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Re: Quelques cartes et quelques chiffres

MessagePosté: Sam 3 Avr 2010 10:44
de Artisan-Politologue
Il ne faut effectivement jurer de rien. Le raz-de-marée de droite de 1993 était intervenu après des régionales qui avaient vu le PS tomber à un niveau historiquement bas (18,3 % sans compter toutefois les autres listes de gauche), à une petite dizaine de points toutefois de celui de l'UMP le 21 mars.
Mais n'oublions pas, outre le changement de mode de scrutin et le redécoupage, trois facteurs:
- La participation. Elle fut très basse en mars 2010, par la conjonction de la lassitude de l'électorat de droite face à l'échec gouvernemental, de l'absence d'un autre scrutin-levier lors de ces régionales (législatives en 1986, cantonales entre 1992 et 2004) et, conséquemment à ce dernier facteur, de l'enjeu de pouvoir relativement éloigné des régionales (davantage en tout cas que pour des législatives). Lors les législatives de 2012, les motivations pour ne pas s'abstenir seront autres: faut-il soutenir ou sanctionner le nouvel élu, ou le réélu à la présidentielle?
- La motivation justement des exprimés de ces régionales. Très clairement, la moitié des inscrits ayant voté lors des régionales, l'a fait globalement avec en tête des questions sur l'aménagement du territoire, au sens très large du terme. En témoigne le haut niveau des listes EE dans les grandes régions urbanisées (Ile-de-France, Paca, Rhône-Alpes) et du Front de gauche dans celles en bute à la raréfaction des services publics (Auvergne, Limousin). Les votes furent finalement très régionaux. Si ces problématiques seront encore présentes lors des législatives, la question posée sera tout de même clairement nationale. D'autant plus que certains électeurs de droite, qui ont soutenu les présidents de gauche (et à fronts renversés, en témoigne le score surprise de l'UMP en Alsace) sortants parce que satisfaits de leur bilan, reviendront au bercail.
- Les effets de seuil. Le FN, s'il a bénéficié d'une bonne audience parmi les exprimés, a en fait obtenu un score médiocre: en nombre de voix à peu près celui de Le Pen en 2007, une contre-performance historique. S'il mobilise autant d'électeurs en 2012, le nombre de triangulaires sera très réduit, puisqu'il faut 12,5 % des inscrits (et non 10 % des exprimés) pour se maintenir.
Manu

Re: Quelques cartes et quelques chiffres

MessagePosté: Mar 6 Avr 2010 19:09
de Jean-Philippe
Voici un tableau disponible sur un site de Laurent de Boissieu, journaliste notamment à la Croix :
http://www.ipolitique.fr/archive/2010/0 ... nales.html

parti remarque candidats élus taux d'élection
PRV A - MAJ 102 21 21%
PCD A- MAJ 27 7 26%
Progressistes A - MAJ 12 3 25%
NC MAJ 215 72 33%
GM MAJ 32 4 13%
MPF MAJ 37 9 24%
CPNT MAJ 19 6 32%
AC 6 6 100%

A : mouvement associé à l'UMP
MAJ : participe au Comité de liaison de la majorité présidentielle

Les élus Nouveau Centre apparaissent sous l'étiquette M-NC (63), DVD (5), UMP (3) ou DVG (1 - il est vrai qu'il s'agit d'une ex-PS); tandis que 109 élus sont étiquetés M-NC (dont seulement 63 vrais Nouveau Centre).

Pour CAP 21, il compte 3 élus grâce à EE.
Enfin, il a lui aussi remarqué que le Modem a 2 élus hors d'Aquitaine (Guadeloupe et Réunion), ce qui est rare chez ses confrères.

Re: Quelques cartes et quelques chiffres

MessagePosté: Mar 20 Avr 2010 21:30
de Jean-Philippe
Trouvé sur http://www.vielocale-viepublique.fr/Etu ... fault.aspx

à la date du 25 mars
Les résultats décryptés au niveau des circonscriptions législatives et des cantons montrent la constance des votes depuis 2002 : le vote droite/gauche alternatif se retrouve une fois de plus dans les circonscriptions conquises par l'une ou l'autre de justesse ou dans les circonscriptions où le vote écolocentriste, nomade, équilibre ou déséquilibre un vote majoritaire ; de même le vote FN, important en score ou en voix n'impose sa "loi" que lorsqu'il est en capacité de dépasser, à des élections nationales, le seuil des 12,5 % des inscrits, dans les circonscriptions : ce qui ne s'est pas réalisé le 14 mars dernier. Paradoxalement le Modem, disparu du débat...aurait eu encore un droit d'expression dans un nombre infime de circonscriptions dont deux hors du périmètre béarnais.

Les auteurs UMP de différentes propositions de loi, procèdent à une désinformation et une falsification de la vérité sortie des urnes, en voulant restreindre, demain, le droit d'expression au second tour. Ont-ils oublié que c'est la règle des 12,5 % des inscrits (et non des votants) qui commande, aux élections législatives, les lourds barillets de la porte blindée du second tour.

