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Départ de Fillon de Matignon ?

Laissez votre imagination s'exprimer. Quel sera le futur de la vie politique en France ? Qui seront les gagnants ou les perdants ? A vous de le dire.

Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Sam 25 Sep 2010 00:29

L'hypothèse d'une prise en main de l'UMP par FIllon se trouve ainsi renforcée. Il peut aussi apparaître comme un recours crédible si Sarkozy est trop bas dans les sondages à l'automne 2011.

Dans un entretien qu'il a accordé à France 2, François Fillon dévoile l'état d'esprit d'un homme bientôt libéré de sa charge de premier ministre.

À l'heure d'un remaniement annoncé, voilà encore une interview de François Fillon que Nicolas Sarkozy ne devrait sûrement pas aimer. Dans l'entretien que le premier ministre a accordé à France 2 (qui sera diffusé dimanche à 13h15), il continue de baliser, mine de rien, le chemin qui le conduit vers l'après-Matignon. Bien sûr, les mots du chef du gouvernement sont pesés au trébuchet et son attitude toujours impeccable. Pas question de tomber dans la déloyauté vis-à-vis du président. Trois ans et demi après sa nomination, il ne commettra pas cette lourde erreur. Mais au fil du reportage, il apparaît en filigrane le portrait d'un François Fillon bientôt libéré de sa charge de premier ministre, prêt à relever de nouveaux challenges et terriblement ambitieux.

Car ses confidences au journaliste Laurent Delahousse éclairent un peu plus l'état d'esprit de cet homme si secret mais toujours maîtrisé. Le premier ministre n'esquive pas les questions sur ses relations avec le président. «Avec Nicolas Sarkozy, on a fait une alliance. J'ai choisi de l'aider à être président de la République et je m'en félicite tous les jours. Mais Nicolas Sarkozy n'est pas mon mentor», insiste l'ombrageux Fillon. Celui qui fut traité de «collaborateur» par Sarkozy, au début du quinquennat, remet donc les pendules à l'heure.

Interrogé sur son effacement médiatique, il se permet une étonnante mise au point: «Je pense qu'il y a des gens qui mériteraient d'être plus discrets», dit-il dans un inhabituel et audacieux éclat de rire. S'il ne cite pas le nom de Nicolas Sarkozy, l'allusion est transparente, d'autant qu'il ajoute: «Moi il faut que je me force pour être moins discret…»


«Je ne recommencerai pas au bas du terrain»

Entrecoupé de propos de ses prédécesseurs (Michel Rocard, Jean-Pierre Raffarin, Lionel Jospin, Laurent Fabius), ce film sur la vie de premier ministre prend rapidement les allures d'un documentaire centré sur un seul thème: comment François Fillon a réussi l'exploit d'échapper à l'enfer de Matignon. Il est probablement l'un des seuls à quitter ce poste plus fort qu'il n'y est entré. Filmé à Matignon dans ses activités officielles, il semble attendre tranquillement le verdict de Nicolas Sarkozy. Hyperdétendu, l'élu de la Sarthe donne l'impression de vouloir conquérir sa liberté de futur ex-premier ministre. Bien sûr, il ne livre aucun détail sur ses projets. Mais il sème là encore quelques cailloux: «Il ne faut pas refaire la même chose. Cela fait trente ans que je fais de la politique. Je ne repartirai pas de zéro. Je ne recommencerai pas au bas du terrain», assure-t-il. Bref, François Fillon n'envisagerait pas de redevenir simple député de la Sarthe. Une hypothèse qui entraînerait une élection partielle dans sa circonscription de Sablé-sur-Sarthe.

Son avenir passe-t-il par un parachutage à Paris pour briguer en 2014 la succession de Bertrand Delanoë? Ou bien vise-t-il déjà la présidentielle de 2017? «Il faut savoir se fixer un nouveau challenge, savoir se dépasser», prévient-il. Cette seule phrase devrait alimenter le buzz des prochains jours et intriguer à l'Élysée et dans la majorité où certains (Jean-François Copé en premier lieu) s'inquiètent de la concurrence. Une chose est certaine, François Fillon et la politique, ce n'est pas fini.


