Politiquemania.com

pba a écrit:...... sauf que le maire est élu par le conseil municipal et non par un parti.

En 3ème étape oui tout a fait. Mais bien souvent la 1ère étape à été de constituer la liste du conseil municipal par les partis (la 2ème étant le vote des habitants)

Avant la possible vente du siège parisien, la fédération marseillaise met en vente le siège historique du PS de la rue Montgrand pour un prix de départ de 3.2M d'euros. Plus important la fédération envisage de ne plus avoir de permanents à temps plein, alors qu'elle en a compté jusqu'à une dizaine mais n'en comptais déjà plus qu'un depuis les défaites de 2014 et 2015.

alamo a écrit:Et évidemment il va démissionner de son mandat de Maire obtenu grâce à l'étiquette du part qu'il vient de quitter.
comme les autres.
Bravo, on n'en attendait pas moins ;-)

Qui sait?
Mais je ne crois pas que ce soit à l'ordre du jour. :-)

Cela dit, il pourrait être à l'avenir mis en minorité au conseil municipal car seuls 5 conseillers municipaux sur les 41 de sa majorité PS-EELV-PCF l'ont suivi chez LREM (Eric Alauzet étant non compris dans les 5)
Il y a par ailleurs 14 membres de l'opposition (12 LR-UDI-MODEM et 2 FN).

Cela lui permet aussi de prendre un peu sa revanche sur le PS.
En 2012, il souhaitait en effet se présenter aux législatives.
Or il fut une victime indirecte des primaires à gauche entre Hollande et Aubry.
Fousseret était alors partisan de Hollande, après avoir été supporter de DSK.
Martine Aubry, alors première secrétaire du PS, prit des décisions concernant les deux circonscriptions législatives de Besançon
La première circonscription fut réservée à une femme. Fut choisie Barbara Romagnan, qui soutenait Aubry à la primaire.
La deuxième circonscription fut réservée à un membre d'EELV, parti avec lequel Martine Aubry avait passé un accord pour la primaire et les législatives qui suivaient.
Eric Alauzet y fut ainsi choisi et Fousseret, à son grand déplaisir, fut écarté.

Frédéric Barbier, qui avait été réélu député de la 4ème du Doubs avec la double investiture LREM-PS (cas unique en France) est considéré comme "démissionnaire d'office du Parti socialiste" .

"Lui souhaiterait rester au PS, mais il a contrevenu aux statuts du Parti socialiste selon lesquels un élu socialiste doit obligatoirement appartenir au groupe socialiste de l'assemblée politique dans laquelle il siège.
Il s'est désigné comme candidat de La République en marche auprès de la préfecture lorsqu'il était encore candidat. Il s'est financièrement rattaché à ce parti et il s'est officiellement rattaché au groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, samedi dernier", a expliqué M. Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs.
"Conformément à nos statuts, il est donc considéré comme démissionnaire d'office du Parti socialiste", a-t-il souligné.

http://www.la-croix.com/France/Politiqu ... 1300858511

C'est aussi le cas de Frédéric André, autre député PS (le seul de Bretagne !) à rejoindre le groupe LREM.

Protégé par LREM (pas de candidat), ce soutien de Macron avait déclaré lors de la campagne « Si je suis élu, ce sera pour siéger dans un groupe politique qui s’inscrit dans la majorité présidentielle, qui s’engagera à soutenir Emmanuel Macron, tout en faisant bien sûr son travail parlementaire. » Ce n'est pas le cas du groupe "Nouvelle Gauche" et il en tire donc les conséquences.

http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/dernier-depute-ps-de-bretagne-francois-andre-siegera-avec-en-marche-5093146

C'est François André...

par ailleurs, et sans minimiser le départ de ces élus, la journée d'hier a surtout été marquée par le départ de Valls qui part avec le sentiment du devoir accompli (il a bien détruit le PS...) et d'une vingtaine d'élus au Sénat qui vont constituer un groupe.

ploumploum a écrit:C'est François André...

par ailleurs, et sans minimiser le départ de ces élus, la journée d'hier a surtout été marquée par le départ de Valls qui part avec le sentiment du devoir accompli (il a bien détruit le PS...) et d'une vingtaine d'élus au Sénat qui vont constituer un groupe.

Ah oui et concernant la destruction du PS que pensez-vous du rôle éminent joué par les frondeurs de façon insidieuse dès 2012 ?

A ce petit jeu là on peut parler de la politique menée par Hollande/Valls et soutenu par la majo PS contre leurs promesses, avec de claires sanctions électorales confirmées par les primaires... A qui a le premier cassé le jouet je ne sais pas mais en tous les cas le PS n'a pas agit, mais Valls a clairement trahit sa parole.

pierrep a écrit:

ploumploum a écrit:C'est François André...

par ailleurs, et sans minimiser le départ de ces élus, la journée d'hier a surtout été marquée par le départ de Valls qui part avec le sentiment du devoir accompli (il a bien détruit le PS...) et d'une vingtaine d'élus au Sénat qui vont constituer un groupe.

Ah oui et concernant la destruction du PS que pensez-vous du rôle éminent joué par les frondeurs de façon insidieuse dès 2012 ?

Ma foi, je ne sais pas qui a été le plus efficace, mais il me semble que Valls a vraiment théorisé, depuis plusieurs années, la fin du PS pour que puisse être créé un "parti démocrate" à l'italienne, plus au centre, plus à son image. C'était un vrai souhait de sa part. Peut-être que les "frondeurs" ont participé à sa démolition, mais il ne me semble pas qu'ils l'aient explicitement et consciemment souhaité.

pierrep a écrit:

ploumploum a écrit:C'est François André...

par ailleurs, et sans minimiser le départ de ces élus, la journée d'hier a surtout été marquée par le départ de Valls qui part avec le sentiment du devoir accompli (il a bien détruit le PS...) et d'une vingtaine d'élus au Sénat qui vont constituer un groupe.

Ah oui et concernant la destruction du PS que pensez-vous du rôle éminent joué par les frondeurs de façon insidieuse dès 2012 ?

Disons que pour être exact et honnête, l'effondrement du PS relève d'une DARP : Destruction A Responsabilité Partagée : 80 % Hollande-Ayrault-Valls (qui ont enterré le programme présidentiel)/ 20 Frondeurs.

Je n'ai pas été le dernier à souligner que les frondeurs ont volontairement saboté deux motions de censure et qu'ils ont donc dévoyé l'exercice du mandat de député prévu par notre Constitution.