Situation financière des partis
Posté: Lun 12 Juil 2010 18:36
Celle du PS vient d'être rendue publique : suite à ses succès électoraux, elle est très bonne.
La situation financière du Parti socialiste est "saine" en 2009 avec "un résultat positif de plus de deux millions d'euros", a affirmé aujourd'hui Régis Juanico, trésorier du PS, en pleine affaire Bettencourt.
"La situation du PS sur le plan financier est une situation saine. Nous avons dégagé pour l'année 2009 un résultat positif de plus de deux millions d'euros", a déclaré le député de la Loire lors du point presse du Parti, au côté du porte-parole Benoît Hamon.
Première source de financement : la dotation de l'Etat (23,2 millions d'euros en 2009, soit 48% des ressources financières consolidées). Une partie est déterminée en fonction du nombre de voix aux législatives (environ 10 MEUR), dont est déduite la pénalité pour non-respect de la parité hommes-femmes (512.000 euros). Pour l'UMP, elle est "beaucoup plus importante", avec "plus de deux millions d'euros chaque année", a assuré M. Juanico.
L'autre fraction (13 MEUR) est calculée en fonction du nombre de parlementaires rattachés au PS (185 députés et 99 sénateurs).
Deuxième ressource : les cotisations des parlementaires (15,2 MEUR pour 2009). Députés et sénateurs versent mensuellement 500 euros et les eurodéputés 610 euros. A l'UMP, les cotisations des parlementaires ont atteint 1,7 MEUR en 2008, selon le PS.
Troisième ressource : les cotisations des adhérents (10 MEUR en 2009).
Enfin, les dons de personnes physiques en 2009 ont représenté 440.000 euros, le plus important ayant été d'"un peu moins de 1.000 euros".
Avec des ressources financières, selon lui, "diversifiées et équilibrées", M. Juanico a estimé que le PS n'était "pas dépendant à 80% comme c'est le cas de l'UMP de la dotation de l'Etat et des dons aux personnes".
M. Juanico a lancé plusieurs "pistes" pour "améliorer la transparence et "éviter la suspicion". Alors que les dons de personnes physiques sont plafonnés à 7.500 euros par an, mais sans interdiction de donner à plusieurs partis, il a préconisé d'interdire par la loi de donner "à plus d'une formation politique", pour éviter la création de "partis satellites".
M. Juanico a suggéré aussi "d'interdire" à tout parlementaire ou à tout ministre, qui a été parlementaire "rattaché du fait de la dotation de l'Etat à tel parti, de pouvoir obtenir un financement en créant un autre parti politique".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... -saine.php
Quelques remarques :
les ressources venant des cotisations des parlementaires est de 1,7M. Les 15,2M sont plus probablement les cotisations des élus en général. Comme le montant des cotisations des adhérents dépend largement du bon vouloir de ces derniers, il est difficile de s'appuyer sur ce montant pour connaître le nombre d'adhérents.
Enfin, sur les propositions en fin d'article, qui me paraissent de bon sens, le PS est d'autant plus prompt à les soumettre qu'il a peu de sympathisants assez fortunés pour pouvoir donner 7500 euros plusieurs fois. Par contre, j'aimerais bien savoir combien de partis satellites sont dans l'orbite du PS et combien dans celui de l'UMP. Il y en en tout a plus de 200 reconnus (255 en 2004).
La situation financière du Parti socialiste est "saine" en 2009 avec "un résultat positif de plus de deux millions d'euros", a affirmé aujourd'hui Régis Juanico, trésorier du PS, en pleine affaire Bettencourt.
"La situation du PS sur le plan financier est une situation saine. Nous avons dégagé pour l'année 2009 un résultat positif de plus de deux millions d'euros", a déclaré le député de la Loire lors du point presse du Parti, au côté du porte-parole Benoît Hamon.
Première source de financement : la dotation de l'Etat (23,2 millions d'euros en 2009, soit 48% des ressources financières consolidées). Une partie est déterminée en fonction du nombre de voix aux législatives (environ 10 MEUR), dont est déduite la pénalité pour non-respect de la parité hommes-femmes (512.000 euros). Pour l'UMP, elle est "beaucoup plus importante", avec "plus de deux millions d'euros chaque année", a assuré M. Juanico.
L'autre fraction (13 MEUR) est calculée en fonction du nombre de parlementaires rattachés au PS (185 députés et 99 sénateurs).
Deuxième ressource : les cotisations des parlementaires (15,2 MEUR pour 2009). Députés et sénateurs versent mensuellement 500 euros et les eurodéputés 610 euros. A l'UMP, les cotisations des parlementaires ont atteint 1,7 MEUR en 2008, selon le PS.
Troisième ressource : les cotisations des adhérents (10 MEUR en 2009).
Enfin, les dons de personnes physiques en 2009 ont représenté 440.000 euros, le plus important ayant été d'"un peu moins de 1.000 euros".
Avec des ressources financières, selon lui, "diversifiées et équilibrées", M. Juanico a estimé que le PS n'était "pas dépendant à 80% comme c'est le cas de l'UMP de la dotation de l'Etat et des dons aux personnes".
M. Juanico a lancé plusieurs "pistes" pour "améliorer la transparence et "éviter la suspicion". Alors que les dons de personnes physiques sont plafonnés à 7.500 euros par an, mais sans interdiction de donner à plusieurs partis, il a préconisé d'interdire par la loi de donner "à plus d'une formation politique", pour éviter la création de "partis satellites".
M. Juanico a suggéré aussi "d'interdire" à tout parlementaire ou à tout ministre, qui a été parlementaire "rattaché du fait de la dotation de l'Etat à tel parti, de pouvoir obtenir un financement en créant un autre parti politique".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... -saine.php
Quelques remarques :
les ressources venant des cotisations des parlementaires est de 1,7M. Les 15,2M sont plus probablement les cotisations des élus en général. Comme le montant des cotisations des adhérents dépend largement du bon vouloir de ces derniers, il est difficile de s'appuyer sur ce montant pour connaître le nombre d'adhérents.
Enfin, sur les propositions en fin d'article, qui me paraissent de bon sens, le PS est d'autant plus prompt à les soumettre qu'il a peu de sympathisants assez fortunés pour pouvoir donner 7500 euros plusieurs fois. Par contre, j'aimerais bien savoir combien de partis satellites sont dans l'orbite du PS et combien dans celui de l'UMP. Il y en en tout a plus de 200 reconnus (255 en 2004).