Les cantonales dans l'Hérault
Posté: Sam 3 Juil 2010 19:23
Cantonales : André Vezinhet attaqué sur tous les fronts
Dans les rangs du Parti socialiste héraultais, la hache de guerre n'a même pas eu le temps d'être enterrée après la bataille des élections régionales.
Quelques jours de répit, histoire que les belligérants reprennent leur souffle, et les antiques conflits entre éternels rivaux pouvaient reprendre. Et la tentative de l'axe Mandroux-Vezinhet avait-elle à peine échoué pour déloger Georges Frêche de son fauteuil de président de Région que les troupes de ce dernier se mobilisaient aussitôt contre les frondeurs. Et s'il semble acquis, pour l'instant, qu'Hélène Mandroux puisse aller au bout de son mandat sans qu'un putsch ne la renverse, les assauts se concentrent, depuis quelques semaines, autour du président du conseil général.
Un André Vezinhet doublement candidat à sa propre succession (de conseiller général dans le 9 e canton de Montpellier et de président de ladite assemblée) dans le cadre des élections cantonales, organisées en mars prochain.
Récemment, Georges Frêche lui-même a sonné la charge, ne l'épargnant pas dans l'entretien exclusif qu'il a accordé à Midi Libre, le 20 juin dernier. Il affirmait d'abord que son ex-ami était « hors des clous » et « dans l'illégalité la plus totale » en présentant ceux qui, de sa majorité au Département, étaient candidats à leur propre succession. Il poussait à la retraite Christian Bénézis dans le 5 e canton, où il déclarait vouloir soutenir « la mieux placée entre Josette Claverie et Annie Bénezech » . Il propulsait Jacques Martin dans le 7 e (à la place de Christian Bouillé). Et n'entendait rien dévoiler de ses intentions dans le 9 e , le propre canton de Vezinhet : « On verra » , se contentait de lancer un Georges Frêche que l'on imagine goguenard en répondant ainsi. Et dans la foulée, on apprenait qu'il envisageait, dans le canton de Lunel, de jeter le maire de Villetelle, Jean-Pierre Navas, dans les pattes de Claude Barral, candidat de Vezinhet et conseiller général sortant. Si ce n'est pas une déclaration de guerre, ça y ressemble.
Au même titre que l'on peut difficilement se méprendre sur les salves régulièrement expédiées à André Vezinhet par le sniper et très frêchiste Philippe Saurel, jusque dans son royaume de l'hémicycle du conseil général, sur les sujets les plus variés (accès aux plages, politique de la ville, etc.). Ce qui offre l'occurrence d'épiques et épicées passes d'armes entre les deux hommes.
Une lutte d'influence(s) qui se déplace aussi fréquemment sur le terrain sportif et qui a connu son point d'orgue, vendredi, avec la démission de Thierry Perez, le président du Montpellier Hérault rugby et... beau-frère d'André Vezinhet, dont l'épouse, qui est aussi la fille du président du conseil général, figurait sur la liste d'Hélène Mandroux lors des dernières régionales. Là, c'est le Georges Frêche président d'Agglo qui aurait menacé de couper vivres et subventions si la tête de Perez ne tombait pas.
Bref, entre tragédie antique et drame shakespearien, le nouvel acte d'une interminable pièce se jouera probablement dès septembre et jusqu'en mars 2011. Et ce ne sera probablement pas le dernier.
http://www.montpellier.maville.com/actu ... 6_actu.Htm
Ce département sera l'un des plus intéressants à observer même si la droite n'a aucune chance de l'emporter avant une dizaine d'années. En 2011, la droite remet en jeu 2 cantons, contre 2 pour le PC, 3 DVG et 19 élus sous étiquette socialiste en 2004.
Dans les rangs du Parti socialiste héraultais, la hache de guerre n'a même pas eu le temps d'être enterrée après la bataille des élections régionales.
Quelques jours de répit, histoire que les belligérants reprennent leur souffle, et les antiques conflits entre éternels rivaux pouvaient reprendre. Et la tentative de l'axe Mandroux-Vezinhet avait-elle à peine échoué pour déloger Georges Frêche de son fauteuil de président de Région que les troupes de ce dernier se mobilisaient aussitôt contre les frondeurs. Et s'il semble acquis, pour l'instant, qu'Hélène Mandroux puisse aller au bout de son mandat sans qu'un putsch ne la renverse, les assauts se concentrent, depuis quelques semaines, autour du président du conseil général.
Un André Vezinhet doublement candidat à sa propre succession (de conseiller général dans le 9 e canton de Montpellier et de président de ladite assemblée) dans le cadre des élections cantonales, organisées en mars prochain.
Récemment, Georges Frêche lui-même a sonné la charge, ne l'épargnant pas dans l'entretien exclusif qu'il a accordé à Midi Libre, le 20 juin dernier. Il affirmait d'abord que son ex-ami était « hors des clous » et « dans l'illégalité la plus totale » en présentant ceux qui, de sa majorité au Département, étaient candidats à leur propre succession. Il poussait à la retraite Christian Bénézis dans le 5 e canton, où il déclarait vouloir soutenir « la mieux placée entre Josette Claverie et Annie Bénezech » . Il propulsait Jacques Martin dans le 7 e (à la place de Christian Bouillé). Et n'entendait rien dévoiler de ses intentions dans le 9 e , le propre canton de Vezinhet : « On verra » , se contentait de lancer un Georges Frêche que l'on imagine goguenard en répondant ainsi. Et dans la foulée, on apprenait qu'il envisageait, dans le canton de Lunel, de jeter le maire de Villetelle, Jean-Pierre Navas, dans les pattes de Claude Barral, candidat de Vezinhet et conseiller général sortant. Si ce n'est pas une déclaration de guerre, ça y ressemble.
Au même titre que l'on peut difficilement se méprendre sur les salves régulièrement expédiées à André Vezinhet par le sniper et très frêchiste Philippe Saurel, jusque dans son royaume de l'hémicycle du conseil général, sur les sujets les plus variés (accès aux plages, politique de la ville, etc.). Ce qui offre l'occurrence d'épiques et épicées passes d'armes entre les deux hommes.
Une lutte d'influence(s) qui se déplace aussi fréquemment sur le terrain sportif et qui a connu son point d'orgue, vendredi, avec la démission de Thierry Perez, le président du Montpellier Hérault rugby et... beau-frère d'André Vezinhet, dont l'épouse, qui est aussi la fille du président du conseil général, figurait sur la liste d'Hélène Mandroux lors des dernières régionales. Là, c'est le Georges Frêche président d'Agglo qui aurait menacé de couper vivres et subventions si la tête de Perez ne tombait pas.
Bref, entre tragédie antique et drame shakespearien, le nouvel acte d'une interminable pièce se jouera probablement dès septembre et jusqu'en mars 2011. Et ce ne sera probablement pas le dernier.
http://www.montpellier.maville.com/actu ... 6_actu.Htm
Ce département sera l'un des plus intéressants à observer même si la droite n'a aucune chance de l'emporter avant une dizaine d'années. En 2011, la droite remet en jeu 2 cantons, contre 2 pour le PC, 3 DVG et 19 élus sous étiquette socialiste en 2004.