de alamo » Ven 13 Juil 2012 13:48
à Nanterre , le MRC est effectivement assez proche du PCF, A. Cassou, maire adjoint au logement, fait pleinement partie de la majorité municipale.
les arrivées au PS sont nombreuses... parmi les Elus (d'où la liste de noms cités; ce sont des gens dont on connaît le nom).
Le but premier d'un Elu étant souvent d'être réélu, cela n'a rien d'étonnant.
Ceux qui partent chez DLR sont des "anonymes", des militants qui ne cherchent pas spécialement de strapontins ici ou là . On n'est pas dans le mouvement de notables allant à la soupe pour sauver leur place. Et il semble que le mouvement soit assez important (proportionnellement aux effectifs des troupes de Dupont-Aignan) pour peser sur les orientations de DLR (dont les électeurs du 1er tour de la Présidentielle se sont déjà visiblement nettement plus reportés sur Hollande que sur Sarkozy)
On a vu par le passé les efforts que pouvait faire le PS pour éliminer se leurs postes électifs les anciens de la maison partis en dissidence au MdC/MRC puis au PG. Ceux dont l'objectif est de garder leur indemnité d'Elu partiront au PS.
Certains iront au FdG, soit parce que leur mandat électif s'exerce dans un lieu où le soutien du FdG vaudra largement celui du PS, soit simplement par fidélité à leurs convictions (si, si, ça existe) de gauche républicaine.
Mais comme je le disais, parmi ceux-là , un certain nombre a déjà fait le chemin (individuellement souvent mais on peut aussi citer la scission de l'AGR par exemple, ou de République et Socialisme qui vient aussi du chevènementisme). En 1997, certains députés du MdC avaient été élus en tant que candidats soutenus par le PCF (Desallangre, Suchod, Carassus, on peut aussi citer quelques candidats malheureux comme Batteux), tandis que d'autres l'étaient soutenus par le PS (comme Carraz ou Michel qui, il est vrai, auraient eu peu de chances avec le soutien du PC contre le PS vu la région où ils exerçaient leurs talents). Déjà une stratégie d'alliances à géométrie variable quand même...
Mais je suis bien d'accord que le MRC en tant que tel n'est pas certain de survivre à la présence de JP Chevènement sur la scène politique (scène à laquelle il manquera beaucoup, comme Séguin et quelques autres)
mais la campagne contre le "super Maastricht" commence, il peut se passer beaucoup de choses, des "grandes gueules" de la gauche du PS comme Lienemann et Emmanuelli risquent de ruer dans les brancards sur la ratification du traité Merkozy, et le paysage politique dans six mois ou un an peut être différent de l'actuel...