Voici donc une première statistique (provisoirement non commentée) correspondant à l'un des tableaux joints dans le module ci dessous : pourcentage des inscrits dans les circonscriptions métropolitaines

- le FN n'atteint nulle part 12,5 % et ne réalise que dans 11 circonscriptions entre 10 et 12,25 % des inscrits
- Europe Ecologie n'atteint les 12,5 % que dans deux circonscriptions et réalise entre 10 et 12,5 % dans 10 circonscriptions
- Le Front de gauche n'atteint les 12,5 % que dans trois circonscriptions et entre 10 et 12,5 % dans une seule.
- Le PS dépasse les 12,5 % dans 305 circonscriptions alors que l'UMP ne présente que 194 circonscriptions au même standard.

Aucune triangulaire n'aurait, donc, eu lieu mais la loi autorisant à se presenter au second, les candidats arrivés en seconde position, on relève près de soixante-dix duels virtuels, hors les confrontations traditionnelles PS/UMP :

- 7 duels UMP/FN
- 29 duels PS/FN
- 1 duel PC/FN
- 1 duel PC/UMP
- 6 duels PC/PS
- 13 duels PS/Ecol
- 6 duels UMP/Ecol
- 5 duels PS/Modem

et à la date du 19 mars

Une analyse des résultats du 14 mars 2010 dans les circonscriptions législatives métropolitaines

Descendons d’un cran et quittons les régions et départements pour scruter le vote au niveau des circonscriptions et des cantons : territoires encore plus significatifs puisqu’ils permettent de mesurer l’impact réel de la politique générale et sa perception par les électeurs là où leurs représentants ont été quérir la légitimité des urnes, en 2007. Populairement, regardons « là où ça fait mal »

Cette légitimité du représentant est-elle encore vérifiée ? Le mécontentement s’oriente-t-il plus vers l’abstention ou les extrêmes ? Comment ont voté les circonscriptions agricoles, celles où la population retraitée domine, celles où le chômage sévit ? Comment, également, les élus, peuvent-ils s’exonérer de leur appartenance d’origine pour changer de camp, en cours de législature ? Une tendance départementale, régionale ou nationale est-elle, pour autant, transposable partout ? Comment le rejet d’une politique ou de l’orientation d’un parti peut-il atteindre directement ses acteurs ?.

Tous ces signaux servent à mieux comprendre, mais aussi à mieux prévenir.
L’observatoire de la vie politique et parlementaire analyse pour toutes les élections locales et nationales, depuis une quinzaine d’années les résultats au niveau des circonscriptions législatives. Le redécoupage légal des circonscriptions va conduire à une nouvelle lecture des résultats de mars 2010 dans les configurations territoriales nouvellement définies.

Nous aurons donc prochainement l’occasion de redistribuer les mêmes résultats au travers d’une géographie remodelée.

Pour l’heure, les analyses suivantes et particulièrement la liste des circonscriptions en état de permutation démocratique ne peuvent avoir qu’une valeur historique puisqu’aux prochaines élections législatives, la carte électorale présentera des contours nouveaux.



Bons et mauvais ministres

- Dans la circonscription du suppléant d’Alain Marleix (Cantal), l’UMP réalise 50,92 %
- Le suppléant de Dominique Bussereau (Charente-Maritime) place l’UMP à 38,07 % mais seulement 3,5 % de plus que la liste Royal.
- Dans la circonscription de Bruno Le Maire (Eure), l’UMP obtient 33,03 % avec le FN à 14,75 % et 56,58 % d’abstentions).
- Hervé Novelli se défend dans son ancienne circonscription (Indre-et-Loire) avec 35,76 %.
- L’UMP arrive en tête dans la première circonscription de la Haute-Loire ( Laurent Wauquiez) mais avec seulement 28,61 %.
- La liste UMP obtient 37,83 % dans l’ancienne circonscription de Roselyne Bachelot (Maine-et-Loire)
- Dans la Marne, la liste UMP réalise 32,67 % dans la circonscription de Benoît Apparu avec un taux d’abstentions de 57,23 %.
- Luc Châtel voit la liste UMP obtenir 32,77 % dans la première circonscription de la Haute-Marne
- La liste UMP obtient 35,28 % dans la circonscription d’Eric Woerth (Oise)
- La liste UMP obtient 41,91 % dans l’ancienne circonscription d’Alain Joyandet
- Dans les Yvelines, la liste UMP obtient 37,37 % et 43,11 % respectivement dans les circonscriptions de Valérie Pécresse et Christian Blanc
- Dans les Hauts-de-Seine, 32,4 % à la liste UMP, dans la circonscription de Patrick Devedjian

- Petit score pour Christian Estrosi : 28,16 % dans son ancienne circonscription des Alpes-Maritimes, avec un FN à 22,78 %
- Dans les Pyrénées-Atlantiques, chez Michèle Alliot-Marie,la liste UMP, certes en tête, ne fait que 26,36 %, d’autant que le modem est à 12,7 %, comme Europe Ecologie et le PS à 23,67 %
- Dans l’Essonne, la liste UMP ne fait que 26,8 % dans la circonscription de Nathalie Kosciusko-Morizet