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/09/24/01002-20100924ARTFIG00640-le-chef-du-gouvernement-dessine-l-apres-matignon.php
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Dim 26 Sep 2010 11:49

Claude Guéant a récemment confié à un secrétaire d'État que le remaniement aurait lieu entre le 10 novembre et le 10 décembre.


http://www.sudouest.fr/2010/09/26/la-bataille-de-l-apres-fillon-194962-652.php

Certains vont avoir du mal à attendre si longtemps. Quelqu'un sait-il à quelle date Bertrand quittera la tête de l'UMP ?
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Lun 11 Oct 2010 19:03

Morin est partisan d'une nomination de Borloo à Matignon. Outre son positionnement centriste, ce qui intéresse le plus Morin, c'est le fait que cela lui laisserait plus de place pour sa candidature présidentielle. Dans tous les cas, Morin assure qu'il sera candidat.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/11/herve-morin-joue-la-carte-jean-louis-borloo-a-matignon-pour-viser-l-elysee_1424206_823448.html#ens_id=1401677

A l'heure actuelle, c'est l'hypothèse que je juge la plus crédible.
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Robespierre » Mar 12 Oct 2010 12:07

Jean-Philippe a écrit:Morin est partisan d'une nomination de Borloo à Matignon. Outre son positionnement centriste, ce qui intéresse le plus Morin, c'est le fait que cela lui laisserait plus de place pour sa candidature présidentielle. Dans tous les cas, Morin assure qu'il sera candidat.


C'est surtout que la candidature du président sortant, suivi de celle de son 1er ministre serait à la fois inédite et difficilement défendable pendant la campagne.
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede pierrot » Mar 12 Oct 2010 20:09

Robespierre a écrit:la candidature du président sortant, suivi de celle de son 1er ministre serait [...] inédite


Sauf précédents en situation de cohabitation (cf.1988 et 2002).
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Mar 12 Oct 2010 22:40

Parmi les favoris pour Matignon, Jean-Louis Borloo tient toujours la corde.

«Matignon, Élysée, UMP: le président sait maintenant ce qu'il veut faire», confie un fidèle du chef de l'État. «Mais sur les hommes, il peut encore faire des ajustements.» Les temps ont bien changé, depuis 2006. À l'époque, Nicolas Sarkozy avait fait savoir à l'avance que François Fillon serait son premier ministre. Comme prévu, il fut le premier ministre du président élu. Cette fois-ci, le chef de l'État a changé d'approche. De direct, il est devenu insondable. Il a lu Machiavel, et ouvert le bal des ambitions. Il regarde, brouille les pistes, s'amuse de ceux qui dépendent ainsi de son jugement. Il dit à certains qu'il faut s'attendre à «des surprises». À d'autres, il suggère des noms, en écarte d'autres. De Michèle Alliot-Marie, il déplore: «Elle reste plantée debout ! Elle ne bouge pas, elle n'a pas d'idées!»

En revanche, il couvre d'éloges Luc Chatel, dont le nom, cité parfois, n'a pas rejoint la «short list» des possibles premiers ministres. Tel jeune ministre lui a envoyé une belle lettre pour lui dire comment il voyait les choses si d'aventure le président le choisissait. Procédé discret, qui a été apprécié. Mais le même ministre, sans doute grisé par un entretien avec le président a confié à un grand élu de la majorité: «C'est fait, je suis premier ministre.» Lequel élu s'est amusé : «Celui-là, il a la tête comme une montgolfière.» Quant à François Baroin, il a été encouragé par le chef de l'État, qui apprécie son expérience politique. «Cela permet un saut générationnel, qui donnera au président de la bouteille. Et en plus Jean-François Copé ne sera plus le seul présidentiable.»

À Jean-Louis Borloo, Nicolas Sarkozy dispense des compliments et des encouragements. Ce dernier s'est mis sur les rangs, habilement, tout en confiant au Figaro, ce lundi, qu'il trouve «très inappropriée» la fantasia médiatique des candidats. «Je soutiens le premier ministre qui est chef du gouvernement», dit-il, avant de s'envoler vers Addis-Abeba pour une réunion sur le climat. Jean-Louis Borloo juge que son nom est maintenant trop cité. Ce lundi encore, il a reçu le soutien d'un vieil ami du président, Patrick Balkany, et du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet. Chacun essaye de faire valoir ses idées, ses talents. La ministre de la Justice, qui n'est plus dans la liste des favoris, depuis les fuites de son cabinet sur l'instruction de l'affaire Woerth-Bettencourt, a donc décidé de renouveler ses offres de services dans une interview au Figaro. «Elle a encore une chance si tout se bloque», prévient un connaisseur.

