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alamo a écrit:Les records sont faits pour être battus

allez les gars, on est motivés, on ne mollit pas, les 15% sont à portée...

20 minutes a écrit:Popularité: François Hollande et Manuel Valls touchent (encore) le fond

Dans le sondage cité par Christouille, 16% seulement des sondés trouvent que Hollande est un bon président, 14% souhaitent qu'il se représente... Les 15 étaient déjà creusés dans le sondage que j'ai cité plus haut, ceci dit. Mais ça dépend de l'institut et de la question posée.
Valls descend à 26.
En popularité: Hulot, Juppé, Macron et Fillon, Mélenchon, Le Pen ex aequo

Sondage YouGov pour iTELE et le Huffington Post:
Juin 2016
Hollande: 11% d'opinions favorables (-5 pts par rapport au mois dernier).
Valls: 14% d'opinions favorables (-8 pts par rapport au mois dernier).

http://www.itele.fr/politique/video/son ... tif-166585

Données YouGov

cevenol30 a écrit:Nouveau baromètre TNS Sofres OnePoint:
http://www.tns-sofres.com/publications/ ... e-mai-2016
Hollande creuse encore: il est à 13! Le même niveau que ses intentions de vote ailleurs, voire un peu moins...
Et 7% (-5) chez les jeunes 18-24 ans, électorat assez courtisé à la présidentielle...
Valls est à 26% et, comme le Président, baisse surtout à gauche (on se demande vraiment pourquoi...)

Ça continue de creuser :
Baromètre TNS Sofres pour Le Figaro / mois de juin :

Hollande : 13 % (=) ont confiance / 84 % (=) pas confiance

Valls : 18 % (-8) ont confiance / 78 % (+8) pas confiance

Les "pas du tout confiance" progressent fortement chez Valls (55 % / +14 pts) et continuent de progresser chez Hollande (60 %/+3 pts)
http://www.lefigaro.fr/politique/2016/0 ... -chute.php
A ce rythme-là, Valls va peut-être passer sous la barre des 10 % avant Hollande...


Apparemment le discours du "ça va mieux" a eu quelques impacts : + 2 pts pour "les choses vont en s'améliorant" (comment l'expliquer ?, je ne sais pas...)

Cher Ploumploum, çà va effectivement mieux, mais il faut toujours du temps pour qu'on s'en aperçoive ;; mieux, avant la crise actuelle ...
mais attendons, car le jusqu'au boutisme de certains et de certains syndicats pourraient entrainer un retour d'opinion (cf mai 1968 et autres ) : n'est-ce pas indécent de bloquer la gare de Lyon qui dessert les gares de territoires sinistrés par les inondations ???

Qu'est ce qui l'emportera de l'exaspération vis à vis de situation de blocages (de -en - populaires, si l'on en croit RMC ) et du rejet de la loi travail ??

http://www.opinion-way.com/pdf/barometr ... n_2016.pdf

On ne peut pas dire "ça va mieux".

Hollande -2 points: 2% très satisfaits et 14% assez satisfaits. C'est le score le plus bas : 16%, auparavant c'était en mars 2016 :17%.
Valls -4 points : 2% très satisfait et 17% assez satisfaits. Depuis janvier 2016, il baisse de 17% c'est à dire quasiment la moitié de ses soutiens.
6 %
Quand on voit que 94% des électeurs de Bayrou, de Sarkozy et de Marine Le Pen ne sont pas satisfait de Hollande ainsi que 86% des électeurs de Mélenchon et 62 % de ses propres électeurs. On se demande où se trouve sa réserve en voix.

De plus, quand on compare Sarkozy-Hollande et Fillon-Valls, c'est encore plus dramatique pour Hollande. En juin 2006, Sarkozy était à 34% (+18) et Fillon à 44% (+25), et Sarkozy a été battu 11 mois plus tard.....

Sondagièrement, c'est sûr, ça ne va pas mieux. Les cotes sont à la baisse, assez proches (mais pas au point près) selon les instituts.

Ce sont certaines statistiques type chômage Pôle Emploi, PIB,... qui vont un peu mieux, plus ou moins en ligne avec les tendances du continent; sondagièrement ça ne suffit pas: ça ne se sent pas au quotidien et même, "on ne tombe pas amoureux d'un taux de croissance" surtout quand c'est 1,5% et pas 5, la façon de faire déplaît etc....

