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Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Dim 30 Juil 2017 10:59
de spinto
La préparation de l'élection régionale en Sicile, prévue le 5 novembre prochain, permet d'observer les stratégies qui se mettent en place dans la perspective des prochaines élections générales (premier semestre 2018), notamment à droite du spectre politique.

L'Alternativa popolare (ex NCD) d'A. Alfano s'éloigne de plus en plus de son alliance avec le centre-gauche de M. Renzi (tout en continuant de participer à la coalition gouvernementale au pouvoir), et propose un pacte à Forza Italia dès l'élection sicilienne, à la condition que cette alliance se poursuive aux élections générales et se fasse sans la Lega Nord (et son parti jumeau Noi con Salvini).
Pour l'instant, pas de réponse de Forza Italia, mais la proposition est tentante en Sicile : la Lega y est inexistante alors que le centre-droit y a encore quelques restes, et donc quelques points qui peuvent être cruciaux pour arriver en tête (le first-past-the-post s'appliquant aux régionales en Italie). La promesse concernant les élections générales n'engageant que ceux qui y croient - et surtout pas Berlusconi - Forza Italia pourrait toujours s'en laver les mains.
Ce d'autant plus qu'un candidat de droite s'est déjà déclaré, en la personne de N. Musumeci (routier de la politique sicilienne, issu de l'Alleanza nazionale puis passé par le petit parti la Destra - très à droite - lorsque l'AN s'est déporté vers le centre-droit). Il était déjà candidat en 2012, soutenu par le PdL berlusconien d'alors. Cette année, il a déjà reçu le soutien de Fratelli d'Italia, confirmant son ancrage à droite. Selon les derniers échos, non officialisé, Forza Italia serait sur le point de s'y rallier, s'ancrant sur une ligne dure. Peu surprenant connaissant le tropisme très à droite de la Sicile, mais pas certain que l'AP suive dans ce cas : propre candidature ? retour avec le PD (qui serait sans doute prêt à accepter ce revirement s'il peut ramener quelques précieux points) ? La droite a en tout cas retenu la leçon de 2012, où sa défaite était largement due à ses divisions (deux listes obtenant plus de 40 %, contre 30 % pour le centre-gauche vainqueur).

Le M5S a pour sa part désigné le même candidat qu'en 2012, et partira, comme à l'accoutumée, seul.

A la gauche du PD, les restes de la Rivoluzione Civile d'A. Ingroia présentent un candidat, O. Navarra. Sauf qu'il n'est pas certain d'avoir le soutien de L. Orlando, maire de Palerme qui avait soutenu la liste aux générales de 2013, désormais attentiste face à ce qui viendra du centre-gauche.
R. Crocetta, président sortant, proche du PD mais indépendant (il a son mouvement il Megafono depuis plusieurs années - avant son élection en 2012), a annoncé sa candidature pour mettre une pression sur le PD qui souhaite une primaire, avec dans le fond l'idée de le débrancher* et de mettre en place une alliance large allant de la gauche au centre-droit (comme pour les dernières municipales à Palerme). Le président du Sénat, P. Grasso, originaire de Sicile serait à la manoeuvre derrière même s'il a pour l'instant rejeté l'idée d'une candidature. Bref, l'hypothèse d'une double candidature du centre-gauche est loin d'être exclue à ce stade.

*je n'ai pas trouvé trace d'explications sérieuses sur le souhait du PD de ne pas poursuivre avec R. Crocetta, mais la vie politique sicilienne est méandreuse et souvent officieuse. Si quelqu'un a des infos.

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Sam 26 Aoû 2017 20:06
de spinto
Plusieurs nouveaux éléments permettent d'y voir plus clair sur l'offre politique sur laquelle devront se prononcer les Siciliens le 5 novembre prochain (date confirmée). Il convient de rappeler que la précédent élection, fin 2012, avait permis d'entrevoir les prémices des évolutions politiques observées lors des élections générales italiennes de février 2013 (faiblesse de la droite, percée du M5S). Le timing étant le même avec la séquence qui s'ouvre, l'élection de novembre devra être suivie de près.