- L’UMP est sensiblement distancée dans la circonscription d’Hervé Morin (Eure) (29,38 % contre 32,83 % avec 52,53 % d’abstentions et un FN à 12,84 %.
- Dans la circonscription de Nadine Morano (Meurthe-et-Moselle), la liste UMP (25,22 %) est loin derrière celle du PS (34,11 %)
- L’ancienne circonscription de François Fillon (Sarthe) n’est pas à l’honneur : 34,66 % pour la liste PS et 29,36 % pour la liste UMP avec 12,8 % pour les écologistes et 7,82 % pour le FG


Curiosités et drôleries : Bayrou, Mamère, Guéant, Poniatowski, la circonscription « burqa », Fillon et …toujours Tibéri

- Xavier Bertrand derrière le PS avec le taux d’abstention le plus faible des circonscriptions de l’Aisne
- François Baroin dans la troisième de l’Aube fait jeu presque égal avec le PS (respectivement 30,01 % et 30,79 %) mais le taux d’abstention le plus fort avec 57,09 %
Thierry Mariani, tête de liste régionale PACA ne réalise que 24,25 % dans sa circonscription (quatrième du Vaucluse.
- La septième des Bouches-du-Rhône (S. Andieux) n’est pas affectée par les « affaires » locales : le PS réalise 37,57 % (troisième score socialiste) avec le taux le plus élevé d’abstentions (64,29 %) et le score le plus fort du FN (25,13 %)
- Thierry Benoît (Alliance centriste) avait été élu Modem avec les voix socialistes au second tour en 2007 mais avait quitté François Bayrou pour le groupe NC puis rallié Jean Arthuis ; en 2010 la liste UMP-NC n’obtient dans la sixième circonscription d’Ille-et-Vilaine que 28,18 % contre 36,6 % à la liste PS et 11,34 % aux écologistes.
- Dans la sixième circonscription de la Loire, Pascal Clément, qui avait tout perdu aux cantonales de 2008, se maintient honorablement avec les 30,19 % de la liste UMP
- La deuxième circonscription de Lozère (Pierre Morel A L’Huissier) sera fondue avec la première mais c’est bien du sort du député plus que de la circonscription dont il est question dans le redécoupage officialisé ; dans cette seconde circonscription - rareté de ces régionales en Languedoc-Roussillon - la liste UMP arrive en tête (32,91 %) devant la liste Frêche (32,02 %).et un taux d’abstentions bas (42,08 %)
- Dans la circonscription de François Bayrou (deuxième des Pyrénées-Atlantiques), la liste PS est très largement en tête avec 30,85 % et la liste Modem obtient 19,2 % juste devant la liste UMP : dans la quatrième, Jean Lassalle, tête de liste Modem fait beaucoup mieux avec 28 % juste derrière le PS (30,85 %)
- Que dire de la l’ancienne circonscription de François Fillon où le PS arrive en tête avec 34,66 % contre à peine 30 % (29,36 %) à l’UMP.
- Le FG n’a réalisé que 12,72 % dans la circonscription d’André Gérin, alors que la liste PS obtient 28,55 % ; l’effet burqa n’a, semble-t-il, pas eu de répercussions flagrantes : 16,45 % pour la liste UMP, 15,93 % pour le FN…mais le plus fort taux d’abstentions (64,63 %) quand même.
- La quatrième circonscription du Morbihan n’est pas ordinaire : le député n’est autre que le doyen de l’Assemblée, Loïc Bouvard, et son suppléant, le fils du secrétaire général de l’Elysée :.La liste PS : obtient 38,85 % ; liste UMP à 26,39 % !

- Dans la seconde circonscription de Paris que Lyne Cohen-Solal n’aura jamais pu soustraire à Jean Tibéri - puisqu’en 2012, cette circonscription disparaît - la liste UMP obtient 33,33 % avec le plus faible taux d’abstentions, 46,66 %
- A Rambouillet, dans les Yvelines, Europe Ecologie confirme le bon score de la législative « partielle » de l’automne 2009, avec 19,96 % mais se place, derrière la liste PS (22,14 %)
- dans la circonscription d’Axel Poniatowski, coauteur du « dérapage » contre la tête de liste PS dans le Val-d’Oise et auteur , simultané, de la diffamation - et condamné – envers la socialiste Michèle Sabban, la liste UMP n’a recueilli que 24,92 %, derrière la liste PS (28,63 %)


Les relations du PS avec ses alliés (PC, Front de Gauche et « Verts historiques »)