Sur les taux d'insatisfactions, ils sont impressionnants c'est sûr. Les optimistes indécrottables chez Hollande diraient que justement, il y a une importante marge de progression ;-) et d'autre part que ce n'est pas parce qu'on est insatisfait du président qu'on ne va pas finir par le réélire, c'est surtout vrai des sympathisants et militants PS ou électeurs Hollande 2012 (cf. interview de B. Julliard, aubryste, peu satisfait mais trouvant logique que le candidat soit Hollande quand même), en effet pour voter pour quelqu'un d'autre il faut tout de même estimer que, sur le fond et tactiquement, c'est une meilleure idée.
Ceci dit, si même le noyau électoral traîne les pieds et vote par défaut, c'est tout de même fort mal parti.

La comparaison avec 2012 est intéressante, merci de ressortir les chiffres. Si avec 34/44 pour l'Elysée et Matignon et un socle électoral grognon mais conservé, on arrivait à une défaite au second tour, alors là avec 16/19 et un socle plus entamé... une défaite au premier tour ne sera pas impossible du tout?

http://www.tns-sofres.com/publications/ ... illet-2016

Exécutif :
Hollande à 12%
Valls à 20%

Opposition de Droite
Sarkozy passe devant Juppé

cevenol30 a écrit:

La comparaison avec 2012 est intéressante, merci de ressortir les chiffres. Si avec 34/44 pour l'Elysée et Matignon et un socle électoral grognon mais conservé, on arrivait à une défaite au second tour, alors là avec 16/19 et un socle plus entamé... une défaite au premier tour ne sera pas impossible du tout?

D'où l'intérêt d'une primaire à gauche. Je n'aime pas trop le principe des primaires, qui sont rendus nécessaires par le mauvais mode de scrutin utilisé, mais du point de vue de la gauche, une primaire et un candidat quasi-unique à Gauche assurerait la présence au second tour.

augustin a écrit:

cevenol30 a écrit:

La comparaison avec 2012 est intéressante, merci de ressortir les chiffres. Si avec 34/44 pour l'Elysée et Matignon et un socle électoral grognon mais conservé, on arrivait à une défaite au second tour, alors là avec 16/19 et un socle plus entamé... une défaite au premier tour ne sera pas impossible du tout?

D'où l'intérêt d'une primaire à gauche. Je n'aime pas trop le principe des primaires, qui sont rendus nécessaires par le mauvais mode de scrutin utilisé, mais du point de vue de la gauche, une primaire et un candidat quasi-unique à Gauche assurerait la présence au second tour.

Si on inclut dans la gauche Hollande, Valls, et Macron (ce qui est idéologiquement plus que discutable), il est pratiquement acquis qu'il n'y aura pas de " candidat quasi-unique" de ce camp. Mélenchon sera candidat quoi qu'il arrive (sauf impossibilité à réunir les 500 signatures), et il semble à peu près acquis qu'il fasse un score très significatif. Inversement, je vois tout de même assez mal le PS descendre au niveau de Defferre en 69 (quoi que...).

Donc, au moins deux candidats significatifs " à gauche" (au sens où l'entendent les médias, mais il faudra bien qu'un jour la réalité soit admise: Hollande et cie., c'est une droite libérale à la Giscard, pas "la gauche". Cette confusion sur les termes est toxique pour la démocratie!).

Fabien a écrit:Donc, au moins deux candidats significatifs " à gauche" (au sens où l'entendent les médias, mais il faudra bien qu'un jour la réalité soit admise: Hollande et cie., c'est une droite libérale à la Giscard, pas "la gauche". Cette confusion sur les termes est toxique pour la démocratie!).

Avec cette définition de la « gauche », 8 électeurs en France sur 10 seraient de « droite ». Cette « minorité de gauche » ne prendrait jamais le pouvoir quelques soit le niveau de décision. On pourrait même pas en parler durant les scrutins ou faire des analyses politiques car cette « minorité » ne serait être influente pour perturber la vie politique

Hors les concepts de « gauche » et « droite » sont des concepts flous donc chacun peut voir midi à quatorze heures dans la définition de l'un et de l'autre de concept. Si on demanderait à chacun des contributeurs du forum, une définition de leur « gauche » et de leur « droite », ils y auraient autant qu'ils auraient de personne sur le forum. Idem si on élargirait le panel à l'ensemble des Français par exemple. En revanche, les idéologies peuvent se définir plus concrètement (libéralisme, socialisme, nationalisme, conservatisme, etc..)

Je ne vois pas ce qui oppose de mettre des personnes qui seraient libérales de les mettre à « gauche » par exemple Macron. On peut faire la même chose pour Mélenchon, on peut très bien le mettre à « droite » car il a les mêmes idées que Marine Le Pen.