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La vie politique en Argentine

MessagePosté: Jeu 1 Nov 2012 12:04
de ploumploum
La Chambre des députés ( Honorable Cámara de Diputados de la Nación) abaisse l'âge du droit de vote de 18 à 16 ans, après le vote positif du Sénat.
Les jeunes auront le droit de ne pas voter (rappel : le droit de vote est obligatoire)

Cette réforme est vue par l'opposition comme un moyen pour la Présidente Kirchner d'étendre son pouvoir et de préparer les élections de 2013, en vue d'une possible réforme constitutionnelle pour pouvoir se représenter à la prochaine présidentielle.

La loi a été votée par 131 voix contre 2 et une abstention (je précise que la Chambre compte 257 députés), alors que des dizaines de députés de l'opposition avaient quitté la session parlementaire pour protester contre un discours jugé agressif du député péroniste Andrés Larroque.[...]
Dans ce contexte, l'abaissement de la majorité électorale apparaît donc, aux yeux de l'opposition, comme une manœuvre destinée à augmenter le nombre d'élus péronistes aux prochaines législatives de 2013, ce qui faciliterait une éventuelle réforme de la Constitution afin d'autoriser une nouvelle réélection de Mme Kirchner. Majoritaire au Congrès, le gouvernement ne dispose cependant pas aujourd'hui des deux tiers des voix nécessaires pour réviser la Constitution.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/11/01/l-argentine-abaisse-l-age-du-droit-de-vote-a-16-ans_1783970_3222.html#xtor=RSS-3208

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Dim 2 Juin 2013 19:13
de Jean-Philippe
Déjà en conflit avec les deux principaux quotidiens du pays, Clarín et La Nación, la présidente argentine, Cristina Kirchner, s'attaque aujourd'hui au pouvoir judiciaire. Avec la volonté affichée de « démocratiser la justice », elle a fait approuver par le Congrès une vaste réforme comprenant six projets de loi.

Le plus polémique d'entre eux, qui fait l'objet d'un recours de l'opposition pour inconstitutionnalité, vise à augmenter à 19 le nombre de membres du Conseil de la magistrature, organe qui nomme et révoque les juges, et oblige désormais à élire sept d'entre eux par vote populaire.
[...]
D'autant que cette réforme intervient à six mois d'élections législatives cruciales et au moment où plusieurs scandales de corruption rejaillissent sur l'actuel gouvernement. Après des enquêtes de presse, plusieurs hauts fonctionnaires proches du pouvoir ont ainsi été mis en cause par la justice pour enrichissement illicite ou blanchiment d'argent

http://www.ouest-france.fr/actu/international_detail_-Argentine-une-reforme-controversee_3637-2197029_actu.Htm

Après 10 ans ce week-end à la tête du pays, Nestor puis Cristina Kirchner espère conserver sa majorité parlementaire à l'automne son mandat.

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Lun 28 Oct 2013 08:42
de ploumploum
Des élections de mi-mandat avaient lieu hier.
127 des 257 sièges de la Chambre des Députés et 24 des 72 sénateurs étaient en jeu.

Les premiers résultats indiquent que le Front pour la Victoire, coalition péroniste kirchneriste, conserverait la majorité absolue dans les deux Chambres :

130 sièges à la Chambre des Députés/ 40 sénateurs.

Sergio Massa, ancien directeur de cabinet de Kirchner entré en dissidence, remporte haut la main le scrutin dans la province de Buenos Aires. Sur les 35 députés attribués, son Front Rénovateur en remporte 16 (44 % des voix).
Il se prépare à la présidentielle de 2015.


La coalition kirchneriste résiste plutôt bien malgré la poussée des opposants car des 16 sénateurs sortants qui étaient concernés par le scrutin, le Front en conserve 14.

Na Cámara de Diputados de la Nación, elle n'enregistre pas de perte sur ses 47 sièges sortants.

Mais elle ne doit son salut qu'à une opposition divisée :
En dépit de ses divisions, l'ensemble de l'opposition s'est renforcée. Dans la capitale, traditionnellement anti-péroniste, le parti de droite du maire de Buenos Aires, Mauricio Macri, l'a largement emporté. "Demain, nous commençons avec un nouveau plan politique", a déclaré M. Macri, qui a annoncé qu'il serait candidat à la présidence.

