Sur les El-Assad, les mettre sur le même plan que Lula ou Chavez c'est au minimum être très mal renseigné.
En Syrie, on a affaire (bien avant le début des vagues d'opposition actuelles et même avant l'écrasement de Hama dans les années 80) à une dictature implacable avec 17 services secrets se surveillant mutuellement dont le plus connu est étrangement celui de l'armée de l'Air, un
usage généralisé de la torture (en), des attaques à l'arme chimique (quoi qu'en disent certains, l'arsenal existait avant la guerre civile alors que la plupart des autres pays n'en ont pas...), des bombardements de civils aux barils d'explosifs... Désolé si je perturbe votre digestion mais sachant tout ça, voir justifier quoi que ce soit concernant cette sinistre dynastie me donne des envies de vomir... et aussi m'inquiète sur ce que feraient certains de leurs laudateurs une fois au pouvoir: si on peut justifier ça, on est capable de tout...
Daesh notamment est effectivement une horreur aussi, venue chronologiquement bien après et alimentée par les prisonniers islamistes libérés sciemment des prisons d'Assad (sortis déjà fort instruits en matière de cruauté), bref c'est en partie une créature du clan de Damas qui, tant qu'à avoir des ennemis, a intérêt à ce qu'ils soient le plus infréquentables possible (et c'est le cas au-delà de leurs espérances...). Ils se font bombarder et contre-attaquer quasiment de toutes parts et tant mieux. Mais aux endroits où ils sont aux prises avec les forces principales ou supplétives d'Assad, il serait logique que des bombardements tiers tombent sur les positions des deux côtés, chacun étant pire que l'autre.
Sinon, inclure Dupont-Aignan dans la gauche radicale... comment dire... pas très réaliste... quand il défilera avec un drapeau rouge on en reparlera?