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L'Etat envisage très sérieusement de nationaliser les chantiers STX de Sain-Nazaire faute d'accord acceptable avec la societe italienne candidate à sa reprise.
Cette nationalisation serait suivie d'une cession à deux investisseurs intéressés par les chantiers lesquels prendraient chacun 20 pour cent du capital, l'Etat revenant à sa participation actuelle de 33 pour cent et10 pour cent allant aux personnel des chantiers.
Je souscris à cette évolution prévisible du dossier des chantiers nazairiens en écrivant au passage que cette cession des chantiers est d'une importance nationale forte, départementale majeure et locale vitale.
Quels seront les effets de cette affaire sur l'élection municipale partielle de Trignac qui se profile ?

Finalement, l'actionnariat se compose de deux gros minoritaires: l'Etat à 33% et l'italien Fincantieri à 49% (?). Et deux "petits" à 10%: le français DCNS (société correspondant aux arsenaux militaires français) et une fondation bancaire italienne.
Pas de nationalisation temporaire donc, alors même que quasi tous les politiques étaient pour.
La différence est aussi que le personnel ne prend pas de parts.

La réponse de l'exécutif serait probablement qu'une nationalisation temporaire sert à attendre de trouver une solution définitive et qu'on a justement trouvé celle-ci.

La menace d'y recourir a néanmoins pu servir mais peut-être aurait-il été parfois bon de mettre ce genre de menace à exécution (dans ce dossier ou un autre) sinon elle reste virtuelle.