Arrivée en seconde position à Buenos Aires, une coalition de centre-gauche, a gagné trois sénateurs. Parmi eux, le cinéaste Fernando "Pino" Solanas. Une autre formation péroniste dissidente s'est imposée dans la province industrielle de Cordoba. Les socialistes arrivent en tête dans la province agricole de Santa Fe et les radicaux dans celle, viticole, de Mendoza.


http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/10/28/mort-de-tadeusz-mazowiecki-chef-du-premier-gouvernement-de-la-pologne-post-communiste_3503876_3382.html#xtor=RSS-3208

http://www.lanacion.com.ar/1633052-asi-esta-quedando-el-nuevo-congreso-mira-las-bancas-en-tiempo-real

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Mar 29 Oct 2013 19:26
de ploumploum
Concernant le conflit avec le groupe Clarin, le gouvernement Kirchner vient de remporter la bataille.
Après des mois de procédures devant les tribunaux, la Cour Suprême argentine valide la loi anti-trust des médias

Clarin estime que la loi a été faite sur mesure pour démanteler le groupe et faire taire ses critiques envers le gouvernement. L'opposition soupçonne le gouvernement de vouloir bâtir un réseau de médias acquis à sa cause, sous prétexte de lutter contre les monopoles. Mais pour ses partisans, le texte garantit le pluralisme dans les ondes et une plus grande diversité dans les médias argentins.

Le groupe Clarin possède, outre le journal éponyme le plus vendu du pays, dix stations de radio, quatre chaînes de télévision, deux cents quarante signaux de télévision par câble et des fournisseurs d'Internet. Son chiffre d'affaires annuel dépasse le milliard d'euros. Selon l'Autorité fédérale des services de communication audiovisuelle, Clarin "contrôle 70 % du marché des médias".


http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/10/29/en-argentine-la-justice-contraint-le-groupe-de-medias-clarin-a-se-separer-de-certaines-filiales_3505096_3222.html#xtor=RSS-3208

Sur le scrutin de dimanche, on peut préciser que faute de majorité des 2/3 au Congrès, la réforme constitutionnelle portant sur la limitation des mandats présidentiels s'éloigne.

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Lun 23 Oct 2017 15:06
de Eco92
La coalition Cambiemos, parti du président de centre droit Macri, l'emporte dans la plupart des province lors de législatives anticipées.

La gauche est défaite largement, l'ex-présidente Cristina Kirchner terminant même deuxième à Buenos Aires. Elle est cependant réélue sénatrice et gagne en parti son pari, après avoir quitté récemment le Parti justicialiste (PJ, péronniste) dont elle est issue, elle réussi à être la première force de gauche avec son nouveau mouvement l’Unité citoyenne.

Le président obtient une large victoire mais pas la majorité absolue, pour la première fois depuis bien longtemps les péronnistes ne sont plus majoritaires dans aucune des deux chambres.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/10/23/victoire-aux-legislatives-pour-le-president-argentin-kirchner-elue_5204560_3222.html

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Ven 8 Juin 2018 13:20
de ploumploum
Cela relève plus de l'économie que de la politique pour l'instant mais il m'est paru utile de le signaler :

La gestion du libéral Mauricio Macri, en place depuis 2015, est enfin récompensée !

Outre la dérégulation des médias qui s'est traduite par l'annulation de la loi dite de déconcentration (pour éviter la mainmise du secteur privé), les deux premières années de mandat du Président ont été marquées par toute une série de mesures économiques devant sortir l'Argentine du protectionnisme kirchnerien :
- suppression de taxes d'exportation
- fin du contrôle des changes
- amnistie fiscale partielle pour les exilés fiscaux
- forte réduction de l'emploi public (200 000 emplois supprimés)
- réduction des aides pour les prix de l'énergie et de l'au, ce qui s'est traduit par des hausses vertigineuses des tarifs (jusqu'à 700 %)
http://www.rfi.fr/ameriques/20160805-ar ... enos-aires
...

"et en même temps", les parlementaires ont eu droit à une hausse de leurs indemnités :
https://www.lanacion.com.ar/1951672-aum ... gisladores
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Les résultats sont évidemment bien loin de ce qui était espéré (enfin ça dépend pour qui...)
- certes le déficit se réduit (de 6 à 4 % du PIB) mais c'est essentiellement dû au one shot de l’amnistie fiscale
- la dette publique augmente
- la croissance est en dents de scie : - 2 % en 2016, + 2,8 en 2017 et seulement + 1,8 % en 2018 (contre + 3 dans la prévision initiale)
- la pauvreté augmente :
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 58279.html
- l'inflation continue de dépasser allégrement les 20 % malgré les promesses gouvernementales
- le peso argentin a été attaqué sur les marchés du mai : pour enrayer la très forte dévaluation et limiter l'inflation, la Banque centrale a augmenté son principal taux directeur de 27 à...40 %....
https://elpais.com/economia/2018/05/04/ ... 48977.html
http://www.lepoint.fr/economie/l-argent ... 986_28.php
...et l'autre volet de "cette stratégie de choc", ça été l'appel à l'aide au FMI, 17 ans après la crise de 2001.
"Ce n'est pas le même FMI", a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois le chef du gouvernement Marcos Pena, pour rassurer les Argentins, préoccupés de voir revenir le Fonds dans l'orbite de la troisième économie d'Amérique latine.


