les régionales dans le Nord-Pas-de-Calais
Posté: Lun 12 Oct 2009 18:43
Pour décrire l'état des forces dans cette région importante sur le plan politique avec comme leaders connus Martine Aubry, Marine Le Pen, Jean-Louis Borloo et Valérie Létard (probable tête de liste de la droite républicaine), voici un extrait d'un article tiré du site (bien informé) http://petittheatredemauroy.zeblog.com/c-region
"Verts : la méthode Coué. Ils clament qu'ils seront en mesure de rééditer le "coup de 92" quand madame Blandin avait subtilisé la région à la gauche et à la droite. Un scénario surprise dû à une arithmétique unique. Mais les chiffres des européennes de juin dernier dans la région (entre 9 et 12 %) et des régionales de 2004 (autour de 8/9 % pour les listes écolos) sont moins optimistes. Les chefs écolos misent sur l'effet de la "dreamteam" de juin et la progression des thèmes environnementaux dans l'opinion pour améliorer ces scores. Jean-François Caron, leur leader, est un vieux routier de la scène régionale. Si les verts peuvent l'emporter, ce ne serait qu'au prix d'une improbable négociation au niveau national et d'un troc entre d'autres régions laissées au PS grâce à leur soutien. Hypothétique. Une union de bon aloi au second tour semble plus plausible.
Les socialistes : Au-delà de leur problème de leadership dans le Nord (Pierre de Saintignon ou Bernard Roman), ils ont à gérer leurs alliances avec un Front de gauche, qui, s'il est emmené par le communiste Alain Bocquet, pourrait une nouvelle fois franchir la barre des 10 % et faire monter les enchères. Mais Daniel Percheron, le président socialiste sortant, sait traiter avec les faux amis d'un PC qu'il connait et combat depuis qu'il est en politique. L'autre allié est le MoDem qui sait disposer d'un réservoir de voix appréciable dans la région et sans qui une majorité ne peut trouver son équilibre. L'histoire récente des rapports MoDem/PS dans la région donne le sens de la marche à suivre pour la formation guidée par Olivier Henno, le maire de Saint-André. Qui déclinera de toute façon la stratégie de Francois Bayrou dont l'hypothèse d'une alliance avec Europe Ecologie vient de surgir.
UMP/NC : D'autant plus que si la liste de droite - certainement la secrétaire d'Etat Valérie Létard - enregistre un bon score au soir du premier tour, la gauche aux abois recollera vite les morceaux après un petit psychodrame d'entre deux-tours dont elle a le secret. Deux scénarios redoutables pour la droite. Une liste dissidente emmenée par Thierry Lazaro, le patron de l'UMP dans le Nord, et là, la droite républicaine, divisée au premier tour, n'aurait que quelques jours pour retrouver un semblant d'union avant le second tour.
Et un Front National parti très fort depuis la rentrée et qui voudra transformer l'essai de juin et galvaniser encore plus un électorat qu'il sait désappointé par le pouvoir. La virulence presque surjouée d'une Marine Le Pen dans l'affaire Polanski/Mitterrand - à laquelle il faut ajouter, dans le registre du "Tous pourris", celle, locale, d'Hénin-Beaumont - montre que la future numéro un du FN veut inverser la vapeur et récupérer une partie de cet électorat sensible au populisme et qui s'était laissé convaincre par les incantations sur l'identité nationale de Nicolas Sarkozy en 2007. L'opération dépasse largement le cadre régional. L'heure de la revanche sonnera-t-elle ? "
A la différence de l'auteur, je ne pense pas que le liste PC-PG puisse dépasser les 10%. Quant au FN, il devra faire face à une probable liste du parti de Carl Lang qui a rallié les trois quarts des 16 conseillers régionaux frontistes élus en 2004 (seuls quatre sont restés au FN). Si les électeurs restent nombreux, les cadres se font rares.
L'évènement majeur qui risque d'arriver si les tendances se poursuivent est un PCF derrière la liste des Verts.
à suivre
"Verts : la méthode Coué. Ils clament qu'ils seront en mesure de rééditer le "coup de 92" quand madame Blandin avait subtilisé la région à la gauche et à la droite. Un scénario surprise dû à une arithmétique unique. Mais les chiffres des européennes de juin dernier dans la région (entre 9 et 12 %) et des régionales de 2004 (autour de 8/9 % pour les listes écolos) sont moins optimistes. Les chefs écolos misent sur l'effet de la "dreamteam" de juin et la progression des thèmes environnementaux dans l'opinion pour améliorer ces scores. Jean-François Caron, leur leader, est un vieux routier de la scène régionale. Si les verts peuvent l'emporter, ce ne serait qu'au prix d'une improbable négociation au niveau national et d'un troc entre d'autres régions laissées au PS grâce à leur soutien. Hypothétique. Une union de bon aloi au second tour semble plus plausible.
Les socialistes : Au-delà de leur problème de leadership dans le Nord (Pierre de Saintignon ou Bernard Roman), ils ont à gérer leurs alliances avec un Front de gauche, qui, s'il est emmené par le communiste Alain Bocquet, pourrait une nouvelle fois franchir la barre des 10 % et faire monter les enchères. Mais Daniel Percheron, le président socialiste sortant, sait traiter avec les faux amis d'un PC qu'il connait et combat depuis qu'il est en politique. L'autre allié est le MoDem qui sait disposer d'un réservoir de voix appréciable dans la région et sans qui une majorité ne peut trouver son équilibre. L'histoire récente des rapports MoDem/PS dans la région donne le sens de la marche à suivre pour la formation guidée par Olivier Henno, le maire de Saint-André. Qui déclinera de toute façon la stratégie de Francois Bayrou dont l'hypothèse d'une alliance avec Europe Ecologie vient de surgir.
UMP/NC : D'autant plus que si la liste de droite - certainement la secrétaire d'Etat Valérie Létard - enregistre un bon score au soir du premier tour, la gauche aux abois recollera vite les morceaux après un petit psychodrame d'entre deux-tours dont elle a le secret. Deux scénarios redoutables pour la droite. Une liste dissidente emmenée par Thierry Lazaro, le patron de l'UMP dans le Nord, et là, la droite républicaine, divisée au premier tour, n'aurait que quelques jours pour retrouver un semblant d'union avant le second tour.
Et un Front National parti très fort depuis la rentrée et qui voudra transformer l'essai de juin et galvaniser encore plus un électorat qu'il sait désappointé par le pouvoir. La virulence presque surjouée d'une Marine Le Pen dans l'affaire Polanski/Mitterrand - à laquelle il faut ajouter, dans le registre du "Tous pourris", celle, locale, d'Hénin-Beaumont - montre que la future numéro un du FN veut inverser la vapeur et récupérer une partie de cet électorat sensible au populisme et qui s'était laissé convaincre par les incantations sur l'identité nationale de Nicolas Sarkozy en 2007. L'opération dépasse largement le cadre régional. L'heure de la revanche sonnera-t-elle ? "
A la différence de l'auteur, je ne pense pas que le liste PC-PG puisse dépasser les 10%. Quant au FN, il devra faire face à une probable liste du parti de Carl Lang qui a rallié les trois quarts des 16 conseillers régionaux frontistes élus en 2004 (seuls quatre sont restés au FN). Si les électeurs restent nombreux, les cadres se font rares.
L'évènement majeur qui risque d'arriver si les tendances se poursuivent est un PCF derrière la liste des Verts.
à suivre