Le PD a tranché : il ne soutient pas le président sortant, R. Crocetta, qui a d'ores-et-déjà déclaré sa candidature (soutenu par son seul mouvement local, il Megafono). Le candidat choisi est F. Micari, actuel recteur de l'université de Palerme. Gros avantage pour M. Renzi, son profil lui a permis de conserver au local le soutien de l'Alternativa popolare, le parti d'A. Alfano qui menaçait de s'allier à Forza Italia. Face au risque que fait peser cette division du centre-gauche, R. Crocetta a proposé une primaire, avec (pour l'instant) une fin de non recevoir du PD. Le maire de Palerme, L. Orlando, figure titulaire de la gauche sur l'île, tient fermement la position de M. Renzi au niveau local (contrepartie du large soutien du centre et du centre-gauche qu'il avait obtenu aux dernières municipales ?) et tente de ramener derrière le PD les soutiens de R. Crocetta et de O. Navarra (candidat de la gauche du PD, soutenu par tous les dissidents de la ligne Renzi qui ont récemment quitté le PD).

A droite, en revanche, la situation n'est pas encore décantée. Les observateurs pensaient jusqu'il y a peu que Forza Italia allait rapidement se rallier à la candidature de N. Musumeci, ancien du Popolo della Liberta berlusconien et déjà soutenu par les Fratelli d'Italia de G. Meloni. Pourtant, S. Berlusconi avance désormais le nom de G. Armano, dans l'objectif de ramener dans son giron la Lega Nord et d'isoler G. Meloni, qui le prive de précieux points dans les sondages nationaux. Ce jeu de poker pourrait toutefois se terminer rapidement car les forces locales de Forza Italia feraient pression pour ranger tout ce petit monde derrière N. Musumeci, ce d'autant plus que le positionnement plus modéré de G. Armano ne permet plus, désormais, de s'assurer le soutien de l'Alternativa popolare.

Bref, à ce stade, cinq candidats :

O. Navarra : gauche du PD (les anciens du PRC et du PCI, et les nouveaux issus du PD : Movimento Democratico e Progressista, Sinistra Italiana, Possibile)
R. Crocetta : président sortant, soutenu par son mouvement il Megafono
F. Micari : centre/centre-gauche, soutenu par PD et AP essentiellement
G. Cancellari : M5S
N. Musumeci : candidat de droite "dure", soutenu par les Fratelli d'Italia

Je n'ai pas trouvé trace de sondages à ce stade (la situation n'est pas assez décantée de toutes façons pour qu'ils soient très fiables), et je ne m'avancerai pas sur un pronostic, notamment car je suis incapable de mesurer la popularité du président sortant. Mais, quelle que soit le niveau de cette dernière, cette double candidature du centre-gauche constitue un sacré handicap dans cette région qui penche très nettement à droite. Rappelons que, en 2012, la gauche n'était arrivée en tête (et n'avait remporté la présidence) qu'avec un peu plus de 30 % des suffrages.

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Dim 24 Sep 2017 18:17
de spinto
Quelques nouvelles d'Italie :

Le M5S organisait ce weekend un grand rassemblement de ses partisans à Rimini, occasion d'annoncer le résultat de la primaire en ligne du parti dans la perspectives des prochaines élections générales qui devraient avoir lieu au 1er semestre 2018.
Sans surprise, Luigi di Maio, vice-président de la Chambre des députés depuis 2013, 31 ans et leader du courant "réaliste" (certains diront opportuniste), l'a emporté avec plus de 80 % des voix. Sans surprise puisque c'était le seul candidat d'envergure à se présenter. Représentant de l'aile de gauche du mouvement, Roberto Fico avait notamment décliné l'hypothèse d'une participation.

Cet absence d'enjeu par arrangement préalable, avec la main de Beppe Grillo derrière, a été fortement dénoncé dans les médias et sur les réseaux sociaux italiens, avec un certain écho parmi les partisans du M5S, ce qui explique probablement la participation faible au scrutin, avec seulement 37 000 votants (alors même que le M5S annonce 50 000 participants à son weekend à Rimini...).