Un accord a été conclu hier et il prévoit l'octroi d'un prêt de 50 milliards de dollars ( 10 % du PIB du pays...) contre un "ajustement" budgétaire...
« Cette politique de rigueur, c’est un mauvais moment à passer pour la population », avertit l’économiste Daniel Marx, ancien secrétaire aux Finances, mais le pays « en tirera les bénéfices ensuite ». L’économiste Carlos Fara souligne que le gouvernement devra veiller à ce que « ne s’installe pas une récession féroce. Pour l’heure, les économistes et chefs d’entreprises annoncent un ralentissement, accentué par les ajustements inévitables pour réduire les dépenses publiques ». « Cette année, on va croître un peu moins et l’inflation sera plus forte que prévu », a admis M. Dujovne.


https://www.lemonde.fr/ameriques/articl ... _3222.html

http://www.europe1.fr/international/lar ... te-3675299

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Dim 5 Mai 2019 18:46
de ploumploum
ploumploum a écrit:Cela relève plus de l'économie que de la politique pour l'instant mais il m'est paru utile de le signaler :

La gestion du libéral Mauricio Macri, en place depuis 2015, est enfin récompensée !

Outre la dérégulation des médias qui s'est traduite par l'annulation de la loi dite de déconcentration (pour éviter la mainmise du secteur privé), les deux premières années de mandat du Président ont été marquées par toute une série de mesures économiques devant sortir l'Argentine du protectionnisme kirchnerien :
- suppression de taxes d'exportation
- fin du contrôle des changes
- amnistie fiscale partielle pour les exilés fiscaux
- forte réduction de l'emploi public (200 000 emplois supprimés)
- réduction des aides pour les prix de l'énergie et de l'au, ce qui s'est traduit par des hausses vertigineuses des tarifs (jusqu'à 700 %)
http://www.rfi.fr/ameriques/20160805-ar ... enos-aires
...

"et en même temps", les parlementaires ont eu droit à une hausse de leurs indemnités :
https://www.lanacion.com.ar/1951672-aum ... gisladores
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Les résultats sont évidemment bien loin de ce qui était espéré (enfin ça dépend pour qui...)
- certes le déficit se réduit (de 6 à 4 % du PIB) mais c'est essentiellement dû au one shot de l’amnistie fiscale
- la dette publique augmente
- la croissance est en dents de scie : - 2 % en 2016, + 2,8 en 2017 et seulement + 1,8 % en 2018 (contre + 3 dans la prévision initiale)
- la pauvreté augmente :
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 58279.html
- l'inflation continue de dépasser allégrement les 20 % malgré les promesses gouvernementales
- le peso argentin a été attaqué sur les marchés du mai : pour enrayer la très forte dévaluation et limiter l'inflation, la Banque centrale a augmenté son principal taux directeur de 27 à...40 %....
https://elpais.com/economia/2018/05/04/ ... 48977.html
http://www.lepoint.fr/economie/l-argent ... 986_28.php
...et l'autre volet de "cette stratégie de choc", ça été l'appel à l'aide au FMI, 17 ans après la crise de 2001.
"Ce n'est pas le même FMI", a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois le chef du gouvernement Marcos Pena, pour rassurer les Argentins, préoccupés de voir revenir le Fonds dans l'orbite de la troisième économie d'Amérique latine.


Un accord a été conclu hier et il prévoit l'octroi d'un prêt de 50 milliards de dollars ( 10 % du PIB du pays...) contre un "ajustement" budgétaire...
« Cette politique de rigueur, c’est un mauvais moment à passer pour la population », avertit l’économiste Daniel Marx, ancien secrétaire aux Finances, mais le pays « en tirera les bénéfices ensuite ». L’économiste Carlos Fara souligne que le gouvernement devra veiller à ce que « ne s’installe pas une récession féroce. Pour l’heure, les économistes et chefs d’entreprises annoncent un ralentissement, accentué par les ajustements inévitables pour réduire les dépenses publiques ». « Cette année, on va croître un peu moins et l’inflation sera plus forte que prévu », a admis M. Dujovne.