Parmi les surprises, on évoque encore le nom de Bruno Le Maire. «C'est Juppé, mais sans l'expérience», a dit de lui Sarkozy récemment, écartant cette possibilité. «Il y a deux solutions: politique ou gouvernementale», résume un ami du président. «La solution politique, c'est Borloo, qui incarne le centre. La solution gouvernementale, c'est Le Maire, qui fera très bien tourner la boutique.» Mais, à ce titre, pourquoi pas Guéant à Matignon? Brice Hortefeux n'est pas non plus hors champ. «Soit Sarkozy met un type de droite qui n'est pas populaire à Matignon, et lui il fait le centriste, soit il met Borloo, et il fait l'homme de droite», résume un bon connaisseur des arcanes de l'Élysée.

C'est en jouant sur ces trois pointes du triangle Élysée-Matignon-UMP que le chef de l'État veut mettre en route le dernier acte du quinquennat. Pour l'UMP, le président est bien ennuyé. Il n'est pas hostile à l'arrivée de Jean-François Copé. Mais il faudrait pour cela nommer Xavier Bertrand au gouvernement. Or sa suppléante, devenue eurodéputée, devrait alors déclencher une élection partielle. Du côté de l'Élysée, le départ de Claude Guéant redevient plausible, si le chef de l'État souhaite afficher un changement à tous les étages. «Ce qui compte, c'est l'envie. Le président y est sensible. Borloo a très envie de Matignon, et Copé très envie du parti», résume un très proche ami du président. Mais rien n'est simple. Récemment, Nicolas Sarkozy a fait la liste de tous les présidents qui ont fini par détester leur premier ministre, de Pompidou détesté par de Gaulle à Chaban par Pompidou, ou Chirac par Giscard. «Ils ont tous fini par les détester. Moi pas», a-t-il lancé.


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/11/01002-20101011ARTFIG00640-remaniement-sarkozy-brouille-les-pistes.php

La partielle qu'entraînerait une nomination de Bertrand au gouvernement m'avait totalement échappé.
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Mer 3 Nov 2010 21:38

Finalement Fillon semble défendre sa cause, peut-être histoire d'emmerder Borloo qui n'a semble-t-il pas assurer lors des pénuries d'essence. Au final, comme je le disais il y a quelques temps, Sarkozy devra changer de premier ministre parce qu'il a dit qu'il ferait un grand remaniement et que celui-ci sera rapidement oublié si le premier ministre ne change pas.

François Fillon défend son bilan social

LEMONDE.FR avec AFP | 03.11.10 | 20h32 • Mis à jour le 03.11.10 | 20h50

François Fillon a longuement défendu, mercredi 3 novembre, son bilan social à Matignon, au moment où Jean-Louis Borloo peaufine son profil social dans l'espoir de lui succéder lors du prochain remaniement. "Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que l'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée", a lancé le premier ministre devant un parterre d'ingénieurs réunis dans les salons de Matignon.

Se présentant comme le défenseur du "dialogue social", le premier ministre a assuré que rien n'était "plus injuste" que de "dire que les liens avec les partenaires sociaux ont été négligés" depuis 2007.
"La loi sur la modernisation du marché du travail de juin 2008, la loi sur la démocratie sociale d'août 2008, la loi sur la formation professionnelle de novembre 2009, sont toutes issues d'accords entre partenaires sociaux", a-t-il égrainé dans un discours au ton offensif.

"Cette politique est équilibrée, et ce n'est pas en la faisant basculer à gauche ou à droite que l'on obtiendra des résultats. Cela n'est pas non plus en reniant ce que l'on a fait ou en nous excusant d'avoir réformé que nous convaincrons nos concitoyens. Les Français nous jugeront sur notre cohérence, notre droiture et notre franchise", a-t-il poursuivi.

"Nous avons des défis à relever qui ne se prêtent nullement à des virages tacticiens", a encore dit François Fillon. "Le président de la République a commencé à moderniser la France. Cette politique doit être poursuivie. Notre pays ne doit pas repartir en arrière", a conclu François Fillon.

Selon un sondage BVA (PDF) publié fin octobre, 51 % des Français souhaitent que François Fillon reste à Matignon. La proportion monte à 80 % chez les sympathisants de droite. Jean-Louis Borloo passe en tête des premiers ministrables préférés des Français si François Fillon devait quitter ses fonctions.

Qualifié par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, d'"orfèvre en matière sociale", Jean-Louis Borloo, en campagne pour succéder à François Fillon, a récemment vanté la méthode du Grenelle – négociation à cinq entre Etat, associations, collectivités, syndicats, entreprises – pour s'attaquer aux différents chantiers encore à venir.


http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/03/francois-fillon-defend-son-bilan-social_1435128_823448.html
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Robespierre » Mer 3 Nov 2010 22:38

Je vais dans le même sens que Jean-Phi. Cette séquence de Fillon est faite pour faire douter Borloo et répondre aux ardeurs des députés UMP qui souhaitent le voir reconduit dans ses fonctions.