- La liste PS devance largement la liste Front de gauche dans la quatrième circonscription de l’Aisne (Jacques Dessalangre).
- Le FG n’atteint pas les 20 % dans la deuxième circonscription du Cher (Jean-Claude Sandrier, président du groupe « Gauche démocrate et républicaine »), alors que le PS réalise 26,64 % et les écologistes 9,15 %
- Le FG n’a réalisé que 12,72 % dans la circonscription d’André Gérin, alors que la liste PS obtient 28,55 %
- Dans les sixième et huitième de Seine-Maritime ( Jean-Paul Lecoq et Daniel Paul) , la liste FG n’obtient respectivement que 15,13 % et 13,5 % ; celle du PS, 33,87 % et 33,48 %
- Dans la première de la Somme, Maxime Gremetz obtient 21,3 % pour sa liste contre 22,76 % à la liste PS
- Dans les Hauts-de-Seine, le FG réalise 18,45 % et 10,61 % respectivement dans les circonscriptions de Roland Muzeau et de Jacqueline Fraysse, lorsque la liste PS obtient 27,65 % et 27,24 %
- En Seine-Saint-Denis, les scores du FG, dans les circonscriptions des quatre élus PC demeurent nettement au dessous des scores du PS ; le seul qui s’en rapproche le plus est celui de Marie-George Buffet (20,43 %) ; dans la circonscription de Pierre Brard, le FG réalise 18,41 %, Europe Ecologie, 20,48 % (influence de Dominique Voynet) derrière le PS à 26,69 %

- La dix-septième circonscription du Nord était socialiste mais Marc Dolez a abandonné le PS pour le FG : la liste socialiste obtient 24,17 % et celle de Marc Dolez, 18,84 %.
- La première circonscription de Paris était « verte » avec Martine Billard ; la députée quitta son parti pour le Front de gauche…Résultat : 5,69 % pour le FG et 25,68 % pour Europe Ecologie ; la liste PS obtient 27,24 %
- En Gironde, les écologistes ont réalisé leur second score dans la troisième circonscription, celle de Noêl Mamère : 14,61 % ; la liste PS obtient 41,61 %, le FG 8,57 % (plus fort taux) et le Modem 7,67 %.
- Le second député « Verts » de l’Assemblée, François de Rugy voit Europe Ecologie faire le meilleur score du département de Loire Atlantique dans sa circonscription (la première) mais avec 18,76 % lorsque la liste PS réalise 33,12 %.
- Europe Ecologie réalise 21,02 % dans la circonscription du troisième député « Verts»,Yves Cochet, à Paris, lorsque la liste PS fait 30,42 %.


Tout n’est pas rose au PS

- Dans la circonscription de Jean Mallot (3ème de l’Allier), la liste UMP devance celle du PS avec le plus fort taux du Front de gauche (16,79 %) et le plus faible taux d’abstentions (46,71 %) – l’élection en 2007 au second tour s’était faite à 737 voix.
- Le PS, dans la 2ème circonscription de l’Ardèche (Olivier Dussopt), se place derrière l’UMP, avec le plus fort taux écologiste (15,75 %) et le plus faible taux FN (12,27 %).
- La liste PS n’a qu’une très faible avance (30,73 %) sur celle de l’UMP (28,32 %) dans la troisième de l’Indre (Jean-Paul Chanteguet) et les écologistes n’atteignent pas les 10 % (dépassés même par le FN (11,8 %).
- Dans la circonscription de Marisol Touraine (qui n’avait été élue en 2007 qu’avec 250 voix d’avance), l’UMP réalise 30,38 % devant le PS (26,78 %) ; le FG avec 12,31 % dépasse les écologistes (11,76 %)
- Dans la première de l’Isère (Geneviève Fioraso), une voix sépare le PS d’Europe écologie (25,16 %) ; la liste UMP arrive donc en tête avec 27,7 %. La forte présence d’Europe écologie (23,75 %) dans la troisième circonscription (Michel Destot) où la liste PS n’obtient que 29,01 %.
- Dans la deuxième circonscription du Maine-et-Loire (Marc Goua), la liste PS (34,78 %) dépasse légèrement celle de l’UMP (34,34 %) avec une maigre réserve écologique (14,14 %)
- Dix-neuvième circonscription du Nord (Patrick Roy), le FG devance largement le PS : 31,03 % contre 22,39 %
- Deuxième du Rhône (Pierre-Alain Muet) où la liste PS (26,05 %) est distancée par celle de l’UMP (27,18 %) et où Europe Ecologie réalise le plus fort taux (23,96 %)
- Dans la cinquième circonscription de Paris (Tony Dreyfus), PS (29,73 %) et Europe Ecologie (28,34 %) n’ont que 300 voix d’écart ; même situation dans la dix-huitième circonscription : liste PS (28,47 %) et Europe Ecologie (27,36 %)


L’électorat Modem face au Nouveau Centre :