* * *

L'idée d'une nouvelle loi électorale ressort finalement, avec un projet déposé par le PD, probablement après discussions préalables avec les partis de droite, qui le soutiennent. Le projet reprend les principes du Mattarellum en vigueur de 1993 à 2005, avec un scrutin mixte :
- une part des députés élue au scrutin uninominal à un tour ;
- une part élue à la proportionnelle, sur la base des résultats nationaux, mais dans le cadre de circonscriptions élisant 3 à 4 députés.

En revanche, alors que le Matterellum prévoyait que 75 % des députés (de mémoire, en tout cas une large majorité) étaient élus au scrutin uninominal, la proportion est presque inversée puisque le projet de loi prévoit que 64 % des députés seraient issus de la part proportionnelle.
Le Sénat serait également concerné par un mode de scrutin similaire.

Le M5S et les partis à gauche du PD sont contre ce projet. Le M5S serait effectivement la principale victime de la part majoritaire, se faisant dépasser par le PD et par la probable coalition FI/LN/FdI qui se mettrait en place avec ce mode de scrutin. En l'état, les voix de droite et du PD suffisent pour adopter le projet à la Chambre des députés comme au Sénat. A suivre, donc.

* * *

Enfin, le paysage politique s'est clarifié en vue des prochaines élections régionales siciliennes le 5 novembre prochain.

En premier lieu - et principalement -, le président sortant R. Crocetta s'est finalement retiré de la course, apportant son soutien au candidat désigné par le PD. F. Micari devient ainsi le candidat unique du centre et du centre-gauche.

A sa gauche, l'ensemble des mouvements et partis issus de l'ancien PCI ou dissidences plus récentes du PD se sont mis d'accord sur la candidature de Claudio Fava. O. Navarra précédemment désigné se retire donc à son profit. C. Fava est une personnalité politique un peu glorifiée par la gauche du PD sicilienne, bien que paradoxalement ses quelques victoires électorales aient toujours été liées au PD ou aux précédents partis de la gauche gouvernementale (élu député européen en 2004 sous les couleurs des Démocrates de gauche, élu député en 2013 sous les couleurs de Sinistra Ecologia et Liberta, alors allié au PD).

Enfin, à droite, N. Musumeci a désormais le soutien de Forza Italia, et donc de l'ensemble de la droite italienne, de l'UdC à la Lega Nord. Seul un autre candidat, indépendant issu de la lignée des partis italiens libéraux, se présente : Vittorio Sgarbi. Ses perspectives de succès sont assez limitées, mais il pourrait enlever de précieux points à N. Musumeci.

En effet, les sondages donnent ce dernier au coude-à-coude avec le candidat du M5S, autour de 35 % chacun. En dépit du retrait de R. Crocetta, le candidat du PD semble avoir un retard difficile à rattraper, aux alentours de 20 % des voix. La gauche de C. Fava serait en dessous de 10 %, et V. Sgarbi en dessous des 5 %.

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Lun 23 Oct 2017 13:58
de Eco92
La Vénétie et la Lombardie ont toutes deux voté en faveur de plus d’autonomie, conformément à la constitution italienne. Les scrutin sont une victoire pour la Ligue du Nord, parti xénophobe qui entend ainsi obtenir l'ensemble des "23 compétences" autorisées par la Constitution (ainsi que certaines sur l'immigration, qui ne sont pas comprises dans les textes) et un meilleur retour des recettes fiscales (le président de la région en réclame neuf dixièmes).

Le scrutin a été parfois comparé à celui des Catalans, c'est hasardeux. D'abord parce qu'il est reconnu par les deux parties, ensuite parce que le Ligue du Nord n'est plus indépendantiste et ne réclame pas cela. Pour compléter ajouter que ces consultations ne sont pas des référendums, et n'ont donc pas de valeur contraignantes.

Les scores sont cependant sans appel, pour être valide en Vénétie une consultation doit obtenir plus de 50% de participations, elle a réuni 57% de la population. La la Lombardie non (39%), mais il n'y a apparemment de seuil minimal là bas.

