Sarkozy : ex président et président de parti

[RAYAN DU 09]

En même temps ce n'est pas la première fois qu'un ancien président dirige un parti politique souvenons nous que Valéry Giscard d'Estaing à été président de l'UDF entre 1988 et 1996.

[Corondar]

En même temps ce n'est pas la première fois qu'un ancien président dirige un parti politique souvenons nous que Valéry Giscard d'Estaing à été président de l'UDF entre 1988 et 1996.

Tiens, c'est vrai que j'avais oublié cet élément. Cela dit, j'ai beau cherché, je vois pas trop en quoi la thématique "président de parti" change le côté anachronique, incongru et inutile de certains avantages octroyés légalement aux anciens présidents. Que cela les remette crument sous les feux de l'actualité oui.
D'ailleurs Hollande se grandirait à modifier la loi en question, et laisser la droite se ridiculiser dans un faux procès en antisarkozysme primaire.

[Eco92]

Oui, c'était d'ailleurs un de ses engagements, on attends toujours.

Surtout qu'il avait déclaré, pour ne pas se voir fait le procès anti-Sarko justement, que la réforme ne s'appliquerai pas à ses prédécesseurs. Bien dommage d'ailleurs.

Une bonne retraite, c'est normal, un garde du corps ils n'ont souvent pas le choix. Le reste, ils peuvent bien se le payer !

C'est comme le siège automatique au Conseil Constitutionnel, une aberration qui va devenir de plus en plus gênante au fur et à mesure que les ex-présidents seront de plus en plus nombreux. A l'origine ce siège était un moyen d'offrir une indemnité pour "service rendu" aux présidents du Conseil, qui n'avaient quasiment aucune retraite. Maintenant que les ex ont une bonne retraite on est plus obligé de leur offrir ça en plus, et s'ils tiennent vraiment à siéger au CC ils pourraient encore s'y faire nommer !

[ploumploum]

C'est comme le siège automatique au Conseil Constitutionnel, une aberration qui va devenir de plus en plus gênante au fur et à mesure que les ex-présidents seront de plus en plus nombreux. A l'origine ce siège était un moyen d'offrir une indemnité pour "service rendu" aux présidents du Conseil, qui n'avaient quasiment aucune retraite. Maintenant que les ex ont une bonne retraite on est plus obligé de leur offrir ça en plus, et s'ils tiennent vraiment à siéger au CC ils pourraient encore s'y faire nommer !

Il convient de rappeler qu'à l'origine, il y avait aussi le fait que le Conseil Constitutionnel était une institution très limitée dans ses prérogatives (pas de QPC, droit de saisine restreint...)
L’aberration qui est dénoncée ne provient que des différentes réformes constitutionnelles (quinquennat, saisine élargie, QPC...) qui ont consacré la montée en puissance du CC.

C'est curieux comme le "côté aberrant" de la qualité de "membre de droit" est largement critiquée depuis que Nicolas Sarkozy n'est plus Président (je précise que je suis loin d'être sarkozyste)

Attention à ne pas confondre Présidents du Conseil et Présidents de la République. Seuls ces derniers sont membres de droit, ce qui ne me parait pas aberrant dans le sens où celui ou celle qui a été porteur de la plus importante fonction de la République a été garant de la Constitution. Perd-t-on réellement cette qualité de "sage" lorsqu'on quitte l’Élysée ?

Il n'est pas inenvisageable de réformer la composition du CC (12 nommés + 4 de droit au max, les plus anciens) ou d'allonger la durée du mandat présidentiel pour réduire le nombre de membres de droit.