- Troisième des Alpes-Maritimes : certes l’UMP est à 30,17 % mais avec les plus forts taux d’abstentions (58,02 %) et du FN (23,77 %)
- L’UMP réalise 37,66 % dans la quatrième de Côte d’Or ( François Sauvadet) où l’abstention n’est que de 47,6 % (plus faible taux du département)
- La liste UMP réalise un bon score chez Philippe Vigier avec 37,62 % et conserve l’électorat UDF traditionnel
- Dans la circonscription d’Yvan Lachaud (première du Gard), le taux d’abstentions est le plus élevé avec 56,93 % ; la liste Frêche est en tête.
- Dans les deux circonscriptions du Loir-et-Cher (première et troisième (Nicolas Perruchot et Maurice Leroy), le Modem conserve un petit capital (respectivement 7,07 % et 8,86 %).
- Tout l’ancien électorat UDF n’est pas passé dans la majorité dans la première circonscription du Lot-et-Garonne (Dionis du Séjour) (8,99 %) et la liste PS (30,8 % ) devance largement la liste UMP (23,43 %)
- Le transfert d’Hervé de Charrette au Nouveau Centre ne semble pas avoir affecté l’électorat UMP dont la liste réalise 38,42 % dans la sixième circonscription du Maine-et-Loire
- Charles de Courson est l’abri dans la cinquième de la Marne avec 32,66 % pour la liste UMP-NC, mais un FN à 20,86 %
- Pour Francis Hillmeyer, dans la sixième du Haut-Rhin, l’évasion d’une partie de son électorat doit se trouver dans les 61,53 % d’abstentions ; la liste UMP n’a que 400 voix de plus que celle du PS ; les écologistes sont à 13,55 %
- Stéphane Demilly a du retrouver la très grande majorité de l’ancien électorat UDF dans la cinquième de la Somme comme Olivier Jardé dans la seconde circonscription.
- En Vendée et dans la Vienne (respectivement, Jean-Luc Preel et Jean-Pierre Abelin) le Modem à 5 % affaiblit le pourcentage des listes UMP, les plaçant derrière les listes PS
- En Seine-Saint-Denis, la liste UMP obtient 24,16 % dans la circonscription de Christophe Lagarde avec 66,26 % d’abstentions


Quatre-vingt permutations démocratiques UMP-NC vers…le PS ?

