons PS ? Les prochaines semaines le diront.
S'il riposte, des cantons peuvent "tomber" au PS (ex. Champeix, St Rémy sur Durolle) à son profit et il n'est pas dit qu'à PIONSAT le sortant ne présente pas un héritier gouttebélien.
De plus, le groupe "Gauche Républicaine...communiste" lui apportera ses voix.
Il est évident que si les rapports se gâtaient, la droite pourrait connaître une ou deux "divines victoires" mais, du coup, le différentiel entre ex-PS et PS s'élargirait au profit du président sortant.
Au-delà, se profilent les sénatoriales (cf.rubrique spécifique).
Bertrand SALVAT

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Jeu 20 Jan 2011 11:09
de SALVAT
Officialisation des candidatures du groupe "socialiste majoritaire" :
Gérard BETENFELD (Pont du Château), Alain BROCHET (Beaumont) Bertrand PASCUITO (Cournon) : ces 3 candidats ne se verront pas opposer des candidats PS parce qu'ayant demandé leur réintégration dans le parti , procédure encore en cours....et non conclue.
Ils ne devaient pas participer à la présentation du groupe Gouttebélien sinon le PS les menaçait d'une candidature concurrente. Ils ne sont pas venus mais ont laissé un message écrit de soutien à Jean-Yves GOUTTEBEL et ont accepté que soit diffusé un tract sur lequel ils figurent. De plus, Bertrand PASCUITO a revendiqué de garder la présidence du groupe dissident jusqu'au 31 mars. Que fera le PS ?
G. BONNEFOY ( Cunlhat), Robert CHABAUD (Issoire), Annie CHEVALDONNE (Thiers), Jean-Luc Coupat (St Amand Roche Savine), Pierrette DAFFIX-RAY (Montaigut en Combrailles), Jean-Pierre DECOMBAS (Veyre Monton), Dominique GIRON (St Germain l'Herm), Eric GOLD (Randan) annoncé prématurément comme rallié par le groupe PS, Jean-Yves GOUTTEBEL (Clermont Ouest), Bernard SAUVADE (Sauxillanges).
Reste le cas de MANZAT ; se représente, finalement, Alain ESCURE, alors que la candidature de Jacques Bernard MAGNER avait été annoncée comme PS mais plutôt sur un ton de conciliation de la part de J-B M. qui avait induit ma remarque dans un post précédent.
Se retirera-t-il ?
Le groupe de la gauche républicaine solidaire et communiste a présenté parallèlement ses candidats : Jacques DOUARRE PCF (Ambert), Bernard FAVODON MRC (Combronde) et Mihcel GIRARD PCF (St Gervais)
Le Président GOUTTEBEL a insisté sur le fait qu'il ne soutient ni ne présente aucun candidat contre ceux du PS.
Le président WILS (vert - groupe de la gauche républicaine etc...) a affirmé son soutien à J-Y. GOUTTEBEL.
Je maintiens mes précédentes conclusions dans la mesure où il n'y aura pas de triangulaire d'où la droite pourrait tirer parti même à Clermont-Ouest où le Président GOUTTEBEL triomphera et de son candidat et du candidat -pour l'instant soutenu par le Maire et par le PS.
Sa majorité s'est présentée publiquement comme "soudée".
Un compliment qui n'est pas passé inaperçu : celui publiquement exprimé lors d'une inauguration à St Ours les Roches...où le député Jean MICHEL a rendu hommage à Jean-Yves GOUTTEBEL pour son travail et sa bonne gestion du Puy-de-Dôme...Jean MICHEL est un "poids lourd" du PS départemental. Son propos reprend une opinion générale qui dépasse tous les clivages et rejoint celui de Michel CHARASSE exprimé en...mairie de Clermont-Ferrand.
Le président BOYER leader de la droite annonçait 4 ou 5 gains...plus récemment 10....Je ne sais où il va les chercher : il en sauvera 2 . Celui de Lezoux me semble compromis avec la candidature du PS maire de Peschadoires, et celui de Clermont Sud-Ouest également puisqu'il se murmure que le Ministre de l'Intérieur ne serait pas très coopératif avec la sortante Claudine LAFAYE, nouveau centre, peut-être dans l'espoir qu'avec le découpage de 2014 et sans une sortante qui repartirait sur le secteur aménagé, ses "chances" d'implantation pourraient à nouveau être testées....
Il semblerait que dans l'Allier, des sondages aient été effectués dans d'autres cantons que les deux mentionnés (cf rubrique cantonales Allier), cantons de droite bien sûr mais qu'aucun résultat n'aurait été positif....Donc, retour à Clermont ?
Bertrand SALVAT

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Jeu 20 Jan 2011 11:42
de Nestor
A noter que Claudine LAFAYE et son suppléant ne donnent, sur leur premiers tracts, aucune indication de leur appartenance nouveau centre / UMP / Droite.
Pourquoi ? Stratégie en ces périodes difficiles pour la droite, fâcherie avec l'UMP (Vrenas / Courtillé / Hortefeux) ?

Re: Les cantonales dans le Puy-de-Dôme

MessagePosté: Jeu 20 Jan 2011 11:58
de vudeloin
L'étiquette UMP devrait elle être effacée dans l'eau de Volvic ?
Non, plus sérieusement, je pense effectivement que le produit n'est pas trop porteur cette année encore et que la discrétion est de mise.
La droite peut elle tomber plus bas dans le Puy de Dôme que là où elle est parvenue aujourd'hui ?
JP, la gauche est aux taquets ou elle peut encore monter à l'assaut des derniers bastions ?