Re: La vie politique du Parlement européen
Posté: Jeu 27 Nov 2014 23:40
Très clairement, la majorité qui soutient la commission Juncker est constituée des groupes PPE (qui comprend l'UMP), PSE (PS) et ALDE (UDI-Modem). De façon tout aussi nette, les groupes GUE-NGL (Front de Gauche) et EFDD (aucun parti français dans ce groupe formé autour de l'UKIP et du M5 étoiles) ainsi que les NI (FN) sont dans l'opposition.
C'est moins net pour les écologistes et les conservateurs. On peut supposer que les orientations de la commission n'enchantent pas les premier, mais que ces inconditionnels de la construction européenne actuelle ne veulent pas mêler leurs voix aux plus critiques.
Du côté des conservateurs, on les imagine gênés aux entournures par la présence d'un des leurs au conseil comme à la commission... Du reste, au-delà des gesticulations politiciennes, les héritiers de Thatcher ont ils vraiment des raisons d'être si mécontents de l'Europe actuelle, où triomphent le libéralisme sans borne et les égoïsmes nationaux? Après tout, la dame de fer n'avait pas toujours été eurosceptique. Cette mouvance est surtout devenue eurosceptique après le déclin du bloc de l'est et lachute du mur, quand elle a eu moins besoin de l'Europe pour contenir les tentations progressistes assimilés au "péril rouge"...
C'est moins net pour les écologistes et les conservateurs. On peut supposer que les orientations de la commission n'enchantent pas les premier, mais que ces inconditionnels de la construction européenne actuelle ne veulent pas mêler leurs voix aux plus critiques.
Du côté des conservateurs, on les imagine gênés aux entournures par la présence d'un des leurs au conseil comme à la commission... Du reste, au-delà des gesticulations politiciennes, les héritiers de Thatcher ont ils vraiment des raisons d'être si mécontents de l'Europe actuelle, où triomphent le libéralisme sans borne et les égoïsmes nationaux? Après tout, la dame de fer n'avait pas toujours été eurosceptique. Cette mouvance est surtout devenue eurosceptique après le déclin du bloc de l'est et lachute du mur, quand elle a eu moins besoin de l'Europe pour contenir les tentations progressistes assimilés au "péril rouge"...