Dans les deux cas le score du oui est énorme. Pas étonnant, les opposants ont intérêt à ne pas voter plutôt que voter non, mais ça reste impressionnant car il obtient 98% en Vénétie et 95% en Lombardie. Difficile pour le gouvernement de l'ignorer, surtout dans le cas de la Vénétie. Précisons que la question était très consensuelle « Souhaitez-vous des formes supplémentaires et conditions particulières d’autonomie [pour la région] ».

Si la Ligue du Nord peut triompher localement, car nationalement cela ne l'arrange pas, le président du parti ayant tout fait pour gommer la ligne "régionale" pour se centrer sur une ligne anti-migrants, le M5S et Forza Italia (Berlusconi) avait aussi fait campagne pour le oui. Le Parti communiste appelait à l’abstention et le Parti Démocrate n'a donné aucune consigne, mais plusieurs ténors locaux, comme le maire de Milan, ont annoncé voter oui.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/23/en-lombardie-et-venetie-les-autonomistes-revendiquent-la-victoire_5204549_3214.html

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Jeu 26 Oct 2017 15:28
de ploumploum
spinto a écrit:* * *
L'idée d'une nouvelle loi électorale ressort finalement, avec un projet déposé par le PD, probablement après discussions préalables avec les partis de droite, qui le soutiennent. Le projet reprend les principes du Mattarellum en vigueur de 1993 à 2005, avec un scrutin mixte :
- une part des députés élue au scrutin uninominal à un tour ;
- une part élue à la proportionnelle, sur la base des résultats nationaux, mais dans le cadre de circonscriptions élisant 3 à 4 députés.

En revanche, alors que le Matterellum prévoyait que 75 % des députés (de mémoire, en tout cas une large majorité) étaient élus au scrutin uninominal, la proportion est presque inversée puisque le projet de loi prévoit que 64 % des députés seraient issus de la part proportionnelle.
Le Sénat serait également concerné par un mode de scrutin similaire.

Le M5S et les partis à gauche du PD sont contre ce projet. Le M5S serait effectivement la principale victime de la part majoritaire, se faisant dépasser par le PD et par la probable coalition FI/LN/FdI qui se mettrait en place avec ce mode de scrutin. En l'état, les voix de droite et du PD suffisent pour adopter le projet à la Chambre des députés comme au Sénat. A suivre, donc.


Après tractations et navette parlementaire, le "Rosatellum bis" a été adopté. (vote positif du Sénat aujourd'hui)
Il prévoit effectivement :
- à la Chambre : 232 sièges au scrutin majoritaire/ 386 à la "proportionnelle" (il y aurait environ 65 circos) / 12 sièges pour les expatriés
- au Sénat : 109 au scrutin majoritaire/200 sièges à la proportionnelle / 6 pour les expatriés.

- Seuil national de 3 % (à 20 % pour les listes des minorités linguistiques dans les régions concernées) ou 10 % pour les coalitions (un parti membre devra obtenir 3 % pour obtenir des sièges à la proportionnelle)
- attribution des sièges à la Chambre sur la base des résultats nationaux/ au Sénat, sur la base des résultats régionaux

Détails ici :
http://www.repubblica.it/politica/2017/ ... P2-S1.8-T1

Evidemment, cette réforme express a été fortement contestée par le M5E qui serait le plus lésé dans l'histoire. Outre le fond, les divers opposants ont également critiqué la forme d'adoption puisqu'il y a eu engagement de la responsabilité du Gvt alors que ce dernier n'était pas l'initiateur de cette nouvelle loi.

https://www.marianne.net/monde/italie-l ... berlusconi

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Lun 30 Oct 2017 15:28
de Maskim82
On vote en Sicile dimanche prochain pour des élections régionales.
Selon les derniers sondages, on s'oriente vers un duel entre le candidat de la droite (soutenue par la Ligue du Nord) et celui du M5S.
Le Parti Démocrate qui est sortant semble hors jeu.

http://blog.francetvinfo.fr/bureau-rome/2017/10/30/elections-regionales-duel-entre-la-droite-et-le-mouvement-5-etoiles-en-sicile.html

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Sam 4 Nov 2017 15:10
de CARL
On vote également à Ostie (Rome) demain, où le scrutin prend une valeur de test entre "Mouvement 5 Etoiles", post-fascistes et Casa Pound (fascistes).