Première de l’Ain (Breton) ( plus faible taux d’abstentions ; plus faible taux FN) et 31, 08 % au PS avec plus faible taux écologiste
- Deuxième des Alpes de Haute-Provence : PS à 30,73 %
- Première des Hautes-Alpes : PS à 31,18 %
Troisième de l’Aveyron (Marc): 44,59 % d’abstentions et 8,03 % de FN ; le PS est à 36,56 %
Troisième des Bouches-du-Rhône (Roatta) : plus de 10 % séparent l’UMP du PS et le plus fort taux écologique (13,14 %)
Cinquième des Bouches-du-Rhône (Muselier) : 27,38 % pour le PS avec 12,52 % pour les écologistes mais un FN à 20,22 % et 56,69 % d’abstentions
Huitième circonscription des Bouches-du-Rhône (Boyer) : un peu plus de 11 % d’écart entre le PS et l’UMP
Dixième circonscription des Bouches-du-Rhône (Mallié) : plus de 7 % d’écart et le FG à 10,67 % et les écologistes à 10,2 %
- Douzième circonscription des Bouches-du-Rhône (Diard) ; près de 10 % d’écart
- Dans les troisième, cinquième et sixième du Calvados, le PS – mais avec union de la gauche – dépasse l’UMP ; les réserves à gauche se trouvent chez les écologistes (respectivement 10,84 %, 12,42 % et 12,06 %)
- Première circonscription du Cantal où l’abstention n’est qu’à 48,11 % et le FN à 5,67 %, l’UMP (33,62 %) arrive derrière le PS (37,24 %)
- Deuxième circonscription de Charente-Maritime (Léonard) : face aux 30, 02 % de l’UMP, la liste Royal obtient 38,93 % et les écologistes 12,31 %. Néanmoins faute d’appréciation de l’impact de la catastrophe récente sur le comportement électoral, il n’y a pas lieu de prêter argumentation à telle ou telle modification de l’état de l’opinion.
Troisième circonscription de la Corrèze (Dupont) : la liste PS arrive en tête avec 34,37 % contre 30,35 % à l’UMP, alors que l’abstention n’est que de 42,71 %
- Cinquième de Côte d’Or (Suguenot) : PS à 39,24 % et UMP à 31,79 % avec les écologistes à 8,82 %
Troisième des Côtes d’Armor (Lefur) ; l’UMP ne réalise que 21,91 % avec un taux d’abstentions à 48,64 % ; le PS est à 39,2 % et le Modem à 9,27 %, au dessus des écologistes (8,82 %)
Deuxième de Dordogne (Garrigue) : taux d’abstention à 48,57 % et l’UMP à 23,34 % ; le PS arrive avec 34,1 % et le Modem et les écologistes réalisent chacun 9,5 %
- Première du Doubs (Branget) : une réélection difficile au second tour, en 2007 avec 126 voix d’avance ; la liste PS réalise 32,93 % face aux 29,46 % de l’UMP mais les écologistes totalisent 11,93 %
Troisième de la Drôme (Mariton) : PS et UMP sont à armes égales (respectivement 24,18 % et 24,51 %) mais Europe écologie obtient 20,83 % et le FG 7,24 % dans cette circonscription « villepin »
- Quatrième de la Drôme (Biancheri) : 1% sépare le PS en tête de l’UMP (25,16 %) ; les écologistes sont à 15,94 % et le FG à 6,37 %
- Cinquième de l’Eure (Gilard) : égalité entre l’UMP 27,4 %) et le PS (27,58 %), alors que le FN se situe à 15,18 % et les abstentions à 54,78 % ; le FG y réalise son plus fort taux du département (7,03 % et les écologistes à 9,73 %)
- Première d’Eure-et-Loir (Gorges) : si près de 3% séparent l’UMP (30,01 %) du PS (27,08 %), la réserve à gauche se trouve dans les 13,92 % des écologistes (plus faible taux du FN à 10,7 %)
Troisième du Finistère (Lamour) : la liste UMP (23,9 %) est largement distancée par celle du PS (37,26 %) et les écologistes disposent de 11,28 %
- Cinquième du Finistère (Le Guen) : 36,68 % pour le PS et seulement 28,54 % à l’UMP dans cette circonscription « villepin »
- Sixième circonscription du Finistère (Ménard) ; difficile élection au second tour en 2007 avec 230 voix d’avance ; près de 10 % séparent la liste PS (31,96 %) de celle de l’UMP (22,76 %) et le plus faible taux d’abstentions (48,39 %)
Quatrième du Gard (Roustan) : la liste Frêche réalise 32,02 %, avec celle du FG à 13,33 % (plus fort taux du département) et l’UMP 17,4 %, lorsque le taux d’abstentions est le plus faible (50,54 %)
- Première de Gironde (Bourragué) : l’UMP (31,56 %) est distancée par la liste PS (34,57 %) ; les 10,98 % des écologistes et les 7,08 % du Modem peuvent conforter l’avance de la gauche.
Dixième de la Gironde (Garraud) : un écart considérable entre la liste PS (38,17 %) et celle de l’UMP (24,51 %)
Première de l’Hérault (Domergue) : plus mauvais score de l’UMP avec 13,73 % ; la liste Frêche réalise son plus fort taux, 39,16 %
- Troisième et quatrième de l’Hérault (Grand et Lecou) : dans ces circonscriptions respectivement « villepin » et radicale, les listes UMP ne font que 18,72 % et 16,76 %) : un retard sur les listes Frêche (respectivement 37,37 % et 37,24 %)
Septième de l’Hérault (d’Ettore) : la liste Frêche réalise 35,01 %, le FG 11,54 % et le PS 6,68 % laissant la liste UMP à 17,67 %
- Cinquième de l’Ille-et-Vilaine (Méhaignerie) : le PS devance l’UMP : 30,66 % contre 29,77 %) avec les écologistes à 14,83 % et le Modem à 6,22 % (plus fort taux)
Sixième et septième d’Ille-et-Vilaine (Benoît - voir plus haut - et Couanau) ; une « première » dans la septième circonscription où la liste PS avec 34,07 % devance la liste UMP (29,95 %) et une réserve de 12,3 % écologique
Deuxième de l’Indre (Forissier) : près de 10 % d’écart entre le PS (34,6 %) et l’UMP (24,85 %)
- Sixième, septième et huitième de l’Isère (Moyne-Bressand, Colombier et Remiller) : dans la sixième, les mécontents de la majorité se sont-ils reportés vers le FN (19,02 % et l’abstention (60,39 %, plus fort taux) ? La liste PS (25,44 %) devance celle de l’UMP (24,25 %). Ecarts identiques dans les septième et huitième avec dans les trois cas, les écologistes entre 15 et 17 %.
- Première du Jura (Pélissard) : la liste de l’UMP (28,65 %) à égalité avec celle du PS (28,49 %) et une réserve écologique à gauche avec 11 %
Première du Loir-et-Cher (Perruchot) : la petite avance de la liste PS (27,92 %) sur celle de l’UMP (26,63%) est renforcée par les 12,57 % des écologistes et les 7,07 % du Modem
- Troisième de la Loire (Rochebloine) : les 15,83 % d’Europe Ecologie peuvent renforcer le PS (24,08 %) face aux 24,25 % de l’UMP. Mais le FN est à 18,82 % et le taux d’abstentions à 57,46 %
- Cinquième de la Loire (Nicolin) : 28,27 % au PS contre 27,37 % à l’UMP ne suffisent pas à l’alternance : le FG réalise 7,13 % et les écologistes 12,66.