C'est surtout qu'il ne supporte pas d'être "effacé" devant l'un de ses potentiels successeurs qui s'organise des évènementiels "bilan" autour de son action (ici le Grenelle) afin de la mettre en valeur et ce d'autant plus que Fillon, en tant que 1er ministre et par les temps qui courent, n'a que peu de sujets à mettre à l'actif de son bilan perso et que cela correspond assez peu à sa façon de faire d'ailleurs.

On assiste ainsi à des duels Borloo / Fillon et Copé / Bertrand où les uns les autres se répondent à fleurets mouchetés.

Pour autant, Fillon devra partir si le Président veut marquer les esprits avec ce remaniement dont on nous rabâche les oreilles depuis la mi-juin ... et qui risquerait, s'il était maintenu à son poste, de figurer encore une fois parmi les annonces n'ayant pas été à la hauteur des espoirs que Sarkozy y avait fait susciter.

Après, la stratégie de "mise en avant" de Borloo - lui qui est pour le moins discret en temps normal - ne peut venir soit parce qu'il a obtenu des assurances du président lui même ou parce qu'il considère, de ce qu'il présume de la méthode Sarkozy, qu'il faut avoir le culot de se mettre en avant et d'illustrer ainsi son "envie" pour correspondre à l'antienne sarkozienne du "mérite" ... quoiqu'il en soit cette façon de procéder m'apparait désinvolte et peu habituelle du fonctionnement normal de notre République.

Enfin, et pour revenir sur la « mise en avant » de Borloo et sa sortie programmatique sur l’organisation d’un Grenelle de la fiscalité (qui, objectivement, serait une bonne chose en terme de méthode... c'est à dire la négociation), j’ai pu constater – amusé je l’avoue – de voir à quel point des députés UMP dans leurs tentatives de flinguage à vue avait retourné leur veste en étrillant par la même occasion le Grenelle de l’environnement que d’aucuns considéraient naguère comme l’un des actes forts de la législature actuelle (souvenons-nous de la communication pré-électorale …).

… Bref, ce cher Borloo a vraiment dû entendre ses oreilles siffler ce week-end d’autant que Bayrou s’y est mis à son tour, trouvant lui aussi à redire de la personnalité de l’un de ses ex lieutenant.

En réalité, sa nomination fait peur. Elle fait peur à Bayrou car son espace au centre serait dilué au moment de la présidentielle. Elle fait peur aux tenants de la droite dure car Borloo a un profil plus progressiste qu’eux, surtout s’il s’engage personnellement dans la réforme de la fiscalité tant nationale que locale. Et enfin elle fait peur aussi à gauche, quoiqu’elle en dise ou quoiqu’elle feigne de n'en rien dire. Et de tout cela Sarkozy en est bien conscient.
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Re: Départ de Fillon de Matignon ?

Messagede Jean-Philippe » Jeu 4 Nov 2010 20:55

Le premier ministre François Fillon a plus l'étoffe d'un homme d'Etat pour les Français que son challenger Jean-Louis Borloo, selon un sondage Ifop pour France Soir diffusé jeudi et comparant les traits d'image des deux hommes.

Ainsi, 46% des personnes interrogées considèrent que le premier ministre "a l'étoffe d'un homme d'Etat", contre 8% pour son ministre de l'Ecologie. 46% répondent "aucun des deux. 32% des Français estiment également que François Fillon "peut aider Nicolas Sarkozy à gagner la prochaine élection présidentielle", contre 17% pour Jean-Louis Borloo et 51% "aucun des deux".

30% jugent François Fillon "dynamique", contre 26% pour Jean-Louis Borloo et 44% "aucun des deux". En revanche, ils sont à égalité --19%-- à considérer que MM. Fillon et Borloo comprennent les gens, et 62% ni l'un ni l'autre. Jean-Louis Borloo ne l'emporte qu'à une question: 26% des gens estiment qu'il "apporte un renouveau dans la vie politique", contre 16% pour François Fillon, et 58% "aucun des deux".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/04/97001-20101104FILWWW00666-les-francais-preferent-fillon-a-borloo.php

Les deux hommes sont majoritairement rejetés ou qualifiés de manière majoritairement négatives, signe peut-être que la mauvaise image de Sarkozy déteint sur eux.
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