Un intéressant article du Monde pour situer les enjeux : http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Dim 5 Nov 2017 22:27
de ploumploum
spinto a écrit:Enfin, le paysage politique s'est clarifié en vue des prochaines élections régionales siciliennes le 5 novembre prochain.

En premier lieu - et principalement -, le président sortant R. Crocetta s'est finalement retiré de la course, apportant son soutien au candidat désigné par le PD. F. Micari devient ainsi le candidat unique du centre et du centre-gauche.

A sa gauche, l'ensemble des mouvements et partis issus de l'ancien PCI ou dissidences plus récentes du PD se sont mis d'accord sur la candidature de Claudio Fava. O. Navarra précédemment désigné se retire donc à son profit. C. Fava est une personnalité politique un peu glorifiée par la gauche du PD sicilienne, bien que paradoxalement ses quelques victoires électorales aient toujours été liées au PD ou aux précédents partis de la gauche gouvernementale (élu député européen en 2004 sous les couleurs des Démocrates de gauche, élu député en 2013 sous les couleurs de Sinistra Ecologia et Liberta, alors allié au PD).

Enfin, à droite, N. Musumeci a désormais le soutien de Forza Italia, et donc de l'ensemble de la droite italienne, de l'UdC à la Lega Nord. Seul un autre candidat, indépendant issu de la lignée des partis italiens libéraux, se présente : Vittorio Sgarbi. Ses perspectives de succès sont assez limitées, mais il pourrait enlever de précieux points à N. Musumeci.

En effet, les sondages donnent ce dernier au coude-à-coude avec le candidat du M5S, autour de 35 % chacun. En dépit du retrait de R. Crocetta, le candidat du PD semble avoir un retard difficile à rattraper, aux alentours de 20 % des voix. La gauche de C. Fava serait en dessous de 10 %, et V. Sgarbi en dessous des 5 %.


Élections régionales de 2017 en Sicile
Les sondages publiés à la fermeture des bureaux de vote sont plutôt favorables au candidat de la droite. Le centre-gauche est laminé.
Nello Musumeci (Forza Italie, UdC, LdN...) : 35-40 %
Giancarlo Cancelleri (M5E) : 33-38 %
Fabrizio Micari (PD-Alternativa popolare) : 16-20 %
Claudio Fava (gauche) : 7-11 %

http://palermo.repubblica.it/politica/2 ... P1-S1.8-T1
Le dépouillement n'aura lieu que lundi.
http://palermo.repubblica.it/politica/2 ... P1-S1.8-T2

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Lun 6 Nov 2017 00:43
de CARL
A Ostie (élections test, à la périphérie de Rome), dans un contexte de forte abstention (participation de 36 %, soit - 20 %) et sous une pluie battante...

résultats partiels :

Movimento 5 Stelle : 27 %
Fascistes (Casa Pound) : 17 %
Parti Démocrate : 12 %

A analyser de très près demain, dès les résultats définitifs connus...

Re: la vie politique italienne

MessagePosté: Lun 6 Nov 2017 10:40
de CARL
Résultats définitifs des élections municipales d'Ostie :

participation : 36,15%

Giuliana Di Pillo - Movimento 5 Stelle : 30,21 %

Monica Picca - Fratelli d'Italia, Forza Italia e Noi con Salvini / Lega Nord : 26,68 %

Athos de Luca - Partito Democratico (centre-gauche) : 13,61 %

Franco De Donno - Laboratorio Civico X, MDP e Insieme : 8,61 %

Andrea Bozzi - Alternativa Popolare : 5,54 %

Luca Marsella - CasaPound (fascistes) : 9,08 %

Giovanni Fiori - Il Popolo della Famiglia : 1,34 %

Marco Lombardi - Noi del X Municipio : 1,32 %

Eugenio Bellomo - Sinistra Unita (gauche) : 3,61 %

Un ballotage opposera donc dimanche prochain le Mouvement 5 Etoiles et la droite post-fasciste.