- Dixième de Loire-Atlantique (Poignant) : soixante dix voix d’écart entre la liste UMP (32,98 %) et la liste PS 32,83 %) et le plus faible taux d’abstentions, 47,87 % ; les 15,57 % d’Europe Ecologie suffisent-ils à la gauche pour devenir majoritaire ?
- Première circonscription du Lot-et-Garonne (Dionis-du-Séjour) : la liste PS (30,8 % ) devance largement la liste UMP (23,43 %) et les 8,99 % du Modem et les 10,5 % d’Europe Ecologie peuvent aider le PS mais le député sortant est NC.
Deuxième du Lot-et-Garonne (Diefenbacher) : le Modem, les écologistes et le FG sont tous les trois entre 8,5% et 9 % et le PS domine avec 31,27 % contre 24,28 % à l’UMP.
- Première de Meurthe-et-Moselle (Hénart) : la liste UMP (30,73 %) est distancée par celle du PS-union de la gauche (32,57 %) ; Europe écologie réalise le taux le plus fort 12,09 % mais l’abstention atteint 58,2 %
- Troisième de Meurthe-et-Moselle (Rosso-Debord) : un écart non négligeable entre la liste UMP (28,92 %) et celle de l’union de la gauche (33,52 %) avec Europe-Ecologie à 10,24 %
Première de la Meuse (Pancher) : 32,78 % pour l’union de la gauche et 25,23 % pour la liste UMP
Première du Morbihan (Goulard) : la gauche progresse jusqu’à atteindre 34,63 % alors que la liste UMP n’obtient que 30,36 % ; une circonscription « villepin » dans laquelle Europe Ecologie réalise le plus fort taux, 12,62 %
Quatrième du Morbihan (Bouvard) : la plus intéressante des circonscriptions puisqu’il s’agit de celle du doyen de l’Assemblée nationale et celle dont le suppléant n’est autre que le fils du secrétaire général de l’Elysée. Liste PS : 38,85 % ; liste UMP à 26,39 %
Sixième du Morbihan (Le Nay) : le plus faible taux d’abstentions (49,29 %) et la liste UMP relayée à 22,04 % lorsque celle du PS réalise 35,56 % et Europe Ecologie, 10,25 %
Troisième de Moselle (Zimmermann) : l’opposition réunit l’union de la gauche (31,81 %), Europe Ecologie (11,51 % - son plus fort taux) sans oublier le Modem qui réalise, aussi, dans cette circonscription son plus fort taux (5,03 %) ; la liste UMP ne totalise que 25,41 %
- Les première, sixième, septième de Moselle (Grosdidier, Lang, Wojciechowski) : un taux d’abstention fort (de 61 à 67 %) et un FN entre 15 % et 22 % ne permettent pas de mesurer l’écart réel entre les scores de la liste PS-union de la gauche (entre 32 et 37 %) et la liste UMP (de 18% à 21 %)
Cinquième du Nord (Huyghe) : la liste UMP ne réalise que 18,83 % face à une liste PS à 29,38 % avec une réserve du FG de 9,63 % et des écologistes à 13,01 %
- Sixième circonscription (Lazaro) : petite avance de la liste UMP (26,05 %) - mais avec le plus faible taux d’abstentions (50,2 %) - sur la liste PS à 25,52 % (7,1 % pour le FG et 13,178 % pour Europe Ecologie)
Quinzième du Nord (Hostalier) : avance de la liste PS (30,26 %) sur la liste UMP (23,04 %) et Europe Ecologie à 11,2 %
- Septième de l’Oise (Courtial) : liste PS à 30,31 % devant la liste UMP (23,85 %) et Europe Ecologie à 10,64 %
Troisième de l’Orne (Bassot) : l’écart entre la liste PS et UMP est important : 41,77 % contre 26,47 %
Neuvième du Pas-de-Calais (Flajolet) : liste UMP à 18,7 % et liste PS à 32,76 %
Cinquième des Pyrénées-Atlantiques (Grenet) : la liste UMP ne réalise que 22,2 % face à la liste PS (29,92 %) et le modem à 13,5 % et 12,83 % pour Europe Ecologie.
- Quatrième des Pyrénées-orientales (Irlès) : plus petit score de l’UMP (20,48 %) face aux 32,64 % de la liste Frêche (en 2007, la députée UMP ne l’avait emporté que de 280 voix)
- Deuxième et troisième du Bas-Rhin (Maurer et Schneider) : deux circonscriptions aux scores serrés entre l’UMP et le PS et dans lesquelles Europe Ecologie atteint entre 15 et 18 % et où le FN réalise ses plus bas scores (8,93 % et 10,11 %)
- Première du Rhône (Havard) : si la liste PS obtient 27,43 % et Europe Ecologie , 19,71 %, la liste UMP ne réalise que 25,98 % (58,07 % d’abstentions).
- Onzième du Rhône (ancienne circonscription de G. Fenech) : aux 24,64 % de la liste PS, il faut compter sur 6,79 % du FG mais aussi les 18,85 % des écologistes pour fragiliser la liste UMP à 24,52 % (abstentions à 55,72 %)
- Deuxième de Saône-et-Loire (Nesme) : 36,93 % pour la liste PS contre 29,31 % à la liste UMP.
Troisième de Saône-et-Loire (Anciaux) : l’écart est important entre la liste PS-union de la gauche (40,49 %) et les 27,46 % de la liste UMP
Troisième de la Sarthe (Pavy) : la liste PS fait encore un meilleur score que dans la quatrième (celle de François Fillon) : 36,09 %. La liste UMP obtient 28,53 % ; les écologistes sont à 11,59 %
Troisième circonscription de la Savoie (Bouvard) : la liste UMP (25,81 %) arrive derrière la liste PS (28,27 %) ; le FG (7,12 %) et les écologistes (17,54 %) assurent un potentiel allié important
- Deuxième de Seine-Maritime (Guegot) : liste PS à 32,63 % et liste UMP à 30,75 % ; les écologistes à 12,45 %
- Neuvième circonscription de Seine-Maritime (Fidelin) : 36,1 % pour la liste PS contre 27,66 % à la liste UMP
Dixième circonscription de Seine-Maritime (Trassy-Paillogues) : la liste UMP obtient 27,57 % loin derrière la liste PS avec 38,22 %
Douzième de Seine-Maritime (Lejeune) : la liste PS totalise 39,76 % et celle de l’UMP, 28,12 %
Huitième circonscription de Seine-et-Marne (Brunel) : la circonscription qui comporte tous les taux extrêmes : plus fort taux de la liste PS (28,15 %), d’Europe Ecologie (17,06 %), le deuxième taux du FG (5,99 %), taux d’abstentions (61,42 %), le plus faible taux du FN (9,99 %) et le plus faible taux de la liste UMP (23,91 %)
- Septième des Yvelines (Cardo) : 29,34 % à la liste PS contre 26,92 % pour la liste UMP ; 17,43 % à Europe Ecologie.
- Huitième des Yvelines (ancienne circonscription de Pierre Bédier) : la liste PS obtient 27,41 % (6,75 % pour le FG et 12,41 % pour les écologistes) ; elle devance la liste UMP (24,85 %) mais 61,39 % d’abstentions et 13,99 % au FN. En 2007, Pierre Bédier ne disposait que de 470 voix d’avance au second tour.
Onzième circonscription des Yvelines (Fourgous) : l’UMP réalise 24,82 % lorsque la liste PS obtient 29,01 % avec Europe Ecologie à 16,5 % et le FG à 5,05 %
- Troisième des Deux-Sèvres (Morisset) : un faible taux d’abstentions à 46,12 % et 34,49 % pour la liste UMP, devancée par celle du PS (39,23 %) ; 10,4 % aux écologistes