https://www.lemonde.fr/ameriques/articl ... _3222.html

http://www.europe1.fr/international/lar ... te-3675299



Un an après, la situation économique a empiré :
- fin mars, l'INDEC (l'Inser argentin) a indiqué que le taux de pauvreté avait grimpé de 5 pts au cours du second semestre 2018 et ça concerne désormais près d'un tiers des argentins.
- le chômage concerne 9 % de la population active
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-pau ... s-20190328
https://elpais.com/internacional/2019/0 ... omentarios
- la récession a fait son retour puisque la croissance a atteint -2,5 % en 2018 (contre +1,8 prévu au départ)
- l'hyperinflation reste à des niveaux élevés (+ 50 % sur les douze derniers mois !), à tel point que la Banque Centrale a décidé de geler son taux de change pour essayer d'endiguer la crise...et aider un peu le Président Macri dans sa campagne pour le scrutin général de l'automne. (malgré ses problèmes judiciaires, l'ex-Présidente Kirchner est donnée plus ou moins nettement en tête devant Macri)

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Lun 28 Oct 2019 09:02
de alamo
Deuxième mauvaise nouvelle de la semaine pour D. Trump après la réélection de Morales en Bolivie, Alberto Fernandez a été élu au premier tour contre le sortant ultralibéral et inféodé aux intérêts étatsuniens (et au FMI) M. Macri.

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Le Frente de Todos, mené par les vainqueurs d'hier, A. Fernandez et l'ancienne présidente (de 2007 à 2015) Cristina Kirchner, est une coalition regroupant près de 20 mouvements et partis, dont le Parti justicialiste (issu du péronisme) mais aussi des partis socialistes, et communistes.

Deux régimes pro-US étant actuellement de plus en plus impopulaire (au Brésil) voire vacillant (au Chili), le vent tournerait-il en Amérique latine ?

Et puis la défaite d'un type qui s'appelle Macri, j'espère que c'est un présage... ;-))

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Lun 28 Oct 2019 10:04
de pierrep
alamo a écrit:Deuxième mauvaise nouvelle de la semaine pour D. Trump après la réélection de Morales en Bolivie, Alberto Fernandez a été élu au premier tour contre le sortant ultralibéral et inféodé aux intérêts étatsuniens (et au FMI) M. Macri.

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Le Frente de Todos, mené par les vainqueurs d'hier, A. Fernandez et l'ancienne présidente (de 2007 à 2015) Cristina Kirchner, est une coalition regroupant près de 20 mouvements et partis, dont le Parti justicialiste (issu du péronisme) mais aussi des partis socialistes, et communistes.

Deux régimes pro-US étant actuellement de plus en plus impopulaire (au Brésil) voire vacillant (au Chili), le vent tournerait-il en Amérique latine ?

Et puis la défaite d'un type qui s'appelle Macri, j'espère que c'est un présage... ;-))

Petite blague vraiment sans intérêt...
Plus sérieusement il est à noter que dans la coalition qui vient de l'emporter a un programme qui tire à hue et à dia et qu’elle réunit des forces ayant de nombreux désaccords et dont le seul but est de battre Macri . On notera que parmi ses engagements il y a par exemple un " rapprochement avec les Etats-Unis " mais qu'aussi, en matière de politique intérieure, il prône de réviser les verdicts rendus dans les affaires de corruption contre d’anciens fonctionnaires kirchnéristes... Comme l'on voit le programme du nouveau président comporte pour le moins des zones grises ..

Re: La vie politique en Argentine

MessagePosté: Lun 28 Oct 2019 19:40
de Corondar
alamo a écrit:Deuxième mauvaise nouvelle de la semaine pour D. Trump après la réélection de Morales en Bolivie, Alberto Fernandez a été élu au premier tour contre le sortant ultralibéral et inféodé aux intérêts étatsuniens (et au FMI) M. Macri.


On peut même parler de quatrième mauvaise nouvelle en provenance d'élections à l'étranger pour l'administration Trump : en Israël, Benjamin Netanyahou (incontestablement le plus indéfectible soutien du président US à l'international, et vice versa) a jeté l'éponge pour la formation d'un gouvernement (et même si Gantz devait aussi échouer et qu'on partait sur une troisième élection derrière, vu le contexte, l'avenir de Bibi semble plus judiciaire qu'électoral au sein de son parti...). Et si au Canada on ne peut pas qualifier Trudeau d'adversaire de Trump, ils ne sont à minima pas fans l'un de l'autre, et sa réélection n'est pas une excellente nouvelle pour Trump dans le cadre de son projet de renégociation de l'ALENA (même si le projet est en fait très proche de l'ancien au fond...).
Par contre, comme le fait remarquer pierrep, je ne suis pas certain que le nouveau pouvoir élu en Argentine soit si hostile que ça envers les USA ? Après je connais très mal le paysage politique sud-américain...