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La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 11:52
de credohumanisme
L'assurance vie qui assure l'essentiel du financement de la dette et qui rapporte un peu moins de 4% d'intérêts par an (AV en euros) à l'épargnant va être taxée par François Hollande.
Plus de 17 millions de ménages concernés !!! Soit (en comptant une moyenne de 2,5 personnes par ménage) 40 millions de français concernés ! .... dont vous sans doute !




"Menaces sur la fiscalité de l'assurance-vie :

Les équipes de François Hollande envisagent de taxer plus lourdement les revenus du placement préféré des Français.

Voici une mesure envisagée pour le moment du bout des lèvres par le Parti socialiste, mais qui si elle était appliquée, toucherait 17 millions de ménages: le durcissement de la fiscalité de l'assurance-vie. On est très loin du symbole, contrairement à la taxe de 75% réservée aux 3000 ménages dont le revenu du foyer dépasse le million par an, comme François Hollande l'a précisé mercredi.

Source : http://www.boursorama.com/actualites/menaces-sur-la-fiscalite-de-l-assurance-vie-dadb14d1f3f247006e17f066853f01f5?num=dadb14d1f3f247006e17f066853f01f5


Sujet déplacé et article réduit par Zimmer le 01/03/12 à 11 h 57

Re: La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 12:00
de Stéphane
credohumanisme a écrit:L'assurance vie qui assure l'essentiel du financement de la dette et qui rapporte un peu moins de 4% d'intérêts par an (AV en euros) à l'épargnant va être taxée par François Hollande.

Ah ça y est, il est déjà élu ? :mrgreen:

Re: La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 12:06
de Draume
Remarque faussement naîve
L'Institut Montaigne propose aussi de revoir la taxation de l'assurance vie, pour la "rebasculer" vers de l'épargne durable et à plus long terme, sur le financement du capital d'entrprises.

Re: La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 12:15
de vudeloin
je dois dire que je m'étonne que les partisans de François Bayrou ou de je ne sais quel candidat s'inquiètent du traitement fiscal de l'assurance vie, dont il est évident, et de longue date, qu'elle constitue, comme les autres revenus financiers (le mot épargne ne servant qu'à entretenir la confusion avec le Livret A, par exemple, alors qu'il ne s'agit pas de la même chose) un élément majeur du déficit public et de ses conséquences, c'est à dire de l'endettement.

J'observe d'ailleurs que le taux d'imposition frappant les revenus de l'assurance vie n'est pas associé au montant des primes capitalisées mais uniquement à leur durée de détention, c'est à dire que, plus le pactole est élevé, plus le rendement est important, à concurrence du temps de placement...

je ne suis donc absolument pas choqué par toute tentative de rapprochement du traitement fiscal de l'assurance vie au regard de l'impôt sur le revenu.
Par contre, je penche plutôt pour mettre un terme à l'exonération des droits de succession, parce que le produit est précisément optimisé pour ces raisons.

Voilà

Re: La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 12:27
de ploumploum
Menace ? Mais c'est tout à fait logique ! Hollande est un gauchiste (ironie) :)

Sérieusement credohumanisme, il faut penser à une autre idée de François Hollande... le doublement du plafond du Livret A.
Comment inciter les français à mettre de l'argent dans ce livret ?
Tout simplement en taxant l'assurance-vie, pour que celui-ci devienne moins attractif...

Re: La fin de l'assurance vie ?

MessagePosté: Jeu 1 Mar 2012 20:58
de vudeloin
Draume a écrit:Remarque faussement naîve
L'Institut Montaigne propose aussi de revoir la taxation de l'assurance vie, pour la "rebasculer" vers de l'épargne durable et à plus long terme, sur le financement du capital d'entrprises.


Cette proposition là, c'est une sorte de tarte à la crème d'une bonne partie de la droite française qui laisse entendre que les entreprises sont, en général, sous capitalisées dans notre pays et qu'il faudra que l'épargne des ménages aille effectivement vers les marchés financiers.
Puisque, comme chacun sait, le financement des entreprises par le marché est la solution la moins onéreuse (cela reste à prouver, vu l'importance des prélèvements effectués au titre des dividendes, qu'il s'agisse des sociétés cotées comme des non cotées).

Mais c'est aussi pour cela que certains souhaitent que la retraite soit de plus en plus financée par la capitalisation, pour capter une épargne "'naturellement" de longue durée vers les imbrogli des marchés et leurs sautes d'humeur très très variable...