Troisième circonscription de la Somme (Bignon) : le retard de la liste UMP (23,72 %) sur la liste PS (26,03 %) est accentué par le score de 14,4 % de la liste Gremetz et des 6,21 % du FG ; 7,38 % à Europe Ecologie.
- Cinquième de la Somme (Demilly) : 24,56 % à la liste UMP et 28,59 % à celle du PS (9,5 % à la liste Gremetz et 3,85 % à celle du FG)
- Troisième du Tarn (Folliot) : la liste UMP obtient 28,41 % derrière celle du PS (36,27 % ) avec Europe Ecologie à 10,3 %
Quatrième du Tarn (Carayon) : l’écart est de 15 % entre la liste, en tête, du PS ( 37,86 %) et la liste de l’UMP (22,83 %) avec Europe Ecologie à 12,21 % et un taux d’abstentions de 46,84 %
Première du Tarn-et-Garonne (Barèges) : la liste du PS (37,71 %) devance largement celle de l’UMP (27,18 %) et Europe Ecologie réalise 11,88 % ; le taux d’abstentions s’élève à 45,5 %)
Première du Vaucluse (Roig) : la liste UMP ne réalise que 21,43 % contre 26,89 % à celle du PS ; le FG est à 6,07 % et Europe Ecologie à 12,03 %
- Dans les deux premières circonscriptions de Vendée (Preel et Caillaud), la liste PS arrive en tête. Faute d’appréciation de l’impact de la catastrophe récente sur le comportement électoral, il n’y a pas lieu de prêter argumentation à telle ou telle modification de l’état de l’opinion.
Quatrième de la Vienne (Abelin) : le Modem réalise un score de 5,5 % et empêche la liste UMP de se rapprocher du seuil des 30 % ; la liste PS (36,55 %) devance celle de l’UMP (28,1 %).
- Deuxième du Territoire de Belfort (Zumkeller) : l’écart n’est pas énorme entre la liste PS (29,43 %) et celle de l’UMP (24,17 %) ; mais le FG réalise 4,23 %, le Modem 5,44 % et les écologistes 11,25 %
- Cinquième de l’Essonne (Lasbordes) : Europe Ecologie réalise 20,59 % et le Modem 5,41% ; la liste pS (25,13 %) est derrière celle de l’UMP (27,55 %) ; le taux d’abstentions est à 48,6 %
- Troisième du Val-de-Marne (Gonzalès) : la liste PS réalise 26,2 % devant la liste UMP (21,41 %), avec le FG à 10,34 % et Europe Ecologie à 13,18 % ; mais Nicolas Dupont-Aignan réalise dans cette circonscription le plus fort taux du département (7,03 %)
Cinquième du Val d’Oise (Mothron) : 21,03 % à la liste UMP contre 28,29 % à la liste PS ; le FG obtient le plus fort taux, 9,62 % ; un taux d’abstentions à 63,16 %
- Neuvième du Val d’Oise (Paternotte) : un taux d’abstentions fort (63,06 %) qui peut expliquer le faible score de la liste UMP (22,16 %) derrière la liste PS